Donjon Antipodes +
10000. Rubéus Khan
Une BD de Trondheim, Lewis et Vince chez Delcourt - 2020
09/2020 (02 septembre 2020) 46 pages 9782413016861 Format normal 401691
Pour lutter contre l'invasion des démons géants surgis des entrailles de Terra Amata, l'oncle de Robert a créé une usine de robots géants prêts à les affronter. Robert, lui, est gardien de nuit dans cette usine. Un travail plutôt tranquille jusqu'au jour où il est accusé de sabotage. Mais le jeune homme est bien décidé à faire la lumière sur son innocence.
Et voici une nouvelle série à 10000 albums de "Cœur de canard". Les auteurs aiment à multiplier les univers même si celui-là est loin de Donjon. Mais comme tout album, il faut les lire avec un regard neuf presque naïf à l'univers pour les saisir et passer un agréable moment de lecture.
Ici l'univers est industriel. Les automates de Vaucanson sont remplacés par des robots empruntés aux Kaîju japonais. Mais si l'emprunt de cet univers est inspiré aux mangas robotiques, les décors sont d'un parisien à la Tardi. Il me rappelle "Avril et le monde truqué" très américanisé avec du "Métropolis" de Fritz Lang pour le nouveau Donjon qui est à la fois la demeure des Vaucanson et l'usine des robots. On est en plein monde supra industriel.
Y-at-il des correspondances avec l'univers Donjon? Nullement bien qu'il y ait des allusions par ci et par là. Robert de Vaucanson est rouge avec un surnom qui fleure bon le grand Khan. Il y a aussi les automates donc qui sont désormais des robots. Et pis c'est tout.
Cette série pourrait donc n'avoir rien à voir avec le Donjon dont elle est affiliée mais je doute que les auteurs en reste là et c'est en cela que ce nouvel univers est savoureux. Cela va venir. Il ne peut en être autrement.
Malgré tout, cette introduction est bougrement fraiche. Toutes les inspirations des auteurs y sont mis pèle mêle avec panache et un certain bonheur. L'univers carcéral, la mafia, une civilisation mortifère et tyrannique sont autant de thématiques qui rythment diablement la narration. Et le nouveau personnage principal ainsi que les secondaires sont, comme toujours, bougrement bien écrit dans leurs schémas psychologiques.
De plus, Vince fait un joli travail d'illustration. L'univers Disney dans un univers violent, voila ce qu'il nous propose. Les décors sont souvent réussis, la technologie aussi. Il y a de vrais cases lyriques ( tel que l'évasion) et des moments de violences inouïes édulcorés par le personnage de Jo-Mimi si drôle dans son incapacité à comprendre ses gestes de morts. Vince colle bien à ce nouvel univers. Qui l'aurait cru.
Bref, la narration est limpide, fluide. Les scènes de combats bien illustrés. La rythmique est soutenu par tant de thématiques. Et tout a un sens . C'est réussi et ça donne envie de connaitre la suite avec l'espoir que cela se connecte avec l'univers Donjon.
Une introduction réussie.
Et voici une nouvelle série à 10000 albums de "Cœur de canard". Les auteurs aiment à multiplier les univers même si celui-là est si loin de Donjon.
Ici l'univers est industriel. Les automates de Vaucanson sont remplacés par des robots emprunté aux Kaîju japonais. Mais si l'emprunt de cet univers est inspiré aux mangas robotiques, les décors sont d'un parisien à la Tardi. Il me rappelle "Avril et le monde truqué" très américanisé avec du "Métropolis" de Fritz Lang pour le nouveau Donjon qui est à la fois la demeure des Vaucanson et l'usine des robots. On est en plein monde supra industriel.
Y-at-il des correspondances avec l'univers Donjon? Nullement bien qu'il y ait des allusions par ci et par là. Robert de Vaucanson est rouge avec un surnom qui fleure le grand Khan. Il y a aussi les automates donc qui sont désormais des robots. Et pis c'est tout.
Cette série pourrait donc n'avoir rien à voir avec le Donjon dont elle est affiliée mais je doute que les auteurs n'en reste pas là et c'est en cela que ce nouvel univers est savoureux. Cela va venir. Il ne peut en être autrement. Sinon, cela n'aurait aucun sens contrairement à "Antipodes -" qui, elle, a du sens.
Malgré tout, cette introduction est bougrement fraiche. Toutes les inspirations des auteurs y sont mis pèle mêle avec panache et un certain bonheur. L'univers carcéral, la mafia, une civilisation mortifère et tyrannique sont autant de thématiques qui rythme diablement la narration. Et le nouveau personnage principal ainsi que les secondaires sont, comme toujours, bougrement bien écrit dans leurs schémas psychologiques.
De plus, Vince fait un joli travail d'illustration. L'univers Disney dans un univers violent, voila ce qu'il nous propose. Les décors sont souvent réussis, la technologie aussi. Il y a de vrais cases lyriques ( tel que l'évasion) et des moments de violences inouïes édulcorés par le personnage de Jo-Mimi si drôle dans son incapacité à comprendre ses gestes de morts. Vince colle bien à ce nouvel univers. Qui l'aurait cru qu'il puisse.
Bref, la narration est limpide, fluide. Les scènes de combats bien illustrés. La rythmique est soutenu par tant de thématiques. Et tout a un sens . C'est réussi et ça donne envie de connaitre la suite avec l'espoir que cela se connecte avec l'univers Donjon.
Une introduction réussie.
Et l'on passe du passé lointain au futur lointain! Mais décidément, les deux premiers Antipodes ne me convainquent pas totalement.
Cette fois-ci, notre héros Robert est un descendant des Vaucanson. Lorsqu'il tombe victime d'un coup monté, il cherchera à se venger et à retrouver son fils. Le mélange de traditionnel fantaisiste au futuriste robot manga dans une ambiance grande ville moderne des États-Unis est assez intéressant - on a un peu de tout : prison, mafia, enquête, bagarres... Malheureusement le tout demeure assez superficiel. L'humour n'est également pas le plus futé que l'on a vu dans la série jusqu'à maintenant.
D'autres connexions aux époques antérieures sont aussi présentées sans aucune explication - par exemple le nom de Rubéus Khan que se donne Robert. Pourquoi? D'où le prend-il? Quel rapport?
Quoi qu'il en soit, je crois qu'Antipodes + a du potentiel, et ultimement j'ai hâte de voir comment ça va se développer.
Un album surprenant qui nous envoie dans le futur de la série.
On se prend au jeu de l'histoire et des personnages... mais ce tome n'apporte rien à la série-mère.
Vince relance la série avec un dessin magnifique tandis que Sfar et Trondheim nous livrent une histoire à mi-chemin entre Donald et Tank Girl... Indispensable
L'album a le mérite de plonger DONJON dans une nouvelle ambiance : celle des polars noirs, dans une atmosphère urbaine new-yorkaise mâtinée de science-fiction, avec des robots géants et des engins futuristes en tout genre. Si découvrir DONJON sur ce nouveau terrain apporte un vent de fraîcheur certain à la série, en contrepartie il est décevant de lire une histoire éloignée à 10 000 (c'est le cas de le dire) de l'univers initial, décrit à travers les trois époques fondatrices (Potron-Minet, Zénith et Crépuscule). Certes, il y a dans cet album de la baston à gogo et de l'humour, mais ça reste bien éloigné de ce que l'on connaît de DONJON.
En outre, le dessin de Vince n'est pas vraiment ma tasse de thé : trop basique et trop imprécis à mon goût, manquant qui plus est de personnalité.
Bref, ce RUBEUS KHAN m'a laissé sur ma faim même si je décèle quand même un certain potentiel à cette nouvelle série. A suivre.