Le diable des sept mers
2. Seconde partie
Une BD de Yves H. et Hermann chez Dupuis (Aire Libre) - 2009
01/2009 46 pages 9782800143569 Grand format 83134
Les autorités sont stupéfaites. Les corps de Murdoch et de ses acolytes ont disparu. Plus de pendus, plus de cadavres… Même le navire du pirate a disparu de la rade. Une course poursuite s’engage donc pour retrouver ceux qui ont osé bafouer la loi. Pendant ce temps, l’Iguane et ses compagnons pensent avoir trouvé le trésor du Diable des Sept Mers. Ils vont pourtant vite déchanter. Les richesses amassées par le capitaine Murdoch restent introuvables. Et puis, d’ailleurs, est-il bien prudent de vouloir s’accaparer les trésors d’un homme qui, même... Lire la suite
Etre un "fils de" n'est sans doute pas facile, et l'on ne peut que respecter la volonté d'Hermann et de son fils Yves H de travailler ensemble. Mais les scénarios du fils donnent de plus en plus le sentiment qu'il aurait dû s'inventer une autre vocation... Les précédentes collaborations du duo donnaient déjà l'impression pénible qu'Hermann aurait fait beaucoup mieux tout seul. Il faut se souvenir en effet que ce grand dessinateur est aussi - ou du moins a été - un grand scénariste. Que l'on se souvienne en particulier de l'intensité et du dépouillement qui caractérisaient l'intrigue de Caatinga... Le Diable des sept mers semble à l'inverse rédigé par un enfant qui accumule les rebondissements invraisembables et croise les intrigues au point de les rendre incompréhensibles. Les personnages se succèdent, tous inintéressants, et le lecteur cherche en vain à la lecture de ces deux tomes une esquisse de fil directeur. Les dialogues auraient pu sauver l'album du naufrage, mais ils sont eux-mêmes d'une platitude consternante.
Le plus triste est que les travaux de cet improbable duo se multiplient ces derniers temps, et que le fils souhaite s'emparer des grandes séries longtemps dessinées par le père. Ainsi, après avoir repris Bernard Prince, Yves H voudrait paraît-il inciter Papa à donner une suite aux aventures de Comanche. Il faut espérer, pour eux comme pour nous, que d'ici là le fiston aura enfin trouvé sa propre voie.
Ce diptyque est a en pleurer, oui le dessin d'Hermann est superbe, les ambiances inoubliables, etc... Mais le scénario est nul, cela part dans tout les sens, il n'y a aucun véritable fil conducteur, les personnages sont pas attachants pour deux sous.
Pour moi cet album est à éviter, sauf si on veut se faire plaisir et admirer les chef d'œuvres de Hermann Sénior.
Ce second opus est de la veine du précédent pour ce qui concerne la mise en image, du très bon Hermann. Mais l'histoire est trop délirante avec des rebondissements incessants totalement incroyables et avec trop de personnages multiples et interchangeables pour qu'on s'attache. Cela reste un superbe objet à savourer comme une œuvre d'art en regrettant que le scénario ne soit pas un peu plus dépouillé.
Comme le premier tome, je suis sous le charme. Hermann est au top réellement ici. Quelles couleurs!!!!!!!!!! On continue sur la fin fantastique du tome 1 et même s'il n'y a pas révolution dans ce dyptique, c'est suffisamment bien fait, fluide, avec des personnages bien campés et un dessins sublime, pour emporter l'adhésion.
Cette suite est pour ma part tout aussi réussi que la première partie.
Il faut dire que c'est toujours un plaisir de retrouver Hermann au dessin.
L'histoire est spéciale, mais je l'ai bien aimé.
A quand le prochain Jeremiah?
Le dessin est impeccable, comme d'habitude avec Hermann, mais le scénario n'est pas à la hauteur, trop convenu, et de plus truffé de quelques invraissemblances : qu'est-ce qui justifie la résurrection de Lord Somerset, disparu sous les décombres de sa plantation ? Pourquoi le héros a-t-il perdu sa jambe de bois à la fin du récit ? Une histoire aux relents fantastiques n'autorise tout de même pas n'importe quel écart au niveau du scénario... Bref, une demi-déception.