. El Gaucho | kibur | Très bon état | 19.95€ | |
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'. El Gaucho | largowinch11 | Très bon état | 30.00€ | |
'. El Gaucho | xof 24 | Très bon état | 25.00€ |
Info édition : N° 19005. EO N&B et brochée.
Info édition : N° 19006. Avec jaquette illustrée. EO couleurs et cartonnée.
Info édition : Avec jaquette illustrée. Préface de Michel Pierre avec 10 pages d'illustration en début d'album. Logo centré.
"El gaucho" est une histoire que se lit agréablement, par des dialogues simples et des personnages intéressants, d'autant plus dans un contexte historique. Et si Manara continue de dessiner les femmes de manière pulpeuse et démonstrative, il prouve aussi son talent dans les scènes d'actions (combats, danses de salon) qui sont réussis avec des personnages masculins charismatiques ou machiavéliques. Un peu plus de profondeur dans les personnages de Tom Browne et Molly permettrait tout de même de marquer d'autant plus la fin, la dernière page clôture trop rapidement l’œuvre, même si l'ensemble reste de bonne facture.
Quel plaisir de trouver chez un bouquiniste la version originale en noir et blanc de 1995 de ce BD roman, qui existe également en version colorisée par Laura BATTAGLIA, sortie à la même période (on ne lésinait pas sur les moyens à l’époque). El Gaucho est scénarisé par le maître Hugo PRATT, Milo MANARA se chargeant du dessin, pour donner au final une œuvre superbe comme on en voit de plus en plus rarement aujourd’hui.
C’est un vieil homme blanc de 100 ans, réfugié chez les indiens à la fin du XIXème siècle qui raconte un épisode de sa jeunesse, alors qu’il était tambour au 71ème chasseurs écossais, en pleine guerre opposant Espagnols et Britanniques en 1806 pour asseoir leurs intérêts dans les colonies sud-américaines qui vont devenir indépendantes. Ainsi l’armada anglaise est devant Buenos Aires (ville chère à Hugo PRATT) qu’elle s’apprête à soumettre à son autorité. Les Anglais promettent la liberté aux esclaves noirs s’ils se rangent de leur côté, mais faut-il y croire. Le scénario est complexe et nous montre les luttes d’influence que se livrent également les loges maçonniques d’obédience française ou anglaise pour asseoir les intérêts futurs de leurs pays respectifs. On y décrit aussi la vie des marins en campagne et celles des filles de joie irlandaises captives et au service des officiers britanniques. C’est l’une d’elle, Molly Malone qui est au centre des souvenirs du tambour Tom Browne, un amour de jeunesse au destin tragique. Même si certaines scènes apparaissent bien complaisantes aujourd’hui, quant au traitement fait aux jeunes femmes irlandaise, il n’en demeure pas moins que Milo MANARA les dessinent magnifiquement bien, donnant une dimension esthétique forte à ce récit historique très bien mené. On aurait aimé une suite à ce très beau roman graphique, avec d’autres souvenirs de la vie de Tom Browne, qui aura été si longue.
C'est la seconde production du maître (Hugo Pratt) et de son disciple (Milo Manara) que je viens de lire. Je dois dire que j'ai plutôt été tenté par celle-ci car elle ne manque pas de charme.
El Gaucho a un caractère historique incontestable où on découvre que des Anglais ont essayé d'envahir l'Argentine pour la prendre aux Espagnols au début des années 1800. C'est un épisode de l'Histoire que je ne connaissais pas.
Au milieu de ce tumulte, il y a une véritable histoire d'amour entre un jeune tambour anglais, Tom Browne, et une prostituée irlandaise, Molly Malone, livrée aux officiers de la flotte.
Le dessin est véritablement magnifique et d'une fluidité à toute épreuve. On se croirait réellement au milieu du Rio Negro avec cette pampa aux allures sauvages.
Quand on termine le récit, on a déjà le regret que cela soit déjà terminé. C'est plutôt bon signe après plus de 120 pages composant ce one-shot. On a comme l'impression qu'il s'agit d'un fragment d'histoire et qu'il y aura une suite.
J'ai pas trop compris le lien entre le début de l'histoire où un vieillard genre blanc devenu indien à la Little Big Man raconte sa vie et la conclusion de celle-ci. Il y a comme une étape importante qui manque cruellement. Ceci dit, quelle belle tranche de vie !
Alors là je n'ai pas du tout aimé : l'histoire ne m'a pas emballée le moins du monde malgré une partie d'Histoire peu connue de ma part d'où un intérêt pour ce contexte. Le dessin est bon mais le scénario ne m'a pas inspiré le moins du monde. A oublier !
L'histoire est tout à fait réussie et le dessin de Manara est toujours très bon, même si les visages sont un peu trop propres pour une épopéé XIXè siècle et pour nous émouvoir. Heureusement que Pratt sait méler la petite histoire et la grande. On rêve d'une suite au fil du siècle avec les souvenirs de Tom Brown : comment a-t-il atteri en indien centenaire ? On restera sur sa faim...
El Gaucho est tout d'abord un régal pour les yeux ! Manara est toujours digne d'éloges ! Pratt signe un scénario classique mais qui fait recette ! Une fois commencée on ne peut plus arrêter !!! Le scénario est bon et le dessin très bon ! L'argentine, la marine royale, le "tambour", et Molly nous emportent loin ! La magie opère ! Les couleurs arrivent dans notre esprit ! A lire... absolument !
Ceux qui attendaient une histoire toute en chaleurs comme celle de l'Eté Indien des mêmes auteurs en seront pour leurs frais, même si il y a ici ou là queleques scènes "torrides" (les guillemets sont de rigueur).
Il s'agit d'une BD assez classique dont le dépaysement est assurée par le pays, l'Argentine, et l'époque, le 19ème siècle.
Pratt ne s'est pas vraiment foulé alors que le dessin de Manara est toujours un régal pour les yeux.