Le dernier dragon
1. L'Œuf de Jade
Une BD de
Jean-Pierre Pécau
et
Léo Pilipovic
chez Delcourt
- 2019
Pécau, Jean-Pierre
(Scénario)
Pilipovic, Léo
(Dessin)
Thorn
(Couleurs)
Jalin, Vianney
(Lettrage)
Blanchard, Fred
(Couverture)
Pinson, Ugo
(Couverture)
01/2019 (06 février 2019) 56 pages 9782756080864 Grand format 354419
1499 en Orient, deux pilleurs violent un cimetière de dragon pour en ramener un œuf. L’espèce, en voie d’extinction, est recherchée pour le commerce de l’animal dressé au combat ou pour la glande située dans sa tête et assurant un immense pouvoir à qui sait l’exploiter. À l’autre bout du monde, Jeanne prépare le dragon de la dragonnière Umas. Cette dernière part à la recherche de cet œuf volé.
Je suis d'accord avec BDADOC32, c'est le bazar concernant les prénoms, dans ce tome 1.
Mais le plaisir de lecture, de belles images, un graphisme assez bluffant, m'ont fait occulter les défauts mineurs.
J'ai bien accroché, et je trouve certains avis assez durs, pour une série qui fera du bien aux amateurs de "game of thrones".
Quel dommage ! L'imbroglio, le cafouillage, la raté des noms des dragonnières perturbe fortement la lecture :
- Page 14 et 15, UMAS est la dragonnière brune et STALI (sa soeur, la blonde) est annoncée comme étant en Bourgogne.
- Page 26, Jeanne l'écuyère voyage avec UMAS (la brune).
- Page 40, la brune (sensée être UMAS) demande si UMAS (sa soeur) est arrivée...Donc STALI est devenue UMAS et vice versa...
- Page 46, la brune est appelée STALI...
C'est un sacré Bazar (et je reste poli). N'y a-t-il personne qui relise les BD chez Delcourt pour éviter ce type d'erreur.
Dommage car le scénario est bien en place, l'intrigue est là avec plusieurs acteurs intéressants à suivre.
Delcourt/Soleil sont familiers des séries fantasy, tellement qu'on se demande parfois comment ces dizaines de créations trouvent leur lectorat. C'est donc sans beaucoup d'attentes que j'ai entamé cet album doté d'une très belle couverture. Et heureusement, on trouve régulièrement dans ce genre hyper-balisé de très bonnes surprises dont Le dernier dragon fait partie! Dans une Europe de la Renaissance et des cités-Etat italiennes les dragons n'ont pas disparus. Ils sont protégés par on ordre de dragonnières descendant d'Eve et que de plus en plus de puissances politiques souhaiteraient voir disparaître à mesure que le nombre de dragons faiblit et le pouvoir de l'ordre avec. Car le crane de ces bêtes ancestrales renferme une pierre aux propriétés fantastiques que des chasseurs tentent de posséder au péril de leur vie... Outre les dessins très agréables de Léo Filipovic, le scénario de Pécau a l'originalité de transposer cet élément de fantasy dans un contexte historique bien connu, semant les premières pierres d'une intrigue géopolitique où dragons et dragonnières seront les derniers gardiens d'une ère qui s'éteint. Cet album parvient en 64 pages à poser un contexte, des personnages charismatiques et un univers très solides tout en offrant de l'action et le côté épique de toute BD grand public. Un des succès d'aventure de 2019 à prévoir.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2019/03/19/bd-en-vrac-4
Hormis la scene d'ouverture qui, bien menée, m'avait incité à acheter cet album, tout le reste du récit croule sous les péripéties convenues, les dialogues paresseux, les actions vues et revues un millier de fois ailleurs, des intrigues dont j'ai cherché en vain l'intérêt et le mystère, bref j'ai été royalement déçu par le scénario au point que, passé le premier tier, l'unique intérêt de ma lecture consistait à ne pas refermer l'album avant d'en avoir lu la dernière page (au terme de laquelle l'ennui m'avait définitivement vaincu).
C'est dommage car le dessin, très agréable et soigné, promettait une série de qualité.
Un peu déçu par cet album. L'histoire est intéressante, assez bien construite et possède beaucoup de références historiques et géographiques authentiques.
Le dessin est lui aussi assez bon et retranscrit bien l'époque dans laquelle se déroule l'histoire.
En revanche, il y a plusieurs points négatifs au niveau des dialogues et des textes. A plusieurs reprises, on trouve des "ma couille", "ma gueule"... On se croirait dans le film "Les visiteurs"... L'histoire perd en crédibilité...
Les 2 passages où il y a le groupe de mercenaires sont remplis de lourds dialogues qui n'apportent rien à l'histoire. Ils sont complètement inutiles. L'auteur aurait pu concir tout ça pour aller à l'essentiel et ainsi ne pas perdre en fluidité de lecture.
En 4éme de couverture, il est bien indiqué qu'il y a d’un coté la dragonnière Umas et de l'autre la dragonnière déchue Stali. Ces 2 protagonistes sont bien identifiées jusqu'à la page 40 où tout d'un coup Umas devient Stali et Stali devient Umas. Cet échange est toujours présent en page 46, puis en page 47, les 2 prénoms sont à nouveau échangés comme au début de l’histoire....
Bref on n'y comprend rien, le lecteur est perturbé, ne sait plus qui est qui. Cette simple et toute petite erreur au niveau des prénoms, a eu pour moi de graves conséquences de compréhension et de fluidité de lecture. C'est bien dommage ...
Malgré tout cela, je ne m'en fais pas trop. Avec Pécau au scénario les séries commencent souvent avec une note de 3 et beaucoup de remarques pour finir avec un 4 ou un 5 et un album totalement abouti.
Attendons le second en fin d'année pour voir ce qu'il en sera....
Waouh ! J’ai adoré cet album que ce soit le graphisme ou le scénario. Je l’ai avalé d’une traite pour me dire à la fin, quoi ? Déjà fini !
Que va devenir Duncan ce voleur d’œufs de dragons sans foi ni loi ? Quel est l’avenir de la Dragonnière Umas condamnée à devenir une Drac après la mort de son Dragon ? Quels méfaits préparent Torque et la sorcière Drac Draga ? Comment va réagir le pape après l’intervention de Stali de Markiate et les flammes de son Dragon contre les florentins ? A quel avenir doit prétendre la petite Jeanne ? Quel perversités liées à la Dragonite vont encore surgir ?
Des tonnes de questions surgissent à la fin de ce premier tome qui m’a vraiment enthousiasmé. Une multitude de personnages pour une histoire passionnante d’une fluidité remarquable.
Un superbe travail du dessinateur Léo Pilipovic surtout dans les expressions des visages où l’on peut percevoir l’âme (je sais c’est un bien grand mot) des protagonistes. J’ai trouvé la mise en couleur de Thorn de très haute qualité.
J’attends la suite avec grande envie !