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Elle s'appelait Tomoji. Elle n'avait pas 3 ans quand elle perdit son père. Elle n'avait pas 9 ans quand sa mère l'abandonna avec sa petite soeur qui mourut quelques temps plus tard. C'est sa grand-mère qui l'éleva au milieu de la campagne.
Pour une fois, Jiro Taniguchi nous brosse le portrait d'une femme courageuse qui n'hésite pas à se retrousser les manches pour travailler et affronter les difficultés de la vie. Son bonheur va arriver quand on lui impose un mariage avec un homme qu'elle va aimer.
La trame est très classique. C'est un récit très simple voire banal qui s'écoule au fil des années. Il manque vraisemblablement une certaine épaisseur au personnage dont la psychologie n'est qu'effleurée. La chronologie semble tout vampiriser. On est loin des sommets atteint par Quartier lointain ou Le Journal de mon père.
Cependant, on retrouve toujours cette même douceur de vivre qui fait la marque des mangas de Taniguchi. Les planches sont toujours de haute qualité. Il manque juste un peu de piquant. C'est trop vertueux dans une vision totalement bien-pensante. On sait que la réalité est fort différente.
On rentre doucement dans cette histoire simple et au ras de la vie quotidienne, et petit à petit on est gagné par l'émotion, par la douceur des caractères, par la beauté des paysages, et on doit les quitter à regret. Taniguchi est vraiment le génie du quotidien, ici toujours au sommet de son art.
Ne ratez pas la découverte de Tomoji.
Jirô Taniguchi prouve une nouvelle fois sa capacité à faire de belles histoires de quotidiens pourtant simples et sans rebondissements extraordinaires. Le récit d'une vie devient alors une lecture agréable et reposante, en partie grâce au dessin toujours fidèle à lui-même de l'auteur.
"Elle s'appelait Tomoji" m'a malgré tout moins touché que d'autres récits tels que "Le journal de mon père" ou "Un zoo en hiver", eux aussi dépourvus d'éléments fantastiques. Le scénario y est à mon avis un peu plus plat, et l'émotion moins présente au fil de cette succession de deuils. Mais cette lecture ne m'a pas non plus déplu et elle a le mérite de permettre la découverte du japon au début du vingtième siècle. La thématique de mariage arrangé mais potentiellement heureux m'a également fait réfléchir.
Elle s'appelait Tomoji. Elle n'avait pas 3 ans quand elle perdit son père. Elle n'avait pas 9 ans quand sa mère l'abandonna avec sa petite soeur qui mourut quelques temps plus tard. C'est sa grand-mère qui l'éleva au milieu de la campagne.
Pour une fois, Jiro Taniguchi nous brosse le portrait d'une femme courageuse qui n'hésite pas à se retrousser les manches pour travailler et affronter les difficultés de la vie. Son bonheur va arriver quand on lui impose un mariage avec un homme qu'elle va aimer.
La trame est très classique. C'est un récit très simple voire banal qui s'écoule au fil des années. Il manque vraisemblablement une certaine épaisseur au personnage dont la psychologie n'est qu'effleurée. La chronologie semble tout vampiriser. On est loin des sommets atteint par Quartier lointain ou Le Journal de mon père.
Cependant, on retrouve toujours cette même douceur de vivre qui fait la marque des mangas de Taniguchi. Les planches sont toujours de haute qualité. Il manque juste un peu de piquant. C'est trop vertueux dans une vision totalement bien-pensante. On sait que la réalité est fort différente.
On rentre doucement dans cette histoire simple et au ras de la vie quotidienne, et petit à petit on est gagné par l'émotion, par la douceur des caractères, par la beauté des paysages, et on doit les quitter à regret. Taniguchi est vraiment le génie du quotidien, ici toujours au sommet de son art.
Ne ratez pas la découverte de Tomoji.
Jirô Taniguchi prouve une nouvelle fois sa capacité à faire de belles histoires de quotidiens pourtant simples et sans rebondissements extraordinaires. Le récit d'une vie devient alors une lecture agréable et reposante, en partie grâce au dessin toujours fidèle à lui-même de l'auteur.
"Elle s'appelait Tomoji" m'a malgré tout moins touché que d'autres récits tels que "Le journal de mon père" ou "Un zoo en hiver", eux aussi dépourvus d'éléments fantastiques. Le scénario y est à mon avis un peu plus plat, et l'émotion moins présente au fil de cette succession de deuils. Mais cette lecture ne m'a pas non plus déplu et elle a le mérite de permettre la découverte du japon au début du vingtième siècle. La thématique de mariage arrangé mais potentiellement heureux m'a également fait réfléchir.