Ekhö monde miroir
12. La Walkyrie des fjords
Une BD de
Arleston, Scotch
et
Alessandro Barbucci
chez Soleil Productions
- 2023
Arleston, Scotch
(Scénario)
Barbucci, Alessandro
(Dessin)
Lebreton, Nolwenn
(Couleurs)
Leclère, Denis
(Couleurs)
Mathias, Guy
(Lettrage)
08/2023 (23 aout 2023) 49 pages 9782302096394 Grand format 476375
Fourmille est à Copenhague pour un groupe de rock nordique. Avec Yuri et Grace, les musiciens l'entraînent dans le célèbre quartier de Christiania où toutes sortes de substances naturelles sont en vente libre. Là, elle se retrouve à héberger l'esprit d'une walkyrie qui vient de mourir sans avoir pu achever sa mission : voler un anneau maléfique pour aller le détruire au cœur d'un volcan islandais.
Une histoire sympathique, quelques références sur le monde de l'heroic fantasy (Tolkien, His dark material, ...), deux, trois clins d'œil sur le monde des festivals, deux, trois cases érotiques soft (dont Barbucci a le secret) et on a résumé ce tome.
Pour ma part, je trouve que cette série manque cruellement de fil conducteur et de profondeur. Il n'y pas de trame de fond, qui relie tous les épisodes entre eux. Par conséquent, ce sont des histoires, moins intenses, moins immersives, et qui au final s'oublient presque aussi vite qu'on les a lues.
Disons que ce sont des albums sympathiques à picorer de temps à autre, mais ce n'est clairement pas une série qui marquera. Ce qui est bien dommage, par ce que ce monde sorti de l'imagination remarquable d'Arleston méritait tellement mieux.
Alimentaire mon cher Watson …
Scenario au minimum syndical, dessin sans fioritures
On dirait qu’il faut payer ses impots ;)
Je rejoins Philjimmy
Effectivement, Ekhö est une série irrégulière depuis le tome 6, alternant le bon et le moins.
Mais au contraire de Phil, je trouve justement que ce tome 12 est bien plus sympa que le 11 ou le 8.
Le début du récit est lent, il y a une énorme inspiration wagnérienne puis tolkiennienne, et j’avoue qu’après une dizaine de pages je me suis dis « oh non, encore un récit très moyen », surtout que les décors de Barbucci paraissent moins bien travaillés que d’habitude.
En revanche à partir du moment où l’on quitte Copenhague en navire, tout s’accélère et le récit devient de plus en plus intéressant, avec une fin inattendue et de très bonnes idées (le passage dans les Îles Féroé est excellent).
Un très bon cru !
Ekhö, ce n'est pas toujours régulier. Il y en a qui sont franchement marrants et d'autres plus ternes.
Bon, ben celui là est plutôt loupé. Une suite de scènettes pas très drôles, un scénar pompé sur le seigneur des anneaux. Arleston ne s'est pas foulé, sur ce coup là.
Même le dessin de Barbucci est en dessous des albums précédents. Il fallait respecter les délais et l'inspiration n'était pas là ?
En espérant que ce n'est pas le début de la fin.