Deadpool (Marvel Dark)
5. Le retour du Deadpool-vivant
Une BD de
Cullen Bunn
et
Virella, Nik
chez Panini Comics
(Marvel Dark)
- 2016
Bunn, Cullen
(Scénario)
Virella, Nik
(Dessin)
Virella, Nik
(Couleurs)
Ciacci, Fabio
(Lettrage)
Shaw, Jay
(Couverture)
KG, Ben
(Traduction)
03/2016 (09 mars 2016) 96 pages 9782809454420 Format comics 276251
e Mercenaire Disert avait trouvé la solution pour enrayer l’épidémie zombie : tout zombie qui dévorait Deadpool se transformait en Deadpool ! Un remède radical qui va engendrer quelques problèmes… (Contient les épisodes US Return of the living Deadpool 1-4 et Deadpool 1000 (II), inédits)
Suite et fin de "La nuit des morts-vivants", "Le retour du Deadpool-vivant" offre un point de départ originale : au lieu que Deadpool soit contaminé par les zombies, ce sont eu qui le sont pas lui. Un rebondissement inattendu mais qui offre ensuite un carnage de Deadpool par Deadpool. Fallait y penser. La fin est parfaite et si cela n'était pas qu'un one-shot délirant, ces deux tomes auraient pu être une fin digne pour Deadpool.
La première mini-série ayant probablement été un succès, voici que Cullen Bunn en scénarise la suite directe... mais avec moins d’idées il faut bien le reconnaitre (Return of the Living Deadpool 2015, #1-4).
Exit les zombies, quoiqu’il en reste encore quelques-uns, le monde est désormais menacé par Deadpool ou plus exactement par d’innombrables Deadpool zombifiés. Autant dire que l’on a abandonné le ton mi-sérieux mi-humoristique de la mini-série précédente, abandonné les références au genre cinématographiques et simplement étiré en longueur le twist final pour faire de cette histoire un bon gros délire à la gloire de Deadpool. Ça reste bien sûr une lecture plaisante et l’humour est toujours au rendez-vous mais on sent qu’il n’y a plus trop de scénario autre que celui consistant à défoncer du Deadpool tout du long des quatre épisodes. Dommage.
Enfin, le dessin de Nik Verella conserve l’esthétique en nuances de gris de la mini-série précédente. Mais, si son trait est précis en ce concerne les personnages – Deadpool et Liz, sa partenaire ramassée en chemin, en tête –, on ne peut pas en dire autant des décors qui sont souvent bâclés.
En résumé, deux mini-séries sympathiques, sans prise de tête, mais qui jamais n’en vaudront l’achat. Surtout à 16 € l’album. Pourquoi donc ne pas les avoir publiées au préalable en kiosque à l’instar de la trilogie "Deadpool massacre..." (Deadpool Killogy en VO) ? Au prix de 5.50 € dans le magazine Marvel Saga, cela avait déjà plus d’intérêt.
Après le très sympathique "La nuit des morts-vivants", Cullen Bunn revient pour la suite de son Deadpool apocalyptique.
Si la direction artistique est toujours aussi bonne, l'histoire est quant à elle assez banale et les punchlines ne sont pas aussi percutantes qu'à l'accoutumé.
Un bon album mais un peu décevant.
Au final correct mais sans plus.