Elfes
6. La Mission des Elfes bleus
Une BD de Jean-Luc Istin et Duarte, Kyko chez Soleil Productions - 2014
06/2014 (04 juin 2014) 58 pages 9782302038295 Grand format 20 à 25 euros 215916
C’est dans la ville d’Aspen logée dans le froid du nord que commence cette histoire. Alors que les jours s’amenuisent et que les nuits s’allongent, quelque chose dont le régent d’Aspen ignore la nature s’est éveillé. Lentement, il se distille dans l’air comme une sensation qui refroidit et raidit l’échine des plus braves. On tue les hommes. On retrouve leurs cadavres aux lueurs de l’aube. Étrangement, ce sont les plus solides guerriers qui trépassent en premier. Puis leurs cadavres disparaissent... Les gens d’Aspen ont peur. Le régent implore l’aide... Lire la suite
Ce tome 6 nous emmène dans une nouvelle aventure avec le peuple des elfes bleus, accompagné de notre héroïne Lanawin et son compagnon Turin.
Lanawin nous expose sa mission : elle est chargée de trouver la cause de la disparition des résidents d'Aspen.
Le scénario est si bien élaboré que plus nous avançons dans l'histoire, plus le mystère s'épaissit. Nous sommes vraiment captivés par son récit.
Dans cette bande dessinée, il y a de l'action, de l'horreur, du fantastique, un soupçon d'enquête tout ceci avec un équilibre bien dosé.
Le scénario est agrémenté de superbes dessins, de paysages magnifiques, de personnages somptueux et d'une mise en couleur de toute beauté.
La fin de cette histoire nous laisse en attente d'une suite et nous expose l'émergence des frontières de Borduria et de la banquise.
J'ai hâte de me plonger dans les prochains numéros.
Humains, orcs et Elfes (bleus ou non) peuvent-ils s’entendre et s’épauler pour mener à bien une mission dont ils ne devraient pas revenir ?
Mais que s’est-il donc passé dans la ville d’Aspen, la plus au nord des Terres d’Arran ?
Son gouverneur, Helyas, a demandé l’aide d’Hammon, le tout-puissant seigneur des Elfes bleus. La nuit, des hommes et femmes disparaissent sans laisser la moindre trace. Quel est ce danger invisible et redoutablement mortel qui menace sa ville ? Et après sa ville ne pourrait-il s’étendre aux Terres d’Arran ?
Voilà l’énigme à laquelle une équipe de héros doit s’attaquer. A sa tête une Elfe bleue, Lanawyn. Celle-ci sait qu’elle peut compter sur un humain, Turin, qu’elle apprécie, et qui l’ai… heu, qui l’apprécie aussi. Il lui faut dans son groupe, une sœur des sens pour rester en communication avec Hammon (les télécoms de l’époque). Une escorte de deux chasseurs redoutables n’est pas un luxe. Athé’non et Valamen font donc partie de l’escouade. Mais dans tous les arts de la guerre, Oriann n’a pas d’équivalent ! Embauché aussi ! Cependant, le meilleur reste à venir… Un nécromancien, histoire de faire parler les morts… Et pas n’importe lequel, un ork ! Oui, un ork ! Nerrom ! Malgré le dégout qu’il inspire, Lanawyn et lui sont amis. Cette fière escouade sera-t-elle de taille à mener à bien sa mission ?
Critique :
Voilà un scénario destiné en particulier à ceux qui aiment frissonner, non parce que l’hiver s’annonce rude, mais parce que l’horreur les fait trembler et qu’ils aiment ça. Personnellement, ce n’est pas ma tasse de thé, même si Jean-Luc Istin a conçu un scénario qui ne manquera pas de provoquer des suites car l’histoire est loin d’être terminée au terme de cet album. Ne doutons pas que cela n’est qu’un début.
Amateurs de morts-vivants, goules, et autres saletés mortes qui ne veulent pas s’en aller et foutre la paix aux vivants, cet album est pour vous ! Duarte aux dessins et Saito à la mise en couleurs ont évidemment réalisé un travail remarquable.
Mon absence totale de goût pour la viande froide et faisandée ne fera pas de cet album l’un de mes préférés.
Ce second volet consacré aux elfes bleus nous propose de retrouver Lanawyn et Turin qui se voient investis d’une nouvelle mission. Cette dernière va se constituer une équipe composée de personnages particulièrement intéressants afin d’aller affronter les dangers liés à cette nouvelle enquête.
J’ai beaucoup aimé cet épisode. Les dessins sont toujours aussi beaux, le rythme est parfaitement géré et le scénario est haletant. Cette histoire semble être celle qui fait le plus avancer le fil rouge reliant l’intégralité des épisodes de la saga.
L’arc autour des elfes bleus est celui qui me plait le plus et j’ai extrêmement hâte de découvrir la suite.
2ème tome des bleus, ethnie héroïque et esthétiquement magique (la couverture…)
Les dessins sont parmi les plus beaux de toute la série, sans aucun défaut, alimentés par des couleurs précises, faisant logiquement la part belle aux nuances de bleu. Les plans larges, peu fréquents dans les autres arcs, sont magnifiques, notamment dans les dernières pages.
Le sacrifice des bleus commence : dédié à la mise en place de la future guerre des goules, le titre est très discret quant à leur spécificité. Seule la présence de la sœur des sens (dont les pouvoirs étrangement ne réapparaîtront plus jamais) développe la culture des bleus. Heureusement, Athenon et Lanawyn, qui seront ensuite d’une récurrence rare pour les terres d’Arran (Redwin et Turuk faisant figure d’exceptions), bénéficient d’une magnifique exposition, qui leur prédit un avenir sombre et héroïque.
D’autres personnages sont mis en valeur : le titre introduit ainsi le premier orc intéressant des terres d’Arran, un « gentil nécromant », et développe une nouvelle relation affective homme/elve intéressante (obsession freudienne des auteurs : elfes 7, 11, puis avec d’autres races : orcs 1, nains 18, elfes 18, 21, 23, 28, 29…).
Le classicisme d’une histoire explicative nécessaire limite cependant la puissance de ce très bel album.
Le duo Kyko Duarte et Jean-Luc Istin fonctionne vraiment à merveille sur cette série. Nous retrouvons les mêmes protagonistes que pour le premier tome (Lanawyn, Turin et l’Orc nécromancien Nerrom) qui se rendent dans la ville d’Aspen dont plus personne n’a de nouvelles. La ville est aux mains des goules et de leur guide qui souhaite prendre possession du corps de Lanawyn. Celle-ci et ses compagnons vont devoir fuir poursuivis par cette armée de « zombies ». C’est là, que l’on s’aperçoit que le scénario de « Turuk » de la série « Orcs & Gobelins » est très proche de ce tome 6 des Elfes. Pourtant, cela n’enlève en rien à la qualité des deux albums et on prend un grand plaisir à les lire. J’ai hâte de lire le tome 11…
La série monte en puissance ! Un suspens haletant et une tension présente tout au long de l'album font de ce 6ème opus une vrai réussite. Les dessins sont splendides et retranscrivent une ambiance à faire pâlir les maîtres du genre. Tolkien peut reposer en paix, "son" univers à fait des émules et donné de bien belles idées à une nouvelle génération d'auteurs.
Nous retrouvons l'univers des Elfes bleus avec la même identité graphique. Le dessin et la couleur sont toujours aussi bien exécutés avec dynamisme et constance. La quête est mise en place dès les premières pages : Lanawyn constitue une belle équipe d'aventuriers afin d'élucider de mystérieuses disparitions dans un cité humaine. Même si le scénario et sa construction comportent de nombreux clichés, le rythme est bon. La relation entre l'ork nécromancien et les elfes est intéressante.
A travers les planches, on croise quelques éléments mis en place dans le cycle précédent puis on commence à voir une trame globale se mettre en place.
Un scénario fantasy assez classique mais conté et dessiné avec talent.
Album intéressant, pleinement inscrit dans la série et semblant s'ouvrir vers un peu plus d'unité dans ces nouveau tomes.
Malgré tout, le scénario est construit mais pas exempt de reproches. Tout ça manque de grandeur et sonne un peu comme déjà vu. L'ambiance avec le dessin et les couleurs est plutôt pas mal.
En conclusion, cet album est bon sans plus mais les suivants seront décisifs dans mon choix de continuer la série ou non.