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Il y a des auteurs de l'ancienne génération qui sont incontestablement reconnu par tout l’establishment mais que je n'arrive pas à apprécier leur travail. C'est ainsi et je l'assume.
Au niveau du dessin, c'est toujours aussi statique et comme figé dans le marbre. Cela fait peur. Les expressions des visages sont souvent vides, voir indéchiffrables.
Par ailleurs, ce "destin exceptionnel d'une jeune fille" est loin de celui de notre bien-aimée Sissi ! Peut-on seulement aimer une bd si le personnage principal vous paraît totalement insipide ? C'est juste une question que je me pose.
Pourtant, il s'agit d'une pauvre orpheline encline à la solitude qui a dû subir l'enseignement des bonnes sœurs. Cela aurait dû m'émouvoir et ce n'est pas le cas faute à un graphisme impersonnel et à un scénario beaucoup trop conventionnel pour me plaire et me séduire. J'ai franchement eu une impression de vide. Cela pêche dans la réalisation.
On peut passer totalement au travers de cette lecture datant tout de même de 1980 qui ne restera pas gravée dans les mémoires.
Nous suivons la vie d'Aline qui traverse une partie de la deuxième moitié du XXème siècle.
Elle représente les femmes de cette époque, entre l'enfermement par les carcans de la société masculine et la libération des mœurs.
Cette orpheline de la guerre d'Indochine, nous fais voyager entre l'Afrique post-coloniale, les mouvements révolutionnaires comme à Cuba, le rêve américain avec Hollywood, le métro-boulot-dodo parisien...
Un album intéressant qui peut être vu comme une fable moderne.
Souvent ratés les dessins d'Annie Goetzinger, c'est une blague ? La demoiselle de la légion d'honneur s'ennuie comme Mme Bovary. Et les auteurs réussissent à nous faire suivre cette femme au plus près, sans concessions. Elle traverse un demi siècle de guerre, de remous politiques et de libération de la femme comme un témoin, sans engagement tout d'abord parce que ne disposant pas des clés. Et puis elle prend part aux événements. Goetzinger est un grand auteur de BD injustement sous-estimé.
Aline a perdu son père soldat à Dien Bien Phu, puis sa mère dans un attentat quelques jours plus tard. Une vague tante la colle dans une institution pour "jeunes filles", cette fameuse écolde de la légion d'honneur que Violette Leduc (si je me souviens bien) a copieusement vomi.
Commence un récit qui va l'entraîner dans les brad d'un beau militaire de carrière, noble de surcroît. Et malgré les péritpéties Aline va vivre une vie vide de sens mais pleine d'ennui. A ce titre l'album est très réussi puisque c'est l'impression globale qui s'en dégage.
Une fois n'est pas coutume même les dessins d'Annie Goetzinger sont souvent ratés.
Il y a des auteurs de l'ancienne génération qui sont incontestablement reconnu par tout l’establishment mais que je n'arrive pas à apprécier leur travail. C'est ainsi et je l'assume.
Au niveau du dessin, c'est toujours aussi statique et comme figé dans le marbre. Cela fait peur. Les expressions des visages sont souvent vides, voir indéchiffrables.
Par ailleurs, ce "destin exceptionnel d'une jeune fille" est loin de celui de notre bien-aimée Sissi ! Peut-on seulement aimer une bd si le personnage principal vous paraît totalement insipide ? C'est juste une question que je me pose.
Pourtant, il s'agit d'une pauvre orpheline encline à la solitude qui a dû subir l'enseignement des bonnes sœurs. Cela aurait dû m'émouvoir et ce n'est pas le cas faute à un graphisme impersonnel et à un scénario beaucoup trop conventionnel pour me plaire et me séduire. J'ai franchement eu une impression de vide. Cela pêche dans la réalisation.
On peut passer totalement au travers de cette lecture datant tout de même de 1980 qui ne restera pas gravée dans les mémoires.
Nous suivons la vie d'Aline qui traverse une partie de la deuxième moitié du XXème siècle.
Elle représente les femmes de cette époque, entre l'enfermement par les carcans de la société masculine et la libération des mœurs.
Cette orpheline de la guerre d'Indochine, nous fais voyager entre l'Afrique post-coloniale, les mouvements révolutionnaires comme à Cuba, le rêve américain avec Hollywood, le métro-boulot-dodo parisien...
Un album intéressant qui peut être vu comme une fable moderne.
Souvent ratés les dessins d'Annie Goetzinger, c'est une blague ? La demoiselle de la légion d'honneur s'ennuie comme Mme Bovary. Et les auteurs réussissent à nous faire suivre cette femme au plus près, sans concessions. Elle traverse un demi siècle de guerre, de remous politiques et de libération de la femme comme un témoin, sans engagement tout d'abord parce que ne disposant pas des clés. Et puis elle prend part aux événements. Goetzinger est un grand auteur de BD injustement sous-estimé.
Aline a perdu son père soldat à Dien Bien Phu, puis sa mère dans un attentat quelques jours plus tard. Une vague tante la colle dans une institution pour "jeunes filles", cette fameuse écolde de la légion d'honneur que Violette Leduc (si je me souviens bien) a copieusement vomi.
Commence un récit qui va l'entraîner dans les brad d'un beau militaire de carrière, noble de surcroît. Et malgré les péritpéties Aline va vivre une vie vide de sens mais pleine d'ennui. A ce titre l'album est très réussi puisque c'est l'impression globale qui s'en dégage.
Une fois n'est pas coutume même les dessins d'Annie Goetzinger sont souvent ratés.