Durango
16. Le crépuscule du vautour
Une BD de
Yves Swolfs
et
Thierry Girod
chez Soleil Productions
- 2012
Swolfs, Yves
(Scénario)
Girod, Thierry
(Dessin)
Charrance, Jocelyne
(Couleurs)
Studio Charon
(Lettrage)
12/2012 (19 décembre 2012) 50 pages 9782302024397 Format normal 174129
Le justicier au mauser C96 est de retour ! Un gouverneur assassiné à quelques semaines des élections… Une bande d’Indiens shoshones qui tuent des blancs en se faisant passer pour des washos… Et une jeune femme washo, témoin des meurtres, que Durango prend sous son aile… Une série riche en action qui ravira les amateurs de Sergio Leone, Sam Peckimpah et Clint Eastwood ! Le plus grand western de la bande dessinée !
Voilà le dernier album du triptyque de Girod ...
Un trio d'albums qui monte crescendo, en avançant dans les tomes (du 14 au 16) Durango remonte le fil vers à chaque fois vers un plus gros poisson jusqu'à la tête pensante et ses plans diaboliques.
Le dessin, la mise en scène et surtout la colorisation souffrent moins sur ce tome.
Le scénario est quand à lui de qualité tout au long de cet album... Du bon Durango... Bien plus sombre dans sa personnalité qu'il ne l'était déjà auparavant.
Le sort des indiens parqués en réserves, abusés par l'alcool et la folie des hommes blancs est bien palpable.
Sous couvert d'un excellent western spaghetti, Yves Swolfs nous distille sur toute la série, sans que cela entache le pur divertissement, une critique de la société, telle qu'elle fut et telle qu'elle est encore.
Le crépuscule d'un vautour nommé Steiner n'est qu'une poussière dans les maillons de la machine infernale.
Mais qu'importe la conscience est avant tout individuelle.
A nous d'y porter attention ou non.
3.5/5
(3 pour le dessin, 4 pour le scénario)
"Le crépuscule du vautour est l’occasion pour le virtuose du Mauser c96 de côtoyer enfin ses frères rouges. À l’opposé d’un Blueberry qui cultivait les amitiés indiennes, Durango semblait ne jamais devoir croiser leurs routes. "
Euh si, dans "Sans pitié" et plus encore dans "la proie des chacals".
Les 6 derniers tomes sont excellents, tant par le dessin que par le scénario. C’est peut être très classique (mais le classique ne déçoit presque jamais) et l’aventure est au rendez vous avec un Durango solitaire et qui pourtant aura planté la graine dans le ventre d’une aimée, hélas prématurément disparue. C’est très bien rythmé et pour les amateurs de western ( la BD se prête très bien à ce genre) c’est une très bonne série.
J'adore.. Les scénarios sont très travaillés, les dessins splendides. Dans le top 5 de mes BD préférées.
Bonne série mais en déclin depuis quelques albums. Sur celui-ci une trame de fond honorable mais une fin bâclée tant au niveau du scénario que du dessin (pression de l'éditeur ?).
Le personnage a évolué au fil des albums, vivant personnellement encore plus au présent et se trouvant des "buts" pour occuper son manque de vie. Durango reste la référence western de la BD mais pour combien de temps encore...
Bon...C'etait un bon western sans plus des personnages interessant de beau paysage mais... je ne sais pas il manque quelque chose... certes la bd est bonne la fin... la fin... aurait pu etre mieux de beaucoup... selon moi......Bon ben je change d idee desfois on lis vite...prenez ltemps de le relire ;) c est un bon spaghat
Avis pour le triptyque (tome 14, 15, 16)
Durango est cette fois-ci entre les mains de Thierry Girod en ce qui concerne les graphismes et franchement, je dois dire que c’est du très bon travail. Le changement n’a pas été agressif, on reconnaît bien notre cow-boy. Les décors de l’Ouest, les trognes des ennemis ainsi que les couleurs sont remarquables et dans l’esprit de Swolfs.
Durango a évolué, on le sent plus désabusé, impitoyable que jamais et ça peut se comprendre vu ce qui lui est arrivé (voir sa relation avec l'héritière tome 12). La vengeance sera terrible et loin de tout repos face à un adversaire charismatique sans scrupules, capitaliste, que rien n’arrête dans sa soif de pouvoir.
Encore une fois, je me suis délecté à la lecture des dialogues, spécialement ceux en voix-off très psychologique et des nombreuses scènes d’action qui prouvent bien que la série reste une incontournable du style « Western »
L’histoire du dernier tome est plus dense (corruption, magouille,...) et demandera plus d’attention que les deux précédents albums.
Je serai présent pour d’autres aventures en espérant qu’il y en aura d’autres.
Il a mis du temps à arriver mais ce troisième tome qui cloture le cycle avec Girod au dessin est génial.
Un must dans ce genre là.
Durango réussi enfin à acomplir sa vengance commencé dans les deux prédents tomes, pour une fin en apothéose.
Du pur Durango comme toute la série.
une très bonne bd dans la suite des meilleures Durango.
seul "petit" soucis, il n'y a PAS d'Antilopes aux USA (voir page 41)...
les dessins de Girod sont vraiment très bon.
longue vie à Durango à défaut d'être paisible...