Deadpool (100% Marvel)
L'art de la guerre
Une BD de
David, Peter
et
Scott Koblish
chez Panini Comics
(100% Marvel)
- 2015
David, Peter
(Scénario)
Glass, Adam
(Scénario)
Koblish, Scott
(Dessin)
Medina, Paco
(Dessin)
Staples, Greg
(Couleurs)
Delgado, Edgar
(Couleurs)
Koblish, Scott
(Encrage)
Vlasco, Juan
(Encrage)
Truccone, Lucia
(Lettrage)
Koblish, Scott
(Couverture)
Manesse, Jérémy
(Traduction)
11/2015 (04 novembre 2015) 88 pages 9782809451146 Format comics 266722
Découvrez les origines de Deadpool et de l'équipe de mercenaires dont il faisait partie avec Bullseye, Silver Sable et Domino. Devant une commission spéciale du Sénat des États-Unis, Wade Wilson devra raconter tout le vérité et rien que la vérité sur un massacre perpétré au Mexique. A moins que... Au programme de cet album, Il faut soigner le soldat Wilson, un récit complet mené tambour battant par le romancier Duane Swierczynski (The Punisher) et le dessinateur Jason Pearson (Body Bags)
Comme son titre l’indique, cette histoire est vaguement inspirée de L’Art de la guerre de Sun Tzu. Mais il ne faudrait pas s’y tromper, il s’agit avant tout d’un comics de Deadpool et non d’une analyse du traité. Pour qui l’aurait lu – et il n’est pas certain que le scénariste en fasse partie –, il ne faut donc s’attendre à rien de très sérieux et seuls quelques extraits des treize chapitres sont repris de-ci de-là pour justifier certaines des scènes ou des gags de cet album (Deadpool's Art of War 2014, #1-4).
En résumé (mais le scénario n’est guère plus développé), Deadpool incite Loki à attaquer la Terre sous un prétexte fallacieux, tous les super-héros se joignent à la bagarre et, à l’issue de l’habituelle bataille finale, tout est bien qui finit bien. En 4 petits numéros, soit 80 pages, le scénario de Peter David n’offre à lire que de rares lignes de texte tandis qu’au contraire les scènes d’action bourrine s’enchainent agrémentées d’une toute petite dose d’humour à la Deadpool. Bref, ça se lit en un quart d’heure et ça s’oublie aussi vite, c’est du comics jetable comme il en existe tant avec ce personnage.
Le dessin de Scott Koblish, un habitué du personnage, est correct mais ses planches sont surchargées et les couleurs un peu ternes. De toutes façons, on ne lit pas ces one-shot de Deadpool pour leurs qualités graphiques. En revanche, ses quatre couvertures inspirées par la peinture traditionnelle chinoise sont très réussies.
Enfin, l’éditeur a cru bon de rajouter en fin d’ouvrage une petite histoire de Deadpool insignifiante et sans rapport avec la précédente. Il lui fallait bien au moins atteindre les 96 pages (ou 88 planches) pour justifier de vendre ça aujourd’hui à 16 €…