Elfes
22. Le Gardien des racines
Une BD de
Nicolas Jarry
et
Gianluca Maconi
chez Soleil Productions
- 2018
Jarry, Nicolas
(Scénario)
Maconi, Gianluca
(Dessin)
Benoît, Bertrand
(Dessin)
Digikore Studios
(Couleurs)
Lamirand, Sébastien
(Couleurs)
Benoît, Bertrand
(Couleurs)
Dellac, Benoît
(Storyboard)
Studio Charon
(Lettrage)
Benoît, Bertrand
(Couverture)
11/2018 (21 novembre 2018) 50 pages 9782302071391 Grand format 350035
Bëloenn, le maître des Écorces irascible, veille sur les arbres anciens. Il vit en ermite jusqu'au jour où Laëdyss, une chasseuse dont le clan a été massacré, vient lui demander son aide. Partout sur les Terres d'Arran, les créatures des bois deviennent folles et attaquent les elfes Sylvains... L'origine du mal plonge ses racines au plus profond de la forêt de Duhann, dans le sanctuaire de la reine Ora, gardienne du cristal vert...
Nouveau tome pour les elfes sylvains avec une intrigue liée, une nouvelle fois, à Lah’saa. La guerre des goules étant terminée, la terre mère porte de séquelles du passage de ces dernières ainsi que de toute cette malfaisance. Une épidémie semble à l’œuvre dans un village de sylvains. Nous suivons donc Laëdyss, un jeune elfe qui cherchera à comprendre ces événements et s’associera avec Bëloenn, un gardien des racines au caractère singulier.
À titre personnel, j’ai toujours autant de mal avec les dessins de Maconi (typés manga), même si cela n’en fait pas un mauvais tome pour autant. J’ai eu davantage de mal avec des personnages trop caricaturaux et des interactions manquant de subtilité. Je ne suis pas parvenu à m’attacher à eux ni à être touché par ce qui leur arrive. Nicolas Jarry me semble bien plus à son aise sur les Nains.
J’ai ramé, ramé, ramé pour arriver au bout de ce vingt-deuxième tome d’Elfes. Le scénario insipide n’est pas sauvé par les dessins qui oscillent du moyen bon au mauvais mauvais. Les visages des personnages sont parfois totalement dépourvus de ce qui doit les rendre expressifs, les yeux, le nez et la bouche.
Je partage le point de vue de Dunyre. Il aurait fallu arrêter au tome 16 qui est selon moi la fin de la série.
Malheureusement les auteurs ont attrapé la maladie d'Arleston : ils ne veulent pas s'arrêter, ralonge les histoires pour faire d'autres bd ( même s'ils sont passionnés par cet univers) . J'ai peur que la série Nains n'attrape ce genre de contagion.
A voir si les auteurs , pour se donner un quatrième souffle ne devraient pas se diriger vers la dernière race inexploitée : les Humains
Je lance des idées : la Voie du mage ( école où l'on apprend la pyromanie, les invocations, l'alchimie, l'illusion.. sauf la nécromancie qui est prohibée)
la Voie du chasseur de prime( Homme solitaire qui parcourt le monde)
la Voie de la foi ( une caste de religieux qui ont pour but d'éradiquer les goules, vampires, loup garou, nécromanciens ect..)
La Voie du voleur ( personne expérimentée qui va voler des objets uniques enchantés dans des mausolées, temples, cimetières ou bien sur des personnes encore en vie)
la Voie de l'assassin ( guerre entre les différentes confréries d'assassin : elfes/nains/humains)
J'ai apprécié cet album dès les premières cases,
Les personnages sont attachants.
Album qui approfondi nos connaissances sur la société des elfes sylvains.
Assez déçu par cet album. L’histoire est très lente à démarrer, le scénario n’arrive pas à accrocher, et quand enfin on se dit que ça devient intéressant, c’est la fin... donc soit c’est un tome de transition et il est correct mais sans plus, bâclé et peu inspiré à mon sens (pourtant j’adore Nicolas Jarry), soit c’est un tome un peu réalisé pour le job, mais sans âme du coup.
En plus les dessins sont très inégaux, surtout au niveau des visages et des attitudes...
A voir par la suite mais je suis vraiment très très sceptique sur le nouveau souffle de cette série depuis le tome 16 et la fin du cycle 1. Tout était entre très bon et pas mal avant, et depuis tout oscille entre le moyen ou moyen-plus et le pas terrible...
Dommage...