Info édition : Contient Devolution (2016) #1-5. En fin de recueil, carnet de croquis (16 pages) et script du #1 (19 pages).
Info édition : Tirage limité à 200 exemplaires. Contient Devolution (2016) #1-5. En fin de recueil, carnet de croquis (16 pages) et script du #1 (19 pages).
« Dévolution » de @Remender (Rick Remender), Jonathan Wayshak et Jordan Boyd chez @GlenatComics
Synopsis :
"Et si le futur ressemblait à notre passé ?
Dans le futur, suite à l’épidémie d’un mystérieux virus, toutes les créatures sur Terre ont « dévolué », plongeant la planète entière dans une nouvelle Préhistoire. Toute trace de civilisation a disparu, et les cités humaines ne sont plus que des territoires hostiles dominés par néandertaliens à dos de mammouths, tigres à dents de sabre et autres insectes géants anthropophages. Seule une poignée d’êtres humains semble avoir gardé ses capacités intellectuelles. Parmi eux, Raja va se lever pour combattre et trouver un antidote pour faire rentrer son espèce sur les rails d'une nouvelle évolution. Mais avant cela, elle va devoir traverser les terres désolées pour convaincre les dernières poches d’humanité de la rejoindre dans sa quête... et surtout survivre aux brutes nazies qui les contrôlent par la peur !"
Scénario : Rick Remender ;
Dessins : Jonathan Wayshak ;
Éditeur : Glénat Comics ;
Prix : 20,00 € (édition collector) ; 17.50 € (édition classique) ;
Commandez-le sur Glénat Comics ou sur Excalibur Comics ou sur Original Comics.
Bienvenue dans un monde où tous les êtres humains ont "devolué". Le monde tel que nous le connaissions est revenu à l'âge des hommes de cro-magnon, conséquence d'un virus qui s'est répandu et à infecté toute l'humanité. Toute l'humanité, presque, car quelques poches de Sapiens (humains non devolués) survivent tant bien que mal dans ce mode dévasté. C'est là que nous retrouvons notre héroïne, Raja, qui s'est mise dans la tête de trouver le moyen de changer les choses et de remettre tout en ordre. Dans sa quête solitaire, elle va devoir lutter contre la faune, qui a repris ses droits, les "dévolués", qui se déplacent à dos de Mammouths, mais également contre ses semblables. Justement, suite à une rencontre fortuite, elle va se retrouver aux prises avec une bande dirigée par un taré du nom de Gil, mixe entre un nazi et une grosse brute au crâne plus vide que celui du moule morte. Dirigeant cette communauté d'une main de fer et faisant des donzelles ses pouliches reproductrices, il va essayer d'enfermer Raja afin de la rajouter à son harem. Mal lui en a pris, car la demoiselle en question va tout faire pour se faire la malle et entraîner par la même occasion ceux de sa bande qui veulent s'échapper, de la plus brutale et sanglante des façons. Dans leur fuite éperdue, nos braves suicidaires vont avoir mal à partie avec Gil et ses sbires, une araignée titanesque et des cro-magnons, plus brutales que jamais. Suite à de nombreuses péripéties et de nombreux morts, notre Raja découvrira un terrible secret sur les origines du malheur survenu à toute l'humanité entière, mais je ne vous en dis pas plus.
La suite de la chronique ici :
https://wordpress.com/post/yradon4774.wordpress.com/1831
Moui… Alors, bon, oui, mais non. Plutôt non…
D’accord, y’a plein de trucs sympas.
Les dessins, types Comics, sont bourrés d’énergie, de nerf, de traits dynamiques assez réussis (même si j’ai un peu de mal avec les visages féminins).
L’ambiance est excellente, entre post-apocalypse et… Euh… Ben post-apocalypse, mais j’ai plusieurs films qui me viennent, du zombi à Mad Max…
Bref, l’ambiance fonctionne.
Le retour au « préhistorique » avec un virus devant supprimer la croyance en Dieu, bon, déjà, là, je marche plus trop… C’est assez tiré par les cheveux et très « prétexte », genre, « eh, on dirait que des gens feraient un vaccin qui feraient que les gens redeviendraient préhistoriques avec des bêtes qui auraient plein de dents ». Pourquoi ? Ben pourquoi pas…
Bon.
Mais du coup, le final est aussi pauvre que le début…
Toute la partie centrale, qui n’est qu’une sorte de fuite en avant, une poursuite gentil/méchant, fonctionne plutôt bien.
Mais elle est entourée, au début et la fin, de raison ultra tordues pour justifier le tout, sans véritable fin, e qui donne à l’ensemble un côté plus que bancal, une sorte de truc où les types avaient envie de s’éclater avec le milieu sans trop chercher de bonnes explications pour y arriver…
Passable.
L'idée est très intéressante mais la réalisation un peu expédiée...
Beaucoup de raccourcis et de facilités dans cette narration.
Un moment sympathique mais sans plus.
Encore un super Comics signé Remender. Même si le déroulement de l'histoire n'a rien de vraiment surprenant l'idée de cette dévolution est super intéressante. Les rebondissements sont multiples, notamment dans le dernier chapitre. Les personnages sont tous bien différents dans leur traits et leur caractère, et tout particulièrement l'imposant Gilbert, la brute nazie, qui à lui seule justifie toute l'horreur de l'être humain.
Le dessin est très atypique car il est volontairement très sale, très brouillon pour appuyer encore plus le contexte dans lequel se déroule l'histoire. Néanmoins il reste très lisible et très beau, notamment dans les décors ou les plans larges.
Tout ce mélange donne un One Shot vraiment très divertissant qu'il ne faut pas louper.