Deepwater Prison
3. Évasion
Une BD de
Christophe Bec
et
Stefano Raffaele
chez Soleil Productions
- 2016
Bec, Christophe
(Scénario)
Raffaele, Stefano
(Dessin)
Digikore Studios
(Couleurs)
Studio Charon
(Lettrage)
Loyvet, Pierre
(Couverture)
02/2016 (17 février 2016) 62 pages 9782302049130 Grand format 270722
Nul ne s'échappe de la Deepwater Prison. C'est ce que semblent ignorer les dangereux criminels qui y sont incarcérés et qui fomentent un audacieux plan d'évasion. Leur ticket pour la surface et la liberté ? Une représentante du gouvernement, venue enquêter dans la station engloutie. Mais attention : les eaux sombres environnantes abritent des créatures inconnues et terrifiantes.
Après relecture, je trouve l'ensemble de cette série vraiment moyenne. L'histoire est correcte mais les planches de Raffaele sont franchement mauvaises (ou bâclées au choix). En même temps, Bec tartine un peu trop et ce doit être difficile pour un dessinateur de tout caser... Trop de séries en même temps, il est impossible que les auteurs puissent pondre aussi rapidement du travail de qualité.
Un ouvrage qui tient ses promesses.
Plus long que les précédents, il prend le temps de terminer son histoire sans aller trop vite.
Peut-être quelques facilités (le conduit qui va où on veut, les gens qui s’achètent super facilement, la femme qui est forcément trop sympa…).
Mais l’ambiance est là, on a toutes les réponses à ce qui a été soulevé, c’est toujours bien dessiné (même si je continue de mélanger les types qui se ressemblent).
Agréable.
L’évasion tant attendue arrive enfin ! Ca cause beaucoup (comme constaté dans le tome 2), ça perd son temps devant des portiques de sous-marins et ça laisse les serpentoides au rang de figurants. J’aurais adoré une destruction de la prison due à ces animaux effrayants ! La confrontation Rosenberg-Stewart est d’une platitude consternante : au bout de trois cases, la députée comprend l’injustice qui frappe ce -si héroïque- personnage. En fait, tous les protagonistes de la prison passent leur temps à déclamer leurs motivations ! C’est lourd et extrêmement manichéen, on se croirait dans Spirou ! Le procès final, sans intérêt, n’arrange rien. La série se clôture donc de façon beaucoup trop convenue pour marquer le coup. A moins d’adorer les sosies d’Eric Besson ou Jean Van-Hamme, vous pouvez passer votre chemin et lire « le Traqué mémoire ».
Après un deuxième tome décevant (surtout suite aux promesses du 1er opus), ce dernier volet ne remonte pas le niveau. Perso peu intéressants, violence gratuite et glauque qui n'apporte rien. Ça se laisse lire, mais on oubliera très vite cette série.
Un "prison break" version sous-marine et écologiste. Un album dense qui clôture en beauté cette trilogie.