Den (Delirium)
1TLCof. Den - Neverwhere
Une BD de
Richard Corben
chez Delirium Editions
(EDITION BRUTE)
- 2023
Corben, Richard
(Scénario)
Corben, Richard
(Dessin)
Corben, Richard
(Couleurs)
Villarrubia, José
(Autres)
10/2023 (18 octobre 2023) 112 pages 9782493428318 Grand format 503293
Epuisé depuis le début des années 1990 mais jamais réédité depuis à la demande de son auteur, DEN, œuvre visionnaire hallucinée, revoit enfin le jour dans une version intégralement restaurée à partir des originaux ! C'est un évènement pour tous les fans de BD de fantasy et les amateurs de Richard CORBEN : après plus de 30 ans d'indisponibilité, DEN, l'oeuvre culte publiée en France dans les pages de Métal Hurlant à partir de 1975 qui a révélé au monde de la BD le talent unique de son auteur, fait enfin son grand retour. L'intégralité de cette œuvre,... Lire la suite
En entrant dans Neverwhere par la lecture, vous embarquez dans un univers visuel hors norme. Psychédélique et naturaliste à la fois, les pastels et les couleurs mais aussi les mouvements et les corps sont de toute beauté! C'est cela Richard Corben chez qui les corps sont toujours nus avec des poitrines imposantes tout autant que les pénis. La narration visuelle est dantesque, époustouflante et ces couleurs,
Et, bon dieu de bon dieu, ces couleurs!!!!!
Question scénario, Richard Corben suit sa la libre envie de se porter là ou il le souhaite. Rien n'est définit. Corben ne s'est pas ou il va et s'en fiche. Si les corps sont libres de tissus et d'entrave sexuelle, si les couleurs se mélangent dans les décors exprimant les émotions viscérales de l'histoire, l'histoire est libre d'aller ou bon lui semble. Et, curieusement malgré ce parti pris libertaire, le scénario est bougrement classique avec des princesses à sauver, des héros classiques, des méchants vraiment méchants....Certes, il y a parfois des sous intrigues surprenantes mais la trame principale est, malgré les dessins et le ton, une quête standard. Et ce n'est pas grave tout ça, parce que c'est bien tout de même car 68, malgré tout, n'est pas loin, bien percutant. Les multiples scénettes se font lien les unes aux autres et ce qui est raconté l'est parfaitement bien.
Et la suite, dans mes souvenirs, sera mieux encore.
Une oeuvre majeure du 9ème art chez les ricains