Cher lecteur de BDGest

Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.

Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.

Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :


  • de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
    Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".

  • d'acquérir une licence BDGest.
    En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.


Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Titre Fenetre
Contenu Fenetre
Connexion
  • Se souvenir de moi
J'ai oublié mon mot de passe
AD
Couverture de De l'autre côté de la frontière
©Dargaud 2020 Fromental/Berthet
Parution le 06/03/2020. Vous pouvez commander l'album chez nos partenaires suivants : Acheter sur Amazon Acheter chez BDfugue Acheter à la FNAC Acheter sur Rakuten
Album créé dans la bedetheque le 23/02/2020 (Dernière modification le 02/07/2020 à 15:00) par nubuc

De l'autre côté de la frontière

Une BD de et Philippe Berthet chez Dargaud - 2020

03/2020 (06 mars 2020) 62 pages 9782505084648 Format normal 386144

Auteur de romans policiers, François Combe se rend en compagnie de Kay, sa secrétaire, au Cielito Lindo, établissement des quartiers chauds de Nogales, la ville frontière entre le Mexique et les USA, afin de s'y « documenter » auprès de Raquel, une jeune prostituée. Ils tombent sur Jed Peterson, un ami du romancier, qui se montre très intéressé par la jeune fille. La même nuit, cette dernière est sauvagement assassinée. Qui a tué ? François Combe, qui fait profession du meurtre et des meurtriers ? Jed Peterson, le dernier à avoir été en contact... Lire la suite

  • Currently 3.66/10
  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5
  • 6

Note: 3.7/5 (44 votes)

Les petites annonces

. De l'autre côté de la frontière largowinch11 Comme neuf 25.00€
. De l'autre côté de la frontière mtintin Très bon état 10.00€
. De l'autre côté de la frontière louleloup Très bon état 8.50€
. De l'autre côté de la frontière rorobd Comme neuf 8.00€
. De l'autre côté de la frontière kibur Bon état 6.00€

Poster un avis sur cet album

Votre note :
Vous devez être connecté pour poster un avis sur le site.

L'avis des visiteurs

    Le 16/06/2024 à 21:44:09

    J’ai mis deux étoiles pour le dessin, l’atmosphère, et l’époque que j’aime beaucoup, avis purement perso, mais sur le fond, le scénario est indigent … fin tombée du ciel … minot l’a fort bien décrit … deus ex machina !

    Le 06/12/2021 à 21:57:53

    Il y a quelque chose qui cloche dans cette BD. L'ambiance se veut poisseuse, glauque, mais le dessin élégant et raffiné de Berthet est à des années-lumières de ce genre d'ambiance et véhicule tout le contraire ! Du coup on ne rentre jamais pleinement dans cette histoire. D'autant que le scénario n'a absolument rien d'original et que cette histoire se termine en plus par un deus ex machina particulièrement maladroit. Un polar très décevant en ce qui me concerne.

    Le 12/06/2021 à 23:19:16

    Berthet et Fromental se sont inspirés de Georges Simenon pour imaginer ce polar qui sent bon l'Amérique... Ou plutôt qui sent bon la frontière americano-mexicaine. Et ça marche bien, le désert, des personnages bien campés, des meurtres, un final réussi, que demander de plus ? Ce n'est pas un coup de cœur mais c'est bien quand même !

    Le 28/12/2020 à 21:34:23

    Cela aurait pu me plaire car j'aime beaucoup le dessin assez élégant de Philippe Berthet que j'ai tant apprécié sur une série comme Pin-up. Cependant, ce qui pêche ici, c'est le récit assez alambiqué ainsi que l'antipathie que nous inspire le héros un écrivain assez porté sur les femmes voluptueuses.

    Bien entendu, on aura droit à l'identité du tueur ainsi qu'une explication finale assez détaillée qu'on a du mal à avaler. Le reste de ce polar n'est qu'une ambiance assez poisseuse sur ses villes frontières entre les USA et le Mexique et plus particulièrement Nogalès avec ses bars, ses maisons de jeu et de plaisir qui constituent des lieux de perdition.

    J'avoue avoir été gavé avec ce genre de bd qui ne se démarque pas de ce que j'ai pu déjà lire à savoir un one-shot qui reste sombre. Reste néanmoins une bonne reconstitution des années 50 ainsi que de l'atmosphère de cette région aux portes du désert mexicain.

    Le 08/10/2020 à 19:51:20

    Une histoire sans intéret. Scénario à la fin assez pauvre. Pourtant on se laisse prendre au début. Je ne conseille pas.

    Le 16/05/2020 à 19:10:15

    J'adore Berthet: de nouveau son dessin, sa mise en page et les couleurs m'ont enchanté.
    Sur l'histoire, je n'aime pas les policiers qui se terminent en deux pages par un flashback qui dénoue le pourquoi de l'intrigue: aucun indice n'a été laissé et on est surpris par cette fin maladroite. Reste alors la vie sociale de quelques riches dépravés à la frontière mexicain dans les années 60 et les relations entre un homme, ses maitresses, ses amis et sa famille.
    pas emballé par l'histoire.

    Le 15/05/2020 à 15:58:43

    Simenon dans la Santa Cruz Valley

    François Combe, l’auteur francophone de romans policiers le plus lu au monde, s’est installé dans un ranch de la vallée de Santa Cruz près de la ville frontière de Nogales avec sa femme Victoria, son fils Marc, sa gouvernante Marieke, sa maîtresse et secrétaire Kay et une jeune bonne mexicaine Estrellita. Le soir, accompagné de Kay , il se rend souvent dans les bordels de la zone mexicaine pour se documenter (et plus si affinités !) et réaliser des photos de jeunes prostituées pour son prochain roman. Ces lieux, surtout le plus sélect d’entre eux « El Cielito lindo », sont également fréquentés par la gentry locale dont Jed Peterson , un riche éleveur, qui est devenu l’ami de François et noie ses déboires conjugaux dans l’alcool. Un soir, avant de retourner au ranch, l’écrivain et sa maîtresse présentent la toute nouvelle recrue , Raquel dite « Querida », à leur ami qui ne semble pas insensible à ses charmes. Or, le lendemain on retrouve le corps de Querida lardé de coups de couteau. Jed a été son dernier client et ne se souvient de rien ; il fait figure de coupable idéal d’autant qu’il est également présent sur les lieux quand un deuxième meurtre se produit ! François décide alors d’endosser le rôle habituellement dévolu à ses héros de papiers et de mener l’enquête dans les bas-fonds de Nogales afin de disculper son ami avec l’aide d’Estrellita qui connaît du monde dans la « zona roja » , « de l’autre côté de la frontière » ….

    « Ligne noire »

    Cette expression , trouvée par Régis Hautière pour qualifier le style de Berthet « qui traite de récits sombres dans un ligne claire » est devenue le nom de la collection dédiée à Philippe Berthet chez Dargaud. Celle-ci fonctionne à contrecourant de ce qui se faisait traditionnellement dans les séries concepts – dans « Le décalogue » de Giroud par exemple - où un scénariste officiait avec différents dessinateurs ; ici un dessinateur unique, Berthet, est servi par les plus grands du moment mettant en scène des polars dans des lieux différents . Après, Hautière et Cuba dans « Perico », Zidrou et l’Australie pour « le crime qui est le tien », Runberg et la Norvège dans « Motorcity » et enfin Raule et Barcelone pour « l’art de mourir », Fromental se consacre à l’évocation de la ville frontière de Nogales située entre le sud-ouest des USA (Arizona) et le Nord du Mexique (Sonora et basse Californie). « De l’autre côté de la frontière » avait sa place logique dans cette collection même si l’éditeur a préféré en faire un one shot indépendant.

    L’ambiance est donnée dès la couverture : décor aride hérissé de « saguaros » ( les hauts cactus en forme de chandeliers), au moment où une femme qu’on identifie par sa posture et sa tenue comme une prostituée discute ses tarifs avec son potentiel client qui demeure invisible derrière la vitre fumée dans la pénombre. La voiture devient l’incarnation du mal : en légère contre-plongée elle apparaît menaçante et monstrueuse et ses phares se transforment en yeux globuleux. Les couleurs reprennent les codes du genre : le jaune et le noir comme sur la couverture de « Perico », l’œuvre inaugurale qui rendait hommage à la série noire, mais aussi le rouge (de la violence et du sang) et le bleu-gris (couleur des voitures de police et évocateur de mystères). D’emblée, les thèmes sont posés.

    Ce récit est plutôt sobre dans sa forme : il est court (62pages), concis et percutant à la manière des romans « à l’os » de Simenon. Fromental a travaillé pour le cinéma et il a donc l’habitude de l’ellipse et évite les scènes inutiles. La trame est efficace : des indices sont donnés au lecteur pour qu’on sache d’emblée que le suspect est un faux coupable. Comme dans les enquêtes du commissaire Maigret, on a un coup de théâtre final : le coupable était insoupçonnable et l’explication du mobile des crimes permet de réorchestrer tous les thèmes abordés : le stupre, la violence, l’inégalité sociale.

    Ce classicisme se retrouve aussi dans le dessin : les cadrages sont travaillés mais sans esbroufe et le gaufrier demeure plutôt sage. On remarque un gros travail sur la répartition des noirs et des ombres portées qui créent une atmosphère soulignée par les couleurs parfois violentes dans les scènes de meurtre : les dessins des sévices subis par les femmes sont crus et parfois insoutenables lorsque les viscères sont par exemple exhibés. La colorisation joue sinon de la nostalgie pour les années 1940 en donnant un côté rétro avec des couleurs pastel. Comme dans les films noirs hollywoodiens , on trouve notre lot de femmes fatales : Berthet magnifie les femmes comme le rappelle son récent artbook intitulé sobrement « Ladies ». Il dessine également de superbes voitures et des décors grandioses : la ville de nuit, le désert et la ghost town. La mythologie du polar en rencontre alors une autre : celle du western. Berthet conjugue, dans ce one-shot, son amour des années 1950 avec celui du western et l’on se souviendra qu’il a dessiné « Chiens de prairie ». De tels décors inspireront d’autres artistes et l’on ne peut s’empêcher de faire un parallèle avec le film d’Orson Welles « la soif du mal» qui s’intéresse sous forme d’enquête aux trafics divers dans une ville frontière mais aussi à la frontière entre le bien et le mal chez l’homme et révèle des personnages « gris » situés entre les deux. On a alors affaire à un album qui ne se résume pas à des meurtres de prostituées et à l’identification d’un tueur en série mais prend cette intrigue comme un simple prétexte et devient l’équivalent de ce que Simenon appelait « un roman dur » .

    Un « roman dur »

    Dans ses « romans durs », l'écrivain s'affranchissait du fameux commissaire Maigret et des codes du polar pour mieux renouer avec sa grande obsession : la peinture de l'homme nu et seul au monde. Il y dépeignait des héros au cœur noir, plongeait dans les ombres de l'âme humaine et appliquait sa devise d'écrivain : « Comprendre mais pas juger ».

    Le héros François Combes n’est ni sans peur ni sans reproches et Jed Peterson, l’accusé à tort, loin d’être innocent : tous deux sont des prédateurs. Ils n’hésitent nullement à consommer de la chair fraîche et à satisfaire leurs désirs y compris en blessant leurs proches (les femmes de Combe, Opale) . Pourtant, malgré tout, ils gardent une forme de sens moral : l’écrivain porte secours à son ami tandis que Jed veut racheter les fautes de son père. C’est d’ailleurs ce qui leur vaudra bien des ennuis.

    Comme certaines des œuvres de Simenon qui ont cette prestigieuse étiquette – « Les rescapés du Télémaque » par exemple - , cet album s'inscrit dans le cadre traditionnel d'une enquête menée par un homme qui n’est pas du tout policier. Dans le roman de Simenon, c’était le frère jumeau du suspect, simple employé de chemin de fer qui menait son enquête et démasquait le vrai coupable. Ici c’est un écrivain qui s’improvise enquêteur et entraîne même avec lui une jeune femme qui fait partie des « invisibles » : la jeune bonne mexicaine.

    La frontière est en effet moins géographique que sociale. Elle sépare distinctement une population blanche aisée et décadente qui s’était aménagé une retraite dorée afin de pouvoir se livrer dans l’impunité à tous les excès d’une population mexicaine miséreuse, au service des premiers ou vivant d’expédients, de trafics et de la prostitution. On a une coexistence de deux mondes dans un rapport quasi colonial. Estrellita, qui vient du côté mexicain mais travaille chez François, fait le lien entre les deux.

    Cela permet à Fromental, comme chez Simenon, de creuser sa veine réaliste du monde des petites gens. Dans les « rescapés du Télémaque », l’écrivain évoquait les conditions de vie des marins et du petit peuple de Fécamp ; ici le scénariste met en scène, par-delà l’histoire d’un « Jack l’éventreur » mexicain et de l’enquête, de riches débauchés et des femmes misérables. Il s’intéresse d’un côté aux proies, de l’autre aux prédateurs et dépeint un monde où la spoliation est généralisée et où règne l’abus de pouvoir masculin qui a laissé pour compte de nombreuses victimes depuis des décennies tant dans la population mexicaine servile que chez les propriétaires victimes de la spéculation et de la récession. Ainsi l’album revêt un côté documentaire, voire social, et acquiert des résonnances particulières sur la place de la femme dans le climat actuel.

    D’ailleurs on notera que c’est à la jeune bonne mexicaine qu’incombe la narration. comme dans le précédent opus de Fromental « le coup de Prague »où c’était Elisabeth Montaigu qui contait l’histoire de Graham Greene et la genèse du troisième homme. La femme n’a donc plus un simple rôle de faire-valoir mais guide aussi bien le héros que le lecteur : elle nous permet de comprendre l’univers de Nogales, mais aussi celui de François Combes . Là aussi on se retrouve « de l’autre côté de la frontière » : dans les coulisses de la création et de la vie d’un célèbre écrivain.

    Le roman de l’écrivain

    Estrellita sert de « double » à Fromental car on peut retrouver dans cet album une sorte de biographie fictionnelle et fantasmée de la part d’un scénariste talentueux qui connaît son Simenon sur le bout des doigts.

    En 1945, Simenon fuit l’épuration : il est accusé de collaboration avec l’ennemi car il a travaillé pour la firme allemande Continental qui a adapté certains de ses romans au cinéma; il veut aussi conquérir le marché américain alors, après un passage au Canada, il part pour Hollywood dans l’espoir d’y adapter ses œuvres et s’installe dans le Connecticut puis découvre New-york, la Floride, l’Arizona et la Californie. Le héros porte ses traits, il est un peu empâté et ridé, d’ailleurs Berthet explique qu’il n’était pas forcément à l’aise pour ne pas dessiner un bel homme semblable à ses héros habituels (tel Philippe Martin dans « L’art de mourir » par exemple). Au début de son séjour américain, Simenon était accompagné de sa femme Tigy et de son fils Marc alors âgé d’une dizaine d’années, de sa maîtresse et secrétaire la jeune Denyse Ouimet et de sa gouvernante Boule (qui est elle aussi était sa maitresse également ! ). On retrouve dans l’album, ce côté polygame chez le héros et l’atmosphère irrespirable de rivalité qui régnait dans ce gynécée. On a même un clin d’œil au nom de la maison qu’occupait la maîtresse de Simenon dans la vraie vie (Stud barn) dans le nom choisi par Fromental pour le ranch de Combe : Stallion farm (la ferme de l’étalon). Combe partage la même appétence pour la gent féminine et en particulier pour les prostituées que son illustre modèle qui se vantait d’avoir eu 10000 femmes dont 8000 professionnelles ; Fromental explique d’ailleurs, dans le dossier final, qu’il a créé la scène d’ouverture, à partir d’une photo qui l’a marqué : on y voyait « sa voiture arrêtée devant un bordel à la frontière mexicaine [avec] à son bord, Denyse, sa secrétaire et maîtresse qui l’attend ».

    Il émaille, de plus, cette biographie à clefs de références à l’œuvre de Simenon. Ainsi , le nom de deux des protagonistes : François Combe et Kay vient de « Trois chambres à Manhattan » qui racontait la rencontre entre Simenon et sa secrétaire. Certaines descriptions que l’on trouve dans la bande dessinée (notamment la chevauchée en compagnie du fils et la découverte du village fantôme) reprennent l’unique western de Simenon « la jument perdue » tandis que l’alcool qui coule à flot dans santa « booze » valley chez les ranchers quand le crues de la rivière les isolent et les adultères pour tromper l’ennui viennent directement du roman « Le Fond de de la bouteille ».

    Enfin, à l’épilogue, le roman qu’envoie François à Estrellita est finalement l’album qu’on vient de lire : l’écrivain et sa charmante acolyte y deviennent donc personnages ! On pourrait voir dans cette mise en abyme un ultime hommage à Simenon qui fera de même dans « mémoires de Maigret » où, imaginant une rencontre entre le commissaire et le romancier, il se mettra en scène avec son héros fétiche et les fera disserter, se contredire et dialoguer sous cet angle double : la réflexion sur la vocation de policier - et sur celle d'écrivain dans un savoureux jeu de miroirs.


    Ce sont ces deux dernières dimensions sociales et littéraires qui font toute l’originalité de ce magnifique album. On aurait même aimé que la pagination soit plus importante pour développer davantage la psychologie des personnages. On appréciera enfin particulièrement les éclairages qui sont donnés sur le côté anthropologique et biographique grâce à la postface et au dossier iconographique final qui retrace l’histoire de la Santa Cruz Valley et l’itinéraire américain de Simenon.

    Le 03/05/2020 à 10:42:44

    Encore un bon polar dessiné par Berthet dans la lignée de sa collection Ligne Noire. Tous les ingrédients du genre sont réunis et très bien mis en scène. Mais je commence à me lasser un peu...
    A chaque fois les scénarios ont tous les mêmes codes, le même but. Toujours une histoire de meurtre, de vengeance et bien sur d’enquête policière, sans aucun rebondissement.
    Pour le dessin de Berthet, c'est pareil. Certes il est toujours efficace et maîtrisé, mais là aussi, aucune nouveauté.
    Les personnages de cet album ressemblent comme 2 gouttes d'eau à ceux de ses albums précédents.
    Je défis quiconque de les différencier... Leurs expressions, leurs vêtements, les décors, les couleurs sont copiés collés de ce qu'il a déjà fait avant.
    Je regrette tout cela. J'ai l'impression qu'il veut se maintenir dans sa petite zone de confort que ça soit dans son dessin, ou dans les scénarios qu'il choisi de mettre sur papier.
    J'ai vraiment envie de nouveauté, qu'on me surprenne vraiment, et je sais qu'il y a matière pour ça.
    En résumé c'est un bon album mais beaucoup trop ressemblant à ce qui existe déjà...
    Je veux du nouveau, du nouveau, du nouveau ...

    Le 12/03/2020 à 08:22:45

    Le dessin de Berthet, comme toujours, est d’un incroyable finesse et épouse merveilleusement bien l’objet livre en lui-même avec un papier des plus agréable à toucher.

    Tenir et ouvrir cet album est donc déjà une première satisfaction. L’histoire proposée, s’inspirant du vécu de l’écrivain Georges Simenon se déroule à la vitesse d’un roman de celui-ci. Calme et posé comme du « Maigret ».

    L’ensemble, réglé tel du papier à musique, se savoure de bout en bout et la conclusion de l’histoire, même si elle n’est pas des plus ingénieuse, fleure bon ces films policiers des années 50.

    Je ne peux donc que conseiller cet album pour passer un excellent moment.

    Le 05/03/2020 à 21:57:22

    Je ne vais pas être objectif dans cette critique, en effet j'achète, depuis des années, les albums de Berthet les yeux fermés, même ceux qui n'ont pas reçu les faveurs du public comme "Yoni", ou encore "Nico".
    J'ai d'abord été très surpris que cet opus ne prenne pas place dans la collection "ligne noire" dirigée par Berthet au sein de la même maison Dargaud. Pourtant, le sujet abordé ici s'y prêtait parfaitement.
    Autre surprise au niveau éditorial, le format choisi, beaucoup plus petit que le format franco-belge habituel.
    Mais la qualité éditoriale de l'album est là : une jaquette et un dossier complet en fin d'album viennent compenser un format un peu trop petit.
    Reste le scénario de Fromental qui tient la route et l'on ne peut songer qu'à Simenon en découvrant son héros, François Combe, écrivain installé avec sa femme, sa maitresse et sa gouvernante au fin fond de la Santa Cruz Valley .L'intrigue est certes classique, et sans nul doute si Berthet n'avait pas été au dessin, je n'aurai pas fait attention à cet album.
    Mais le style de Berhet est là (sans oublier les couleurs de Dominique David) , un style qui colle parfaitement à l'atmosphère de cette ville coincée entre le Mexique et l'Amérique de 1948,sur fond de meurtres de prostituées.
    Une trame certes classique, un dessin impeccable et parfaitement maitrisé, que demander de mieux?
    J'ai pris un grand plaisir à la lecture ce ce one shot.
    A lire et relire.

Afficher encore 6 avis

Toutes les éditions de cet album

  • De l'autre côté de la frontière ©Dargaud 2020 Fromental/Berthet

    De l'autre côté de la frontière

    Info édition : Noté "Première édition". Avec jaquette illustrée mate non pelliculée et un dossier de 4 pages en fin d'album. Vendu sous cellophane avec autocollant.

  • De l'autre côté de la frontière - Tome TT ©Laurent Hennebelle 2020 Fromental/Berthet

    TT . De l'autre côté de la frontière

    • 458716
    • Fromental, Jean-Luc
    • Berthet, Philippe
    • <N&B>
    • 03/2020
    • non coté
    • Laurent Hennebelle
    • Grand format
    • 62
    • 06/11/2022 (modifié le 11/04/2024 21:14)
    • tiré à part

    Info édition : 150 ex N&B numéroté de 1/170 a 150/170 vendu 180€ 20 ex couleur numéroté de 151/170 à 170/170 vendu 500€ format 30*40