Elfes
26. Raïken-Kahlaal
Une BD de
Nicolas Jarry
et
Giovanni Lorusso
chez Soleil Productions
- 2020
Jarry, Nicolas
(Scénario)
Lorusso, Giovanni
(Dessin)
Nanjan, J.
(Couleurs)
Duarte, Kyko
(Storyboard)
Cordurié, Sandrine
(Lettrage)
Duarte, Kyko
(Couverture)
Benoît, Bertrand
(Couverture)
02/2020 (29 janvier 2020) 64 pages 9782302080485 Grand format 383781
Athé'non, fils du roi d'Elsémur est un elfe brisé. Hanté par la mort de son âme-soeur, il vagabonde, volant pour se payer ses feuilles de Kicha, une drogue puissante qui l'apaise. Après un larcin de trop, il doit combattre dans une arène pour le bon plaisir d'un roi humain. Il lui faudra trouver la force de surmonter son addiction et dompter sa souffrance comme autrefois il a dompté le Raïten-Kahlaal...
Ce 26ème tome d’Elfes est dédié au célèbre Athé’non, fils du roi Aamon et héros de la guerre des goules. Nous découvrons ce qu’il est advenu de lui après ces événements et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il ne reste pas grand-chose de l’elfe qu’il a été. Après une longue dépression l’ayant fait sombrer dans la drogue, il finit par se faire capturer et sera obligé de se livrer à des combats sans merci pour survivre. Athé’non devra trouver le chemin de la résurrection au sein même d’une arène aux allures de Colisée romain dans laquelle se déroule des jeux façon combats de gladiateurs.
Dans un style différent de Kyko Duarte, Giovanni livre une excellente prestation au dessin.
Ce titre annonce clairement la couleur quant aux conflits à venir entre les hommes et les anciennes races. J’ai passé un très bon moment de lecture devant ce numéro.
6ème tome sur les bleus, une race elfique originale mais dont le suivi a toujours subi le poids de l’histoire globale (dès le tome 1 !). Il bénéficie comme souvent chez les bleus de beaux dessins, avec des cadrages originaux, des visages précis et des combats clairs et puissants.
Le scénario est simple et parfaitement linéaire, mais le flashback est utilisé un peu plus finement que dans d’autres histoires. L’apparition du complot contre les races anciennes est le point clé de ce tome des elfes. Le parallèle avec la présence des ennemis de Rome dans les arènes, remplacés ici par les nains, les elfes, les orcs et les gobelins, est intéressant.
Le couple orc/elfe (déjà présent dans les albums 15 orcs, 18 elfes) est efficace et permet de fouiller la psyché orque en dehors de sa série dédiée. Les autres races ne sont pas négligées (elfe blanc, gobelin, nain), entamant la mise en route d’une alliance globale contre les hums.
Un album de grande qualité, malgré sa linéarité, et finalement en ligne avec les autres albums bleus : la série aura toujours servi à alimenter une grande histoire transverse, impliquant les autres peuples.
Un épisode qui redonne du peps à la série qui était en train de s’essouffler depuis la fin des goules. A lire et à relire
Excellent épisode pour moi le meilleur depuis le tome 16. Le rythme est haletant, les flash-back sont maîtrisés et le dessin est splendide.
Surtout, on a le sentiment que le nouveau fil rouge se décante enfin, ce qui n’était pas le cas depuis la fin du cycle des goules. Là on a une future grande guerre sur toutes les Terres d’Arran, et plusieurs tomes en parlent désormais, ce qui fait monter le suspense !
Hâte de voir la suite.
Un épisode correct.
Le plus vient de la réorientation progressive de l'oeuvre entière : Elfes, Nains, Mages... qui tend à lancer la guerre des hommes contre les immortels.
Le scénario nous entraîne vers la fin de cette série fleuve en annonçant la fin de ses protagonistes
Je serai moins dithyrambique que « Romain81 » pour cet album. Le scénario est effectivement classique et, selon moi, traîne un peu en longueur.
Retrouver un personnage, plutôt sympathique, meurtri par la perte de son amour qu’il a dû lui-même tuer lors d’un précédent album est une excellente idée. De plus quand celui-ci, prisonnier d’une drogue le rendant belliqueux, doit combattre dans une arène tel Spartacus avec et contre des orcs, on se dit que tout ceci est bien engagé. Mais pourquoi faire revenir ces stupides goules ! Je croyais que nous en étions définitivement débarrassés. De plus qui les contrôles puisque Lah’saa n’est plus ???
Reste néanmoins un bon album et les dessins de Giovanni Lorusso sont de bonne facture comme dans le tome 8 « Renifleur » de la série « Orcs et Gobelins ».
Quelle claque ce tome 26. Un plaisir de retrouver ce personnage charismatique et d'autres personnages secondaires . Le scénario reste classique mais pas dans le mauvais sens du terme .Des dessins dynamiques, d'une grande fluidité et d'une grande qualité. Niveau couleur, impeccable.
Je me disais qu'après le tome 16, il n'y aurait plus rien d’intéressant, que le reste des albums suivant n'étaient là que pour vendre des tomes sans rien n'apporter à la série, juste pour le délire une race = 5 albums.
Avec ce tome n°26, j'ai le sentiment que la saga a encore des choses à nous dévoiler.