Le déclic
1. Une Femme sous influence
Une BD de
Manara, Milo
chez Albin Michel
(L'Écho des Savanes)
- 1984
Manara, Milo
(Scénario)
Manara, Milo
(Dessin)
<N&B>
(Couleurs)
Ségard, Martine
(Lettrage)
Mariano, Margherita Giulia
(Traduction)
01/1984 42 pages 2226019693 Grand format 10 à 15 euros 27207
À l’origine, une découverte capitale, un remède infaillible contre l’impuissance, un petit appareil qui agit sur le cerveau. Un simple boîtier muni d’un curseur pour régler l’intensité du stimulus.Une découverte qui excite les sens… et attise les convoitises. Changement de propriétaire, changement de finalité : l’objet miracle devient un jeu. Le joueur : un voyeur habile, manipulateur et sans scrupules. Le jouet : la belle Claudia, bourgeoise bien mariée mais épouvantablement pudibonde et désespérément frigide. Frigide ? Clic ! Claudia s’enflamme... Lire la suite
Manara est espiègle et talentueux, cet album l’est tout autant !
Dès les premières pages, alors que l’intrigue se noue autour de deux quinquagénaires en pleine discussion, Manara glisse en arrière-plan sa première scène cocasse et coquine dans laquelle une jeune femme s’émancipe de son grincheux voisin de table en embrassant ouvertement une autre femme. Ce discret scandale sera suivit de bien d’autres, autrement plus outranciers, qui vont faire rentrer cet album dans l’histoire de la BD en mettant en lumière une sexualité féminine désinhibée sous la plume d’un maestro du dessin et d’une ligne claire sensuelle en diable.
Malheureusement les albums qui compilent les scènes du Déclic ne rendent pas tout à fait hommage au talent de son auteur. Le contraste est désespérément faible et, quand couleurs il y a, elles sont criardes et étouffent l’ensemble. Il faut aussi savoir que l’album a été censuré de quelques pages ce qui rend des enchaînements assez incompréhensibles. Mais il s’agit là d’un album clef à lire sans vraiment réfléchir, à dévorer honteusement par petit bouts et à refermer au plus vite en attendant qu’un jour la postérité et un éditeur soigneux rendent à ce chef d’œuvre le rang qui est le sien, haut, certainement très haut
Bof! Le dessin est excellent, l'idée de base plus que douteuse et le scénario laisse à désirer- l'histoire justifiait-elle 3 suites et un film ? Mais les femmes de Manara, typiques Italiennes des années 80 sont très jolies !
Grand succès public (multiples rééditions, suites, film), cet album est un total navet.
Le scénario est d'une débilité profonde, doublée d'une vulgarité réelle qui se veut provoquante de par sa pornographie. Les amateurs d'Erich bon Gotha souriront de cette provocation toute germanopratine.
La BD érotique ou pornographique recèle des oeuvres de bien meilleure qualité que celle là.
Reste les femmes de Manara, belles et et sensuelles. Ce sont elles et elles seules qui assurent cette note, même piètre, car l'histoire méritait le zéro pointé.