Déluge (Pona/Hervás Millán)
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Une BD de
Nicolas Pona
et
Jesús Hervás Millán
chez Soleil Productions
(Anticipation)
- 2011
Pona, Nicolas
(Scénario)
Hervás Millán, Jesús
(Dessin)
Hervás Millán, Jesús
(Couleurs)
Studio Charon
(Lettrage)
07/2011 (20 juillet 2011) 46 pages 9782302017672 Grand format 132458
La Terre n’est plus. Elle est devenue l’eau. Une eau qui a tout recouvert sous d’inlassables trombes de pluies. Sous le déluge. Et l’eau a forcé l’humanité à choisir entre s’envoler vers les étoiles, si effrayantes, ou plonger vers les abysses et ses citées sous-marines où l’air se vend au prix de l’or et où chaque souvenir de terre sèche vaut plus que tout l’or du monde. Mais si l’eau n’est pas pure pour tout le monde, Jason le nomade-mutant, l’éternel rejeté, vient enfin de toucher le bon ticket. Un vaisseau gigantesque vient de surgir de l’espace... Lire la suite
Cela faisait un moment que cette BD était dans ma bédéthèque, j'attendais de récupérer le tome 2 pour commencer la lecture de cette série. J'ai abandonné l'idée de trouver le second opus à prix raisonnable : j'ai donc décidé de m'attaquer à Déluge.
Ce 1er tome est correct mais rien d'exceptionnel ni au niveau du scénario que du background.
C’est vrai que la couverture a de quoi attirer le regard lorsque l’on voit un monde où la tour Eiffel serait totalement engloutie. Pour le reste, il faudra repasser mais on évitera tout de même le déluge.
D’emblée, le récit n’est pas crédible car il y a un manque manifeste d’explications qui auraient donné un aspect passionnant à cette aventure dépaysante. Des créatures marines dignes de l’héroïc fantasy font leur apparition dans un monde à la Waterworld (le fameux flop qui a mis fin à la carrière exceptionnelle de Kevin Costner). Bref, on semble être dans une autre dimension. Pour autant, l’accent est bien mis sur la science-fiction d’anticipation.
On voit des êtres qui ne sont plus humains et on ne comprend rien sur les enjeux de cette histoire. Bref, la mise en scène ne sera pas des plus réussies. Un tandem se forme mais on devine qu’il y a anguille sous roche. Les dialogues seront par moments assez navrant.
En conclusion, une petite déception sans prétention.
Un vrai petit bonheur cet album !!
Le scenario, le dessin, ...et les dialogues entre les deux personnages principaux... franchement jubilatoire.
J'ai réellement hâte de me plonger dans le suivant...
Merci pour ce petit bijou.
Excellent, inventif et surprenant. Voici les 3 qualificatifs que je donnerai à cette série.
Coté dessin même louanges........
Finalement que du bon....
7/10.
Et bien voilà une histoire (à priori le 1er tome d'un diptyque) qui n'est pas évidente à aborder tant les auteurs se sont amusés à mélanger les genres, brouiller les pistes.
A quoi avons-nous à faire? Un récit d'anticipation très certainement. La terre à pratiquement disparue, noyée par un déluge qui a transformé notre planète en monde aquatique. Mais aussi à de la science-fiction avec des vaisseaux (dont un vient du ciel apparemment), une technologie futuriste (entre autres les clones), des êtres humanoïdes et autres bestioles n'appartenant pas à notre bestiaire classique. De plus le récit ne semble pas se prendre au sérieux avec un second degré dans les dialogues (qui sied bien aux personnages et contribue à les rendre attachants) et deux personnages principaux dont les rapports sont dans un premier temps caricaturaux mais qui s'affinent par la suite.
Où sommes-nous, à qui avons-nous à faire, quels sont les enjeux? Là aussi le brouillard est bien épais. Sur l'époque, rien. Sur la structure du monde? On nous présente bien différents groupes mais peu d'éléments sur les relations entre ces différents clans (difficile de parler de pays ou de nations), sur leur influence sur le fonctionnement du monde et des êtres qui le peuplent. Sur les enjeux de l'histoire? Bah un vaisseau finit au fonds de l'eau. Le seul rescapé est un clone qui va être reprogrammé (par qui?) pour accomplir une mission à priori vitale (laquelle et pour qui?). Bah, on pourra toujours dire que la surprise va être totale, que au moins, on ne devinera pas la fin trop à l'avance.
Ce récit un peu "fouillis" est très bien mis en image grâce à une galerie de portraits des plus réussie, une excellente évocation de cet univers immergé et une habilité à rendre l'atmosphère tant dans les scènes aquatiques que dans les milieux plus confinés.
Bref tout cela est plutôt déroutant. J'ai hésité sur la note entre 8 et 7. Le coté peu fluide de la narration lié à l'absence d'informations peut certainement déranger. Moi il m'a plutôt intrigué car je pense que c'est un choix des auteurs et donc une technique parfaitement maîtrisée. De plus l'univers créé est riche de potentiels et, en optimiste de nature, j'opte pour un 8 en imaginant un final faisant feu de tout bois.
Les pluies diluviennes ont transformé la Terre en planète aquatique obligeant les humains à migrer aux fonds des océans ou vers l'espace. Après plusieurs siècles d’absence, les migrants des étoiles envoie sur Terre une émissaire bien particulière. Mais la Terre et ses habitants ont bien changé…
Le 1er opus de ce diptyque annonce d’emblée la couleur : jolie fille, gros méchants, société en déliquescence et combats musclés mais cette efficacité n’est pas dénuée d’humour et de cynisme. Cependant, l’intérêt de l’album réside principalement dans le dessin de Jesùs Hervás Millán avec des décors pleinement maîtrisés, une galerie de portraits impressionnante et des monstres hideux à souhaits … une mention particulière à Normaé, la sidérante pin-up sidérale (!). Et même si certaines planches apparaissent fortement inspirées par certaines grandes productions hollywoodiennes (Water World, La Menace fantôme, Abyss….), l’ensemble s’avère convaincant.
Un album efficace au graphisme particulièrement réussi qui joue intelligemment des codes du genre sans pour autant en abuser.
A lire.