Ella Mahé
2. Princesse des Sables
Une BD de
Charles, Maryse
et
Francis Carin
chez Glénat
(Caractère)
- 2011
Charles, Maryse
(Scénario)
Charles, Jean-François
(Scénario)
Carin, Francis
(Dessin)
Charles, Jean-François
(Dessin)
Wesel, Bruno
(Couleurs)
Charles, Jean-François
(Couleurs)
Charles, Jean-François
(Couverture)
01/2011 (19 janvier 2011) 46 pages 9782723477260 Grand format 118585
Une grande saga romanesque au cœur de l'Égypte d'aujourd'hui et d'hier. Ella Mahé se remet doucement du départ de ce mufle de Thomas Reilly. Après avoir pérégriné quelques jours en touriste, il est temps pour elle de se souvenir qu'elle est en Égypte à l'invitation du musée du Caire. Son conservateur, séduit par l'expertise française en matière de restauration de manuscrits anciens, la prie de se rendre à Ismaïlia, la perle du canal de Suez, pour apporter ses bons soins à une réserve précieuse d'ouvrages. Sur la route qui relie Le Caire à Ismaïlia,... Lire la suite
Nous poursuivons notre parcours dans les pas d'Ella Mahé. Le rythme est toujours aussi lent, contemplatif et il ne se passe toujours pas grand chose. Ella va rejoindre son nouvel emploi, sur le chemin elle comprend qu'elle est suivie mais passés quelques instants d'affolement semble oublier l'incident. Dans le musée où elle prend ses fonctions, elle découvre un manuscrit datant de la construction du canal de Suez dans lequel elle va apprendre des éléments sur la princesse aux yeux vairons. Seules les derniers cases de la dernière planche laissent penser que le rythme va s'accélérer.
Cette partie du récit a une nouvelle fois peu d'éléments à offrir pour attirer l'attention si ce n'est le magnifique dessin de J.F.Charles et sa couleur directe.Il créé superbement l'atmosphère, le personnage d'Ella rayonne toujours.
La partie correspondant au récit de l'ingénieur français supervisant la construction du canal est une nouvelle fois dans le style "ligne claire" mais dans un style beaucoup moins "jacobsien" que pour le premier tome. Ainsi, pour moi, l'opposition avec le trait de Charles est moins rude. Le trait est fin et précis, relativement vivant même s'il demeure (style oblige) un peu figé.
Par contre, ce coup-ci, c'est au niveau de l'histoire que cela pèche un peu. On suit une étape de la construction du canal de manière très précise et documentée, allant jusqu'à découvrir les problèmes financiers et politiques rencontrés. De plus, on s'intéresse longuement à l'idylle naissante entre l'ingénieur et une belle journaliste italienne et finalement assez peu à notre mystérieuse princesse.
Au final, telle une descente sur le Nil, la promenade n'est absolument pas désagréable, mais on voudrait bien pouvoir approcher de plus près les monuments que l'on aperçoit.
Suite du voyage initiatique d'Ella qui découvre le manuscrit d'un épisode de la construction du canal de Suez.
Excellent récit historique et d'aventures, et moins de surprise avec le changement de dessinateur, qui est d'ailleurs meilleur.
Encore en progression par rapport au premier tome, on attend avec impatiente de découvrir le lien entre toutes ses histoires bien qu'elles se suffisent presque en elle-même.
A lire absolument comme tout ce que font les Charles qui sont décidément très talentueux.
Par le biais du carnet de voyage d’un certain Labadie, ingénieur sur la construction du canal de Suez en 1868, le destin d’Ella croise de nouveau celui de la mystérieuse "Princesse des sables"…
Avec ce 1er cycle, Jean-François Charles pousse l’utilisation du flash-back à ses limites. En effet, chaque album se décline en deux périodes différentes : l’une, contemporaine et de quelques pages, liée à Ella ; l’autre historique et au développement plus conséquent, centrée sur le destin énigmatique d’une déesse aux yeux vairons.
Dès lors, la question peut se poser de savoir comment, à raison d’une quinzaine de pages par album, Jean-François et Maryse Charles nous délivreront le fin mot de l’histoire… en 4 albums.
Prochains éléments de réponse en juin 2011.