Eagle, l'aigle à deux têtes
2. Double jeu
Une BD de Wallace et Julien Camp chez Zéphyr Éditions - 2018
03/2018 (02 mars 2018) 46 pages 9782361182182 Grand format 325971
Fin 1942 : après une passe d'armes dantesque et un crash terrible, James O'Brady, pilote de bombardier américain, se réveille en étant persuadé être en fait Hans Raeder, un pilote de chasse allemand. Le jeune homme, livré à lui-même au coeur d'un environnement qui lui paraît hostile, va tenter de comprendre s'il est devenu fou ou s'il est la victime d'une malédiction. Un séjour aux Etats-Unis va lui apporter des éléments de réponse qui devraient le mener dans le Pacifque mais début 1943, ses projets sont reportés. Hans/James est transféré subitement... Lire la suite
3 octobre 1942. Dispensaire de Trulo.
Hans Rader, pilote de Focke Wulf, est un nazi pur et dur. Petit problème pour lui, par une nuit d’orage, il se retrouve dans le corps du lieutenant de l’US AIR FORCE, James O’Brady. A l’hôpital où il passe des tests, il intrigue le médecin qui le suit, d’autant qu’il fait des cauchemars en allemand. Son cousin, a une explication très simple. James a vécu en Allemagne et y a même participé aux Jeux olympiques. Il avait une liaison avec une jeune allemande, une pure nazie, et cela s’est terminé par une douloureuse rupture. De retour à sa base, « ses camarades » le trouvent fort changé, irascible, solitaire, très loin du charmant garçon qu’ils connaissaient avant l’accident.
Pendant ce temps, le père de James est en Espagne occupé à trouver des ressources naturelles pour aider les nazis. Il a trahi son pays, plongeant sa famille dans le déshonneur et la ruine…
Critique :
Mais que voilà une étrange série puisque deux équipes travaillent en parallèle. D’un côté, nous avons Wallace et Julien Camp pour Eagle, et de l’autre, Patrice Buendia et Damien Andrieu pour Adler.
JG Wallace (ou simplement Wallace), de son vrai nom Stéphane Carpentier, transforme le charmant James en une belle crapule depuis que son corps est habité par un nazi pur jus qui tente de comprendre ce qu’il fait là. Les rebondissements sont multiples et donnent envie de savoir comment tout cela va se terminer…
Au dessin, Julien Camp s’en sort très bien, en particulier dès qu’il s’agit de dessiner des avions.
Il est vivement recommandé de lire les deux séries en parallèle, encore que rien n’empêche de lire Adler d’un côté et Eagle de l’autre.
bon dessins, concept de serie parrallele (eagle/adler) interressant. Helas le secenario (surtout cote eagle) peche. On a ici un bon nazi bien mechant qui le reste