Dragon Ball (Perfect Edition)
28. Tome 28
Une BD de
Akira Toriyama
chez Glénat
(Glénat Shônen Manga)
- 2013
Toriyama, Akira
(Scénario)
Toriyama, Akira
(Dessin)
<N&B>
(Couleurs)
Flamant, Aurélien
(Lettrage)
Lamodière, Fédoua
(Traduction)
11/2013 (27 novembre 2013) 208 pages 9782723493307 Format Manga 201070
Goku a jeté l'éponge et cédé sa place à Gohan, le seul guerrier capable de venir à bout de Cell, selon lui. Il faut absolument que celui-ci se mette en colère pour libérer sa puissance latente. Mais le naturel pacifique de Gohan l'empêche de laisser exploser sa rage. Cell décide donc de s'en prendre à ses amis et de les torturer, sous les yeux horrifiés du jeune garçon...
Enfin l'exaspérant "cycle des cyborgs" se termine dans ce volume-ci ! Un volume qui voit Sangohan dévoiler toute sa puissance et supplanter son père. La manière dont Gohan élimine Cell rappelle fortement la façon dont Goku s'était débarrassé de Freezer : c'est en voyant ses amis proches se faire torturer à mort que Sangohan développera toute la haine et la force qui étaient enfouies en lui, lui permettant dès lors de se débarrasser de son ennemi.
Un procédé scénaristique qui sent donc le réchauffé mais qui a le mérite de mettre fin à cet horripilant "cycle des cyborgs", marqué par une violence extrême et des combats trop surréalistes pour qu'ils soient vraiment intéressants.
Gohan est devenu surpuissant et le combat final contre Cell peut enfin débuter. Rien ne semble pouvoir empêcher Gohan de l'emporter mais son orgueil pourrait tout remettre en cause... Du combat, du combat et encore du combat dans ce volume qui clôt le cycle de Cell. Alors oui, Toriyama réutilise encore une fois la même ficelle, repousse encore une fois les limites de puissance mais tout est compensé par le grand spectacle qui nous est offert, ce sens de la mise en scène plus grandiloquent que jamais et certaines planches magistrales. Après, certains défauts sont tout de même présents, comme des facilités scénaristiques un peu trop grosses et surtout une petite pirouette bien maladroite qui rend le personnage de Goku assez antipathique et insensible, ce qui est dommage. A noter également, les 2 derniers chapitres se déroulant dans le futur de Trunks et clôturant de bien belle manière ce cycle au final assez inégal.