8. Clone | largowinch11 | Comme neuf | 50.00€ | |
8. Clone | crassou74@hotmail.fr | Comme neuf | 30.00€ |
Info édition : 600 exemplaires dont 100 HC et 500 N° de 001 à 500 Les planches 45-46-47 et 48 ne seront pas publiées dans l'édition classique en couleurs. Accompagnée d'un tiré à part numéroté et signé.
Parfois et même souvent, un dessinateur se confronte à ses propres fantasmes. Druuna est donc un sujet de pur fantasme de son dessinateur Serpieri, un plaisir partagé tellement ses dessins sont d'une grande qualité, clairement un trait de maitre, tout d'abord pour la représentation de Druuna qu'on se délecte de voir dans des situations subites et cocasses, mais aussi ce monde mi-machine, mi-organique dans lequel elle évolue qui met vite mal à l'aise et nous plonge dans une quête étrange et organique. D'ailleurs on peut regretter les incessants aller-retours entre réalité et fiction au cours des tomes qui fait qu'on ne sait plus ce qui est réel et fictif. Un souhait de Serpieri pour perdre le lecteur, qui a l'effet sur moi d'un certains dégout pour le scénario de Drunna, qui ne cesse d'être trop complexe et élaboré. Les T1 et T2 restent pour moi les plus convaincants, mais aussi le T7, qui rattrapent l'ensemble de la série. Également plusieurs Hors-série avec des croquis de Serpieri qu'on prend plaisir à regarder et analyser. Le problème majeur de Druuna, c'est qu'elle semble n'avoir aucun pouvoir sur sa vie/son destin, elle est emprise de la pulsion de son narrateur (Serpieri) de lui faire vivre des choses étranges. On retrouve rapidement la femme-objet que les fantasmes alimentent. Et le T9 "Celle qui Vient du Vent" s’appuie exactement sur les mêmes travers. Les dessins sont excellents et beaux, Druuna est un objet de fantasme, mais après la lecture de la série, il ne ressort plus grand chose de sa personnalité, si ce n'est la beauté d'une déesse, d'un idéal esthétique.
Alors que les premiers tomes étaient dignes d'intérêt ce tome 8 est bien vide et uniquement rempli par la plastique de Druuna.
L'histoire est inexistante, je n'ai même pas trouvé le lien avec le tome 7.
Seuls les dessins sont superbes mais valent-ils à eux-seuls de lire cet album?
Pas sur.
A éviter sauf amateurs.
5/10.
Dans la série Drunna, tout dépend de quel point de vue on se place, soit du scénario, soit du dessin et de la "sensualité" de la belle Druuna.
Du point de vue scénario, le mieux abouti reste le premier, de l'autre point de vue, chaque album trouvera ses amateurs
Sauf dans ce dernier album, où on reste quand même sur sa faim, le scénario est assez moyen : Druuna cherche toujours à comprendre ce qu'elle fait là et une espèce d'entité essaie de recréer des humains sans émotions
Du point de vue "sensualité", quelques scènes chaudes mais Serpieri s'éloigne du côté "bête de sexe" malgré elle de Druuna et l'ambiguité qu'il avait essayer de développer jusque là retombe comme un soufflet
Il est temps qu'il s'arrête ...