Death Note
2. Tome 2
Une BD de
Tsugumi Ohba
et
Takeshi Obata
chez Kana
(Dark Kana)
- 2007
Ohba, Tsugumi
(Scénario)
Obata, Takeshi
(Dessin)
<N&B>
(Couleurs)
Montésinos, Éric
(Autres)
Anhmet, Myloo
(Traduction)
02/2007 (02 février 2007) 186 pages 9782505000426 Format Manga 60597
Light entend bien imposer au monde sa vision de la Justice ! De nombreux criminels sont morts après que leurs noms aient été inscrits dans le Death Note ! Alerté par ces morts étranges, le FBI enquête au Japon. Light fait partie des suspects mais, grâce au Death Note, il parvient à se débarrasser des soupçons qui pèsent sur lui. Malgré cela, L continue à suivre le jeune homme !
Deuxième tome de Death note. L'étau se resserre autour de Light/Kira qui n'a guère de remords pour tuer ceux qui le menacent. L, son alter-égo policier, adapte sa méthode au grès des meurtres. Un manga très prenant, une partie d'échecs diabolique entre deux brillants cerveaux.
Il était sans doute inévitable que, après le démarrage fulgurant des 7 premiers chapitres, "Death Note" marque un peu le pas. La raison en est double : Ohba a pour l'instant échoué à faire de "L.", sorte de stéréotype du héros de mangas pour adolescents, un personnage aussi fascinant que Light, et toutes les scènes tournant autour de l'enquête en deviennent assez fastidieuses. Ensuite, le meurtre des agents du FBI transforme clairement (ah ha) Light en un "pur méchant", et fait disparaître l'ambigüité morale de sa démarche qui générait tant de trouble... Mais ce "passage à vide" ne dure que quelques chapitres, et le face à face entre Light et la jeune fiancée de Raye constitue bien vite un nouveau sommet de "Death Note", avant que, les soupçons de L. se resserrant, l'intrigue s'accélère à nouveau. C'est une torture que de ne pas passer immédiatement au Tome 3, qui attend bien sagement rangé dans ma bibliothèque...
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Death Note Tome 2
De Tsugumi Oba et Takeshi Obata
C’est en entrant chez le boulanger que je me suis rendu compte que le titre, ainsi que le phénomène avaient eu raison de moi. Ou bien ai-je encore un infime espoir que cette œuvre sorte de sa léthargie morale ?
Et non, je n’attendais pas Death Note d’un pied ferme à sa sortie, mais je suis fondamentalement curieux et donc je n’ai pas pu m’empecher de savoir ce qu’il contenait.
Pourtant, c’est toujours la grande classe, voire la très grande classe : « La couverture du tome ressemble aux portraits du roi soleil ( vous allez me dire que c’est un peu gros de ma part !) surtout l’écusson d’en haut, le découpage des cases est toujours aussi soigné, et c’est toujours aussi agréable graphiquement ». En d’autres termes prions fortement pour que ce second tome nous en mette plein la vue.
L’immense événement de ce tome 2, c’est notre rencontre avec L. On remarquera rapidement qu’il a des manières particulières par rapport aux quelques flics qui lui font confiance. Ça n’a rien d’un hasard si les auteurs mettent en relief des policiers qui se tiennent « normalement » et L. Ce qui m’ennuie à ce moment là, c’est la déduction logique forcée propre a nos chers détective. A quand l’induction fantasmée ? ? ? ( hein ! !)
Les « esprits » de nos héros que sont Light Yagami et L sont très souvent sollicités pourtant l’ennuie sommeille.
Trop de personnages se reposent, se vautrent, s’endorment sur les idéaux pompeux, et balourd, de ce fait l’œuvre ne trouve jamais son envergure . Qu’ils soient puérils n’entre pas en ligne de compte, je veut dire des gens qui n’aiment pas perdre il en faut.
Pire encore cette jeune femme, anciennement du FBI, que rencontre Light Yagami qui enquete sur Kira ( je rappelle que Light et Kira ne font qu’un !) pouvait avoir son potentiel, je veux dire plutot que de l’annihiler immédiatement cela aurait été judicieux que notre cher ploum-ploum théorique, et absolutiste en herbe en tombe amoureux.
Mais, non, non, et renon…L’issue que font prendre les auteurs à leur œuvre est franchement pathétique.
A cela s’ajoute ces sauts bizarres dans le récit, cette brutalité du récit ne fait que le moisir.
Seul reste ce bon vieux Dieu de la mort et ses remarques croustillantes, un peu comme son vice : « les pommes », me font passer un léger moment subtil, trop fugace malheureusement.
Au final, meme genre de reproche que pour le premier tome c’est-à-dire un énorme potentiel entre les mains mais sous exploité, et inhibé par les auteurs. Dommage, terriblement dommage…..
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