Deadpool - Suicide Kings
Suicide Kings
Une BD de
Mike Benson
et
Carlo Barberi
chez Panini Comics
(Marvel Deluxe)
- 2014
Benson, Mike
(Scénario)
Glass, Adam
(Scénario)
Barberi, Carlo
(Dessin)
Gracia, Marte
(Couleurs)
Florea, Sandu
(Encrage)
Ciacci, Fabio
(Lettrage)
McKone, Mike
(Couverture)
Wicky, Jérôme
(Traduction)
09/2014 (17 septembre 2014) 120 pages 9782809441734 Format comics 227785
Deadpool est accusé d'un meurtre qu'il n'a pas commis ! S'agit-il d'une machination orchestrée par son dernier employeur ? Le mercenaire disert doit aujourd'hui blanchir son nom... en évitant d'être capturé ou tué. En effet, Daredevil, le Punisher et Spider-Man sont à sa poursuite !
Deadpool est accusé d’un meurtre qu’il n’a, pour une fois, pas commis. Tandis que le Punisher se met en chasse, Daredevil et Spider-Man lui viennent en aide et l’on devine déjà que tout ce petit monde va joyeusement s’étriper durant cinq numéros avant de retrouver le véritable coupable (Deadpool: Suicide Kings 2009, #1-5).
C’est une histoire au scénario on ne peut plus classique, écrite par Mike Benson et Adam Glass et illustrée par Carlo Barberi, des habitués de l’insolent mercenaire. De gros flingues, de grosses épées, de grosses poitrines, des répliques impertinentes et des références à deux balles tout du long, pas de doute, on est bien en train de lire une histoire de Deadpool. Malheureusement, celle-ci est tellement classique qu’elle ne réserve aucune surprise, ne procure à l’occasion qu’un rare sourire au détour d’une référence bien sentie et ses auteurs donnent l’impression de ronronner comme s’ils avaient déjà raconté dix fois la même histoire.
Bref, il s’agit clairement du genre d’histoire qui ne méritait pas d’être éditée au format Deluxe et qui se satisfaisait très bien d’un kiosque à bas coût (Marvel Icons Hors-série n°19). Pour les amateurs, à emprunter, à lire en dix minutes et à rendre aussitôt à la bibliothèque.
Alors oui bon album, mais quand l'on se rend compte que l'on a déjà lu l'histoire (en entier) dans un Marvel Icons Hors Série (19) à 5 balles, la pilule a du mal à passer.
Toutefois c'est du bon Deadpool, qui fait tourner en bourrique le Punisher (et tant d'autres), c'est gore, c'est fun, c'est drôle.