Elfes
21. Renaissance
Une BD de
Jean-Luc Istin
et
Duarte, Kyko
chez Soleil Productions
- 2018
Istin, Jean-Luc
(Scénario)
Duarte, Kyko
(Dessin)
Digikore Studios
(Couleurs)
Mastrolonardo, Davide
(Couleurs)
Istin, Laurence
(Lettrage)
Duarte, Kyko
(Couverture)
Héban, Olivier
(Couverture)
06/2018 (20 juin 2018) 65 pages 9782302069879 Grand format 336494
Connaître son adversaire est une des lois de la guerre. Ils savent désormais de quel fer nous sommes forgés. Lanawyn a promis à Lah’saa de trouver le moyen de changer les elfes Noirs Lea’yn et Feda’yn en elfes Rouges. Alors que le lien qui l’unit au crystal bleu semble de plus en plus distendu, elle et ses alliés doivent affronter mille périples afin que puisse renaître la dynastie Rouge. Mais dans l’ombre, certains se sont ligués et ont engagé la compagnie Noire pour les empêcher d’accomplir leur dessein.
Une des nouvelles intrigues introduites dans l’excellent tome 16 nous promettait une quête à venir concernant la résurrection du peuple des elfes rouges. Lanawyn tient donc à honorer sa promesse envers son ancienne ennemie Lah’saa consistant à aider Lea’yn et Feda’yn, deux elfes noirs de la citadelle de Slurce, à faire renaître ce peuple disparu depuis de nombreuses années. Une équipe très agréable se met en place où nous retrouvons Turuk, protagoniste du tome 1 d’Orcs & Gobelins ou Belthoran, le Mage du tome 16. J’ai beaucoup aimé les interactions entre les deux elfes noirs ainsi que l’évolution de leur relation.
Un nouveau complot politique se met en place et nous découvrons que de mystérieux individus sont à l’origine d’un ordre visant à exterminer certaines races des terres d’Arran. J’ai hâte de découvrir la suite de cette trame scénarisée par Jean-Luc Istin et sublimée par Kyko Duarte.
5ème tome des elfes bleus et c’est pour les rouges … ou les noirs ?
En dépit de l’exagération ci-dessus, il est clair que les bleus sont encore sacrifiés sur l’autel d’un sujet plus grand qu’eux, cette fois la renaissance des elfes rouges. Lanawyn constitue en fait quasiment le seul fil rouge (pardon) de la série des bleus, culture elfique abordée uniquement dans les tomes 6 et 26.
L’histoire de cette poursuite hétéroclite (orc, elfes bleus, noirs et rouges, hommes lézards, mage, changelin, géant, …) fonctionne plutôt, via notamment le retour de Turuk et son obsession récurrente pour les elves. On regrettera cependant la répétition d’événements improbables : sauvetage de Turuk, Mago ex machina, gentillesse de Nyatep,… En dehors de l’approche plus affective de Turuk, les rapports entre les personnages sont acides et rugueux, elfes noirs obligent, assurant la cohérence émotionnelle générale.
La forme est inégale car si les visages souffrent d’un style un peu superficiel, les couleurs (tant détestées par certains critiques) et les dessins pleine page sont puissants et servent l’histoire.
L’histoire se termine à la fois sur le grand complot contre les races et l ‘avenir d’Alyana (cf tome 23), ce qui rehausse nettement l’intérêt de l’album, notamment quand on considère l’apport culturel ou moral (biodiversité ?) réel de la réapparition des elfes rouges, visiblement plus proches des elfes noirs que des bisounours…
J'ai bien aimé cet album avec l'apparition de " TURUK " de la série " ORCS & GOBELINS " , on est maintenu en haleine grâce à un scenario bien mené et des dessins superbes sur une page parfois , on est prés à découvrir comme cela parait une nouvelle histoire avec des nouveaux personnages , par contre grosse faute de gout avec le mage qui n'a plus de sang sur le front pendant deux cases et hop cela revient ( page 37 ) , dommage
Istin fait plaisir aux fans de la série, en construisant un album avec des personnages récurants...
J'ai apprécié cet opus qui relance la série et lève le voile sur un groupe d'influence qui souhaite "réguler" la population elfe sur les Terres d'Aran.
Un bon album, qui fait le lien entre le précédent cycle (les goules, Lah’saa, etc.) et un nouveau qui se profile, avec en trame de fond les elfes rouges et les Hommes. A suivre avec intérêt.