Django Unchained
Une BD de
Quentin Tarantino
et
Guéra, R.M.
chez Urban Comics
(Vertigo Deluxe)
- 2014
Tarantino, Quentin
(Scénario)
Guéra, R.M.
(Dessin)
Zezelj, Danijel
(Dessin)
Cowan, Denys
(Dessin)
LaTour, Jason
(Dessin)
Brusco, Giulia
(Couleurs)
Villarrubia, José
(Couleurs)
Hudlin, Reginald
(Autres)
01/2014 (24 janvier 2014) 272 pages 9782365773867 Format comics 206917
1858, sud des États-Unis. Le Dr King Schultz, ancien dentiste devenu chasseur de primes, fais l’acquisition de Django, un esclave à qui il propose un marché : l’aider à capturer les frères Brittle en échange de sa liberté. Tandis que les deux hommes entament leur traque, Django ne perd pas pour autant de vue sa principale préoccupation. Dès qu’il sera libre, il partira à la recherche de sa femme, vendue comme esclave à un riche propriétaire terrien du Mississippi.
Django est pour moi la quintessence du western moderne. Quentin Tarantino a réussi a ressusciter le genre pour lui apporter un nouveau souffle et surtout une dimension nouvelle et originale. Le film est un monument que je préfère nettement aux films d'antan n'en déplaise aux vieux nostalgiques et jeunes suiveurs. Que dire de cet humour parodique souvent audacieux ? Oui, c'est son film le plus abouti car le plus cohérent. C'est le genre de film qui nous fait aimer le cinéma.
Tarantino nous livre sa version en bd. Il est vrai que le passage à ce format n'est pas sans perte. On ne retrouve plus l'humour des situations, le sadisme ainsi que le raffinement. Par contre, c'est compensé par de petites scènes inédites qu'il n'a pu mettre dans son film faute de temps. Les fans pourraient être contents mais c'est un peu comme les bonus de nos blu-ray à savoir totalement dispensables.
Pour le reste, le récit de cette vengeance demeure spectaculaire car avec le souffle d'un génie.
Adaptation fondamentalement décevante. Et je n'ai même pas vu le film! La narration est parfois franchement pesante, particulièrement au niveau de certains passages explicatifs particulièrement mal écrits. Mais j'aurais pu passer outre. La goutte d'eau est le dessin: On oscille entre Guera qui est très bon, comme d'habitude, Zezelj fait le boulot mais sans génie et Cowan qui touche le fond. Encore une série où l'éditeur n'a pas su gérer les délais (les épisodes US sont passés de 5 à 6 puis 7) et a fini par sortir un truc bancal à n'importe quel prix, notamment en mélangeant 3 dessinateurs aux styles et aux niveaux trop dissemblables pour espérer que la sauce prenne.