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Bon. Dans une série de plus de 50 publications, il faut bien des albums préférés comme des honnis. Et celui-ci est clairement en compétition avec les derniers du classement.
Car, ici, rien ne va. Tout est en carton pate.
Les personnages sont tous lissent autant que les comportements des automates. La bataille avec le mal absolu qui devait être dantesque est un pétard mouillé. Il y a tellement de rebondissement que c'est la tête à queue assurée dans la lecture. Et les ressorts ( du feu sacré qui ne sert à rien comme l'entité qui apparait comme par enchantement) sont des "deus ex machina" à répétitions.
Et, comme si tout cela ne suffisait pas, les dessins sont au diapason. Couleurs fades, aucune profondeur, les planches sont boursouflés de carrés, de ronds, de rectangles et de triangles pour tout mouvement et crayonné. Ces géométries en aplat constant ralentit le rythme de lecture alors que le scénario se veut rapide.
Je comprends ce choix de faire dans le naïf, comme les estampes du moyen Age dans les lignes de fuite, et le dessin d'apprentissage dans la géométrie. Nous sommes dans une genèse. Il est donc amusant de dessiner comme avant et comme au début. Mais cela ne fonctionne pas. Le parti pris est trop aux antipodes avec la série.
Et puis cette genèse est si décevante. Il y a certaines réponses en effet. Mais elles nous sont donnés rapidement et sans aucune pertinence. Certes, il y a de bons moments. Certes les repères fonctionnent parfois, mais cela ne suffit pas de surfer sur la nostalgie. C'est sans couleurs, ni relief. Sans savoir faire. Exactement comme le dessin.
Si vous êtes rendus ici dans la série, c'est que même si le chemin parcouru a été jonché de plus de questions que de réponses, vous avez persévéré en espérant un jour être illuminé. La mine d'or est ici!
Si l'album ne répond pas à tout, il répond à bien des questions que l'on avait. Des origines des automates au Mal absolu aux objets du destin à d'autres anciens porteurs de l'épée au Professeur Cormor à Vaucanson et jusqu'à l'Entité, c'est boum boum boum allez les informations on y va!
Le dessin de Stanislas est assez particulier et peu paraître assez fade, et même si ce n'est pas mon préféré, j'aime que le style se démarque sans cesse dans cette série. Sinon, l'histoire avance vite et sans temps morts.
Si on peut lui reprocher quelques détails, cet album mérite d'être lu par tout fan de la série.
Malgré les avis péjoratifs ,je trouve ce Donjon Monster assez bien même si ,c'est vrai ,la plupart des enjeux sont à peines effleurés et sont sujet à décevoir le donjon-maniaque qui l’oeil mi-clos ,la sueur perlant et la langue pendante quelques explications de plus.... en vain.
Le dessin est simpliste mais original ,il y a une recherche ,ça convenait au Perroquet des Batignolles mais pas trop à Donjon
Mais bon ,on va être gentil ,13,5/20
Le dessin sans saveur et l'histoire trop éloignée de l'univers initial n'aident pas cet album à figurer parmi les indispensables de la série, même si le scénario résoud pas mal d'énigmes formées dans les albums précédents.
Un album globalement insuffisant à mon sens.
Diantre...nous voilà au niveau -400 ! Autant dire au tout début de la gigantesque saga inventé par Sfar et Trondheim.
Ce monster s'attache à la naissance de Vaucanson. Les habitués du donjon seront ravis de connaître l'origine d'un des plus fameux porteurs de l'épée (le mal absolu) mais aussi d'apprendre l'utilité d'un des objets du destin. On croise aussi aux détours de ce tome des infos sur les automates de Vaucanson, le futur professeur Cormor...bref plein de trucs qui régaleront les fans ! Comme cela a déjà été dit Le Grand Animateur risque de ne plaire qu'aux initiés.
Le dessin de Stanislas est un peu déroutant par son côté un peu naïf, coloré, choses auxquelles on était plus habitué avec les derniers monster, mais est au final assez convaincant. Un bon monster plutôt à réservé aux fans de la série.
"Le Grand Animateur" est un livre de la série "Donjon Monsters" qui remplit parfaitement son contrat, par ailleurs plus ambitieux que le principe initial de cette sous-série du Donjon (soit "raconter une grande aventure d'un personnage secondaire de Donjon"), de construire des fondations encore plus solides à l'oeuvre démentielle de Sfar et Trondheim. Nous voici au niveau -400 (!) et nous allons assister en 48 pages au baptême de la ville Vaucanson ainsi qu'à la naissance du Mal Absolu. En passant, nous allons nous plonger dans un nouvel univers (l'effet niveau -400 !), et une vraie grande aventure complexe (qui a dit un peu trop pour 48 pages ? Ce n'est pas faux !) et riche en personnages paradoxaux et tellement humains derrière leur monstruosité, comme Sfar et Trondheim savent en construire lorsqu'ils sont au meilleur de leur forme. Seul bémol de ma part : le dessin très dépouillé de Stanislas, s'il a l'intérêt d'offrir une nouvelle perspective sur ces récits d'heroïc fantasy foisonnante, ne m'a pas vraiment plu. Et, bien sûr, un avertissement aux non-initiés du "Donjon" : il est sans doute impossible de comprendre quoi que ce soit de ce qui se passe ici si on n'a pas lu les "Donjon Zénith" auparavant !
Je trouve ce tome de Donjon Monsters globalement d'un bon niveau. Avec des dessins atypiques et plus colorés que d'habitude, j'y trouve une originalité et un trait qui ne ressemble pas aux autres tomes. Cette histoire m'a plu par sa finesse et son originalité et me rappel les premiers donjons. On y découvre l'origine de certains monstres mythiques de la série (comme "le mal absolu") et également quelques nouveaux personnages interressants. Un tome pas du tout inutile et donc indispensable.
Bon. Dans une série de plus de 50 publications, il faut bien des albums préférés comme des honnis. Et celui-ci est clairement en compétition avec les derniers du classement.
Car, ici, rien ne va. Tout est en carton pate.
Les personnages sont tous lissent autant que les comportements des automates. La bataille avec le mal absolu qui devait être dantesque est un pétard mouillé. Il y a tellement de rebondissement que c'est la tête à queue assurée dans la lecture. Et les ressorts ( du feu sacré qui ne sert à rien comme l'entité qui apparait comme par enchantement) sont des "deus ex machina" à répétitions.
Et, comme si tout cela ne suffisait pas, les dessins sont au diapason. Couleurs fades, aucune profondeur, les planches sont boursouflés de carrés, de ronds, de rectangles et de triangles pour tout mouvement et crayonné. Ces géométries en aplat constant ralentit le rythme de lecture alors que le scénario se veut rapide.
Je comprends ce choix de faire dans le naïf, comme les estampes du moyen Age dans les lignes de fuite, et le dessin d'apprentissage dans la géométrie. Nous sommes dans une genèse. Il est donc amusant de dessiner comme avant et comme au début. Mais cela ne fonctionne pas. Le parti pris est trop aux antipodes avec la série.
Et puis cette genèse est si décevante. Il y a certaines réponses en effet. Mais elles nous sont donnés rapidement et sans aucune pertinence. Certes, il y a de bons moments. Certes les repères fonctionnent parfois, mais cela ne suffit pas de surfer sur la nostalgie. C'est sans couleurs, ni relief. Sans savoir faire. Exactement comme le dessin.
Une génèse raté avec deux, trois bons moments.
Si vous êtes rendus ici dans la série, c'est que même si le chemin parcouru a été jonché de plus de questions que de réponses, vous avez persévéré en espérant un jour être illuminé. La mine d'or est ici!
Si l'album ne répond pas à tout, il répond à bien des questions que l'on avait. Des origines des automates au Mal absolu aux objets du destin à d'autres anciens porteurs de l'épée au Professeur Cormor à Vaucanson et jusqu'à l'Entité, c'est boum boum boum allez les informations on y va!
Le dessin de Stanislas est assez particulier et peu paraître assez fade, et même si ce n'est pas mon préféré, j'aime que le style se démarque sans cesse dans cette série. Sinon, l'histoire avance vite et sans temps morts.
Si on peut lui reprocher quelques détails, cet album mérite d'être lu par tout fan de la série.
Malgré les avis péjoratifs ,je trouve ce Donjon Monster assez bien même si ,c'est vrai ,la plupart des enjeux sont à peines effleurés et sont sujet à décevoir le donjon-maniaque qui l’oeil mi-clos ,la sueur perlant et la langue pendante quelques explications de plus.... en vain.
Le dessin est simpliste mais original ,il y a une recherche ,ça convenait au Perroquet des Batignolles mais pas trop à Donjon
Mais bon ,on va être gentil ,13,5/20
Le dessin sans saveur et l'histoire trop éloignée de l'univers initial n'aident pas cet album à figurer parmi les indispensables de la série, même si le scénario résoud pas mal d'énigmes formées dans les albums précédents.
Un album globalement insuffisant à mon sens.
Diantre...nous voilà au niveau -400 ! Autant dire au tout début de la gigantesque saga inventé par Sfar et Trondheim.
Ce monster s'attache à la naissance de Vaucanson. Les habitués du donjon seront ravis de connaître l'origine d'un des plus fameux porteurs de l'épée (le mal absolu) mais aussi d'apprendre l'utilité d'un des objets du destin. On croise aussi aux détours de ce tome des infos sur les automates de Vaucanson, le futur professeur Cormor...bref plein de trucs qui régaleront les fans ! Comme cela a déjà été dit Le Grand Animateur risque de ne plaire qu'aux initiés.
Le dessin de Stanislas est un peu déroutant par son côté un peu naïf, coloré, choses auxquelles on était plus habitué avec les derniers monster, mais est au final assez convaincant. Un bon monster plutôt à réservé aux fans de la série.
"Le Grand Animateur" est un livre de la série "Donjon Monsters" qui remplit parfaitement son contrat, par ailleurs plus ambitieux que le principe initial de cette sous-série du Donjon (soit "raconter une grande aventure d'un personnage secondaire de Donjon"), de construire des fondations encore plus solides à l'oeuvre démentielle de Sfar et Trondheim. Nous voici au niveau -400 (!) et nous allons assister en 48 pages au baptême de la ville Vaucanson ainsi qu'à la naissance du Mal Absolu. En passant, nous allons nous plonger dans un nouvel univers (l'effet niveau -400 !), et une vraie grande aventure complexe (qui a dit un peu trop pour 48 pages ? Ce n'est pas faux !) et riche en personnages paradoxaux et tellement humains derrière leur monstruosité, comme Sfar et Trondheim savent en construire lorsqu'ils sont au meilleur de leur forme. Seul bémol de ma part : le dessin très dépouillé de Stanislas, s'il a l'intérêt d'offrir une nouvelle perspective sur ces récits d'heroïc fantasy foisonnante, ne m'a pas vraiment plu. Et, bien sûr, un avertissement aux non-initiés du "Donjon" : il est sans doute impossible de comprendre quoi que ce soit de ce qui se passe ici si on n'a pas lu les "Donjon Zénith" auparavant !
Je trouve ce tome de Donjon Monsters globalement d'un bon niveau. Avec des dessins atypiques et plus colorés que d'habitude, j'y trouve une originalité et un trait qui ne ressemble pas aux autres tomes. Cette histoire m'a plu par sa finesse et son originalité et me rappel les premiers donjons. On y découvre l'origine de certains monstres mythiques de la série (comme "le mal absolu") et également quelques nouveaux personnages interressants. Un tome pas du tout inutile et donc indispensable.