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Info édition : Offert avec le tome -99 Page 49 : "Une édition gratuite de cet ouvrage a été réalisée dans le cadre de l'opération "Donjon pack" 2005. Cette édition, sans code-barres, ne peut être vendue".
Potron-minet au Zenith?
Le second tome de cette série est certainement presque aussi réussi que le premier. Au delà des petites histoires qui font corps à l'intrigue principale et qui construit l'arc narratif dans sa totalité de tous les tomes, ll y a la bataille homérique (et drôle aussi) entre le personnage principal et son némésis, entre ce qu'il veut devenir et ce qu'il risque d'être dans son avenir.
Quand Jean-Michel parle quasiment par phrase courte et vulgaire, Hyacinthe est lyrique. Quand l'un agit selon son cœur, l'autre le fait pour ses intérêts. Quand l'un est d'un égoïsme crasse ( il n'a aucune sympathie, ni d'attention pour celui qui le traite comme son fils), l'autre est entouré d'amis qui le sauvent d'ailleurs sans faire exprès ( le tabac de la pipe à bon dieu) et qui construisent son avenir ( le DONJON). Quand l'un baise, l'autre est un chaste amoureux ( avec toutefois une propension aux mains baladeuses- il reste aussi un ado-). Et parce que les deux forces sont diamétralement opposés, le duel à l'épée est dantesque sur de longues planches!
Comme le premier tome, l'histoire centrale est une totale réussite de symbole et de pertinence. Les ^personnages sont extraordinairement bien écrits et le rythme, l'humour ne cessent pas une seule seconde. Le tabac qui dénude, par exemple, est une drôlerie de pertinence.
Comme le premier tome, le dessin est superbe d'ombre et de lumière, de contraste et d'émotion. Christophe Blain est un orfèvre qui construits sur les lieux multiples ( la ville, la forêt, le futur donjon), des ambiances qui racontent et approfondissent plus encore l'histoire que l'on lit. Et il suffit parfois à Blain d'un seul trait pour raconter l'émotion vécu par le personnage.
Blain est un orfèvre qui se met au service du propos intense et superbe de Trondheim et Sfar. Du grand art.
"J'ai forcé votre fenêtre pour déposer un modeste témoignage d'amour chaste..."
Attention, coup de maître! Cet album est assurément l'un des meilleurs de toute la série Donjon!
Les envolées lyriques de Hyacinthe dans cet album sont sublimes. L'humour y est désopilant. L'histoire est bien ficelée. Les scènes d'action sont prenantes. Les dialogues sont habilement écrits. Les dessins grandioses de la ville d'Antipolis la nuit ressemblent parfois à des œuvres d'art.
C'est l'un des multiples points forts de la série Potron-minet, d'ailleurs : le dessin qui raconte sa propre histoire y est plus présent.
Un album magistral.
Cet album est encore mieux que le précédent! Le dessin s'améliore ,le personnage de Hyacinthe s’étoffe (moins niais) et d’autres personnages apparaissent comme un certain Horous ,étudiant en nécromancie ainsi que Alcibiade...
On découvre également l’existence de la pipe du destin et d’autres éléments qui nous font comprendre un peu mieux les niveaux supérieurs...
Je mettrais donc un petit 18,4/20 pour cet album...
Meilleur que le précédent, même si le ton est encore un peu trop à l'eau de rose à mon goût. Les scènes de bagarre sont dynamiques et pleines de panache, et l'ambiance estudiantine de l'histoire participe de fort belle manière à l'atmosphère agréable de UN JUSTICIER DANS L'ENNUI.
Notre justicier préféré est désormais bien installé dans une situation un peu schizophrénique. Justicier la nuit, aide bourreau le jour. C'est comme ses amours, partagés entre la tueuse alexandra et la chaste Elise. Au tavers une intrigue classique (le méchant qui essaye de discréditer le gentil en s'affublant de ses oripeaux) le ton de potron minet est bien affirmé et la trame continue de se mettre en place : Hyacinthe perd petit à petit ses rêves de justice, confronté à la réalité et à sa jeunesse qui le pousse naturellement vers les tavernes, les copains, les minettes et les substances qui font rire. Il faut en effet bien que Sfar et Trondheim nous explique par quel chemin le chevaleresque Hyacinthe est devenu le gardien pingre et blasé du donjon...
Du très, très bon donjon à la sauce Blain. Indispensable donc.
Quasiment aussi bon que le premier ce qui était très difficilement réalisable. Mais pas impossible pour Blain, ce génie du dessin et de la narration. Les Potron Minet sont pour l'instant mes Donjons préférés sans compter les hors série Monsters. J'aime beaucoup le coté naif de Hyacinthe de cette époque. Blain arrive toujours a capter le coté touchant et fin de ses personnages (comme dans Isaac le pirate).