Dead Company
1. Tome 1
Une BD de Yoshiki Tonogai chez Ki-oon (Ki-oon Seinen) - 2020
08/2020 (27 aout 2020) 192 pages 9791032706480 Format Manga 401961
Ryosuke est le seul survivant d’un terrible massacre. Il ne sait pas pourquoi il s’est retrouvé impliqué dans cette tragédie, ni qui se cachait sous le masque de lapin porté par le responsable… Ces événements traumatisants lui permettent trois ans plus tard de décrocher un emploi de rêve dans la célèbre firme Dead Company, spécialisée dans la production de jeux vidéo de survie. Elle recrute sur un critère étrange : avoir vécu une expérience hors norme… Le jeune homme est ravi de travailler dans un environnement décontracté, chaleureux et valorisant.... Lire la suite
Après « Doubt » et « Judge », notre mangaka Yoshiki Tonogai en remet une couche avec ce titre qui est censé représenté une compagnie de jeux vidéos étant à l'origine de ces effroyables tueries entre gamins dans une espèce de survival game de l'horreur.
Les recettes sont déjà connus (paranoïa, suspicion, trahison) et il faut alors une certaine originalité pour commencer un troisième cycle d'aventure sur ce registre. On se situe alors à un niveau d'intrigue un peu supérieur en prenant une certaine hauteur et surtout une autre approche. On se sert pour cela de l'un des derniers survivants à savoir le jeune Ryosuke encore choqué par le drame qu'il a vécu. On laisse passé trois ans et on l'embauche direct pour décrocher soi-disant un emploi de rêve qui va tourner au cauchemar.
Cela me fait penser à ces films d'horreur se servant d'un jeu qui paieraient très cher des gens fortunés pour massacrer réellement les gens. Bref, ce n'est pas franchement marrant mais plutôt morbide à souhait. L'auteur va se resservir de ces masques animaliers et surtout du thème de la survie.
J'avoue que l'intrigue ne prend plus à cause de ces nombreux artifices forcés et ce manque de subtilité. Pour autant, je dois reconnaître que le talent du mangaka est toujours présent. En effet, la lecture s'avère tout de même assez facile et divertissante. Le minimum de divertissement est assuré. Quant au graphisme, il est assez réaliste pour être prenant. Mais comme dit, il faut le vouloir. C'est assez prenant mais une fois lu, c'est vite oubliable dans un marché qui désormais pullule de ce genre de thriller.