. Made in England | foune5254 | Très bon état | 7.50€ |
Info édition : Contient les épisodes US "Desolation Jones: Made in England" #1-6. Couverture à rabats. Un marque-page détachable est fourni en fin de volume, accolé au rabat. L'ISBN indiqué dans le volume est incorrect (978-2-84538-928-0) ; celui noté ici est celui déduit du code-barres du 4e plat.
Warren Ellis est vraiment un excellent scénariste. J'ai troué ça vraiment mortel !
En gros l'histoire : Michael Jones (ni l'athlète, ni le guitariste, ni Mike Jones) est un agent des services secrets britanniques, tellement alcoolique qu'il est retiré du terrain et désigné volontaire pour un programme spécial appelé Desolation. Il en ressort après un an de torture complètement ravagé (il ne supporte plus la lumière, dort à peine, ne ressent plus rien pour personne) et assigné à résidence à Los Angeles. De là bas, il devient détective privé mais n'officie que dans un cadre où il y a intervention des services secrets (il ne veut pas que d'autres subissent le même sort que lui). Et ils sont plusieurs dans son cas, tous aussi tordus les uns que les autres (entre son pote qui est obligé d'aller bouffer des protéines à même la vache dans les champs, celle qui émet des phéromones de peur et celle qui construit des robots explosifs, ça donne un sacré casting d'ex-agents secrets sujets à des expériences).
Un ancien aventurier, pornographe assumé, demande à Jones de lui récupérer des films porno tournés par Hitler dans son bunker qu'on lui a volé mais bien évidemment, tout est histoire de faux semblants.
L'atmosphère est mortelle (bravo au dessin de Williams dont la technique change selon les phases - passé, action...), l'humour noir omniprésent, les dialogues très réussis et l'univers parallèle très prenant.
Excellent ! Dommage que la suite ne tarde...
Michael Jones, ancien agent du MI6 est le seul survivant du test "désolation jones", orchestré par ses ex-employeurs. Il est depuis, assigné à résidence à LA, sorte de ville prison pour les anciens agents de tous bords. Ce premier story arc est une vraie réussite : on retrouve l'écriture fine et acerbe de Ellis et le magnifique dessin de JH William III. Jones évolue dans un monde plein de vices, de déchéance et Ellis prend un malin plaisir à s'attarder sur les différentes catégories sociales pour en dresser un regard froid et sans concession.
Si vous avez aimé Transmetropolitan, alors Désolation Jones est fait pour vous, et inversement.
Juste une chose, vivement la suite (si possible).