Info édition : Avec jaquette illustrée avec vernis sélectif, sens de lecture d'origine (droite vers gauche) et 37 pages en couleurs. Contient les derniers chapitres et la nouvelle "Trunks the Story - Le Dernier des guerriers". En bonus, la collection des illustrations de page de titre.
Voici l’ultime volume de la saga Dragon Ball et malheureusement il est décevant même s’il parvient à relever un peu le niveau du cycle Boo. Hormis le manque de développement de la partie « aventure intérieure », cette fin comporte quelques bonnes idées. Le monologue de Vegeta est très clairement le grand moment de ce volume et clôt de façon assez élégante l’éternelle rivalité entre les 2 personnages phares de la série. De même, l’idée de faire intervenir les Terriens dans le combat et le rôle prépondérant de Mister Satan apporte un peu de renouveau assez appréciable. Autre bonne idée, l’apparition très furtive de personnages très anciens, clins d’œil sympathiques envers les fans. On pourra regretter une utilisation beaucoup trop facile et outrancière des Dragon Balls et un développement de certains personnages sur la fin qui frise parfois le ridicule. Mais le fait de conclure la série sur un Tenkaichi Budokai et le raccord symbolique avec le tout début de la série est un bel hommage à cette saga hors normes. Au final, Dragon Ball est bien sûr un classique immense, dont les héritiers se font encore connaître aujourd’hui et le feront encore pendant de nombreuses années. Malheureusement, conséquence de son succès, la série connaît une grande baisse de régime après le cycle Namek (qui aurait d’ailleurs fait une fin parfaite) pour toucher le fond lors de son dernier cycle. Reprenons donc les premiers volumes, parfaits, qui représentent ce que le shonen peut proposer de meilleur.
Avec ce 34ème tome se termine enfin le "cycle Boo" et par là-même, l'ensemble de la série DRAGON BALL. Le dernier grand combat de la série, Sangoku vs Boo, est bien mené et tient toute ses promesses : de l'action, de la tension, des retournements de situations et des imprévus salvateurs (qui aurait pensé que c'est grâce à l'action de Satan que Sangoku sauverait une dernière fois le monde ?). La série se termine qui plus est avec une fin ouverte très plaisante, sur un dernier Tournoi Mondial des Arts martiaux, et c'est avec un petit pincement au coeur que l'on referme ce volume en disant "au revoir" à tous ces personnages attachants qui auront marqué l'imaginaire collectif de tous les lecteurs de la série.
Bien qu'imparfaite à cause d'un scénario rallongé plusieurs fois et de plus en plus abracadabrant, DRAGON BALL reste une série mythique, regorgeant de très bonnes idées, d'un humour décapant et de personnages emblématiques (surtout dans les premiers volumes, sans conteste les meilleurs) qui mérite d'être lue entièrement au moins une fois dans sa vie.