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Initialement conçue par Frank Miller en 1981 comme un personnage secondaire de la série Daredevil, Elektra a fini par s’en émanciper – un peu, le personnage restant malgré tout en marge des super-héros traditionnels – et avoir droit à ses propres aventures. Cet album recueille probablement son histoire la plus connue mais, paradoxalement, aussi la plus difficile d’accès (Elektra Assassin 1986, #1-8).
Le pitch était pourtant relativement simple à la base : Elektra est manipulée à distance par une mystérieuse organisation criminelle sur fond d’élection présidentielle américaine et se retrouve tour-à-tour en position d’être chassée ou chasseuse jusqu’à remonter à l’origine de cette machination. Là où il faut sérieusement s’accrocher, c’est dans la construction du récit. Dès les premières pages, on se perd dans le montage des scènes, les ellipses, les visions troubles des personnages, la voix off omniprésente ou le positionnement hasardeux des phylactères.
Inutilement compliquée ou exigeante, la lecture est en tout cas loin d’être aisée et ce n’est pas le dessin de Bill Sienkiewicz qui la facilitera. Davantage connu aujourd’hui pour ses couvertures variantes ou sa participation sporadique à quelques séries, Sienkiewicz a illustré à la même époque – et toujours sur un scénario de Miller – le roman graphique Daredevil: Love and War. Ses planches ne ressemblent ici à rien auquel le comics nous a habitué, il s’agit plus de peintures et de collages (pour un résultat proche de celui de David Mack), avec une très grande liberté artistique, à mille lieux du travail besogneux de l’ordinaire des dessinateurs de comics.
Alors nécessairement, sur un peu moins de 250 pages et pour peu que l’on ne soit pas rebuté par le dessin, on finit par s’y perdre un peu et parfois devoir revenir en arrière d’une page ou deux. D’autant plus que l’histoire intègre volontiers quelques scènes surnaturelles, absurdes ou caricaturales. J’ai relu mon édition intégrale publiée par Delcourt il y a près de vingt ans de cela mais les deux récits évoqués ont récemment été réédités par Panini Comics dans sa collection Marvel Icons accompagnés d’autres épisodes de ces deux personnages.
Après avoir parcouru pas mal d'oeuvres "majeures" de Miller scénariste, je me devais de passer par ce récit. J'ai découvert le personnage d'Elektra dans Daredevil.
Pour ma part, je trouve le graphisme de Sienkiewicz complètement taré ! Ca devait être juste immense pour l'époque ou c'est sorti, perso j'adore. Le scénario est très intéressant, bien qu'assez simple finalement, mais c'est les fausses pistes et les nombreux chassé-croisés du récit qui donnent une impression de flottement, voir d'être carrément paumé !
Et oui, ça ne peut pas plaire à tout le monde je pense, car déjà on s'éloigne du pur comics d'action... Elektra est un personnage à la psychologie profonde et sauvage, face auquel le lecteur sera aussi paumé que ses adversaires.
Dans l'ensemble, malgré quelques petits passages un peu flou, je me suis vraiment régalé. Une super série ^^
L'une des saga cultes de Marvel et un mythe de la BD américaine... Autant
dire qu'en ouvrant ce livre je m'attendais à être bluffé.
Certes les dessins de Sienkiewicz sont pour le moins originaux... certes il en
resort une liberté, une expressivité, une esthétique unique... mais au final ça
fait plus mal aux yeux qu'autre chose (les couleurs m'ont paru franchement
pas belles).
Quant à Miller : certes il donne un aspect psychologique profond à son
histoire... certes il complexifie fortement son scénario... certes il ne lésine pas
sur le texte... mais au final on a un truc chiant à lire. Oui, vraiment. Je ne
mentirai pas en disant que j'ai dût me forcer pour finir. On a des masses et
des masses de textes, souvent inutiles, peu faciles à lire du fait de la syntaxe
particulière de l'auteur, une intrigue générale qui vaut pas grand chose, une
destructuration générale du scénario qui facilite encore moins la lecture et la
compréhension. Bon y'a quand même des passages qui m'ont pas mal
enthousiasmé, mais au final ce qui est resortit de ma lecture c'est de l'ennui,
de la "fatigue", et un effort fastidieux pour arriver à la dernière page.
Vous aurez compris, j'ai pas accroché du tout. À réserver aux fans de
Sienkiewicz sans doute...
On est pas passé loin de l'excellence ... pourquoi Miller se perd dans un n'importe quoi incompréhensible (sur 3 chapitres sur 7 tout de même) ...
Par contre le reste est de trés haute volée, la narration est excellente et Sienkievicz toujours aussi inventif et expressif.
Une grande bd pour laquelle il faudra perséverer parfois, au risque de ne rien comprendre sur l'instant (mais il y a des résumés réguliers) ... mais la fin vous donnera toute satisfaction.
Initialement conçue par Frank Miller en 1981 comme un personnage secondaire de la série Daredevil, Elektra a fini par s’en émanciper – un peu, le personnage restant malgré tout en marge des super-héros traditionnels – et avoir droit à ses propres aventures. Cet album recueille probablement son histoire la plus connue mais, paradoxalement, aussi la plus difficile d’accès (Elektra Assassin 1986, #1-8).
Le pitch était pourtant relativement simple à la base : Elektra est manipulée à distance par une mystérieuse organisation criminelle sur fond d’élection présidentielle américaine et se retrouve tour-à-tour en position d’être chassée ou chasseuse jusqu’à remonter à l’origine de cette machination. Là où il faut sérieusement s’accrocher, c’est dans la construction du récit. Dès les premières pages, on se perd dans le montage des scènes, les ellipses, les visions troubles des personnages, la voix off omniprésente ou le positionnement hasardeux des phylactères.
Inutilement compliquée ou exigeante, la lecture est en tout cas loin d’être aisée et ce n’est pas le dessin de Bill Sienkiewicz qui la facilitera. Davantage connu aujourd’hui pour ses couvertures variantes ou sa participation sporadique à quelques séries, Sienkiewicz a illustré à la même époque – et toujours sur un scénario de Miller – le roman graphique Daredevil: Love and War. Ses planches ne ressemblent ici à rien auquel le comics nous a habitué, il s’agit plus de peintures et de collages (pour un résultat proche de celui de David Mack), avec une très grande liberté artistique, à mille lieux du travail besogneux de l’ordinaire des dessinateurs de comics.
Alors nécessairement, sur un peu moins de 250 pages et pour peu que l’on ne soit pas rebuté par le dessin, on finit par s’y perdre un peu et parfois devoir revenir en arrière d’une page ou deux. D’autant plus que l’histoire intègre volontiers quelques scènes surnaturelles, absurdes ou caricaturales. J’ai relu mon édition intégrale publiée par Delcourt il y a près de vingt ans de cela mais les deux récits évoqués ont récemment été réédités par Panini Comics dans sa collection Marvel Icons accompagnés d’autres épisodes de ces deux personnages.
Après avoir parcouru pas mal d'oeuvres "majeures" de Miller scénariste, je me devais de passer par ce récit. J'ai découvert le personnage d'Elektra dans Daredevil.
Pour ma part, je trouve le graphisme de Sienkiewicz complètement taré ! Ca devait être juste immense pour l'époque ou c'est sorti, perso j'adore. Le scénario est très intéressant, bien qu'assez simple finalement, mais c'est les fausses pistes et les nombreux chassé-croisés du récit qui donnent une impression de flottement, voir d'être carrément paumé !
Et oui, ça ne peut pas plaire à tout le monde je pense, car déjà on s'éloigne du pur comics d'action... Elektra est un personnage à la psychologie profonde et sauvage, face auquel le lecteur sera aussi paumé que ses adversaires.
Dans l'ensemble, malgré quelques petits passages un peu flou, je me suis vraiment régalé. Une super série ^^
L'une des saga cultes de Marvel et un mythe de la BD américaine... Autant
dire qu'en ouvrant ce livre je m'attendais à être bluffé.
Certes les dessins de Sienkiewicz sont pour le moins originaux... certes il en
resort une liberté, une expressivité, une esthétique unique... mais au final ça
fait plus mal aux yeux qu'autre chose (les couleurs m'ont paru franchement
pas belles).
Quant à Miller : certes il donne un aspect psychologique profond à son
histoire... certes il complexifie fortement son scénario... certes il ne lésine pas
sur le texte... mais au final on a un truc chiant à lire. Oui, vraiment. Je ne
mentirai pas en disant que j'ai dût me forcer pour finir. On a des masses et
des masses de textes, souvent inutiles, peu faciles à lire du fait de la syntaxe
particulière de l'auteur, une intrigue générale qui vaut pas grand chose, une
destructuration générale du scénario qui facilite encore moins la lecture et la
compréhension. Bon y'a quand même des passages qui m'ont pas mal
enthousiasmé, mais au final ce qui est resortit de ma lecture c'est de l'ennui,
de la "fatigue", et un effort fastidieux pour arriver à la dernière page.
Vous aurez compris, j'ai pas accroché du tout. À réserver aux fans de
Sienkiewicz sans doute...
On est pas passé loin de l'excellence ... pourquoi Miller se perd dans un n'importe quoi incompréhensible (sur 3 chapitres sur 7 tout de même) ...
Par contre le reste est de trés haute volée, la narration est excellente et Sienkievicz toujours aussi inventif et expressif.
Une grande bd pour laquelle il faudra perséverer parfois, au risque de ne rien comprendre sur l'instant (mais il y a des résumés réguliers) ... mais la fin vous donnera toute satisfaction.