De Cape et de Crocs
3. L'Archipel du danger
Une BD de
Alain Ayroles
et
Jean-Luc Masbou
chez Delcourt
(Terres de Légendes)
- 1998
Ayroles, Alain
(Scénario)
Masbou, Jean-Luc
(Dessin)
Masbou, Jean-Luc
(Couleurs)
Mayer, Jean-Marc
(Lettrage)
09/1998 47 pages 2840552361 Grand format 25 à 30 euros 1354
Voguant à bord du Hollandais Volant vers les îles Tangerines et leur trésor, nos héros s'emparent d'un navire pirate, délivrent une belle captive, subissent l'ire d'un monstre marin, font naufrage, explorent une île étrange, participent à une expérience... et affrontent de féroces cannibales.
L’aventure, agrémentée d’un nouveau personnage, se poursuit à un train d’enfer ! Piraterie, abordage, tempête, naufrage, île mystérieuse, cannibales… Ce qui serait, ailleurs, un véritable festival du cliché prend ici une dimension homérique grâce à la verve extraordinaire d’Alain Ayroles. Jean-Luc Masbou lui tient la dragée haute avec un dessin et des couleurs absolument magnifiques. Une telle richesse est une rareté, bravo !
Nos héros se retrouvent voguent à bord du mythique Hollandais volant en direction des îles Tangerines et de leur hypothétique trésor. L'intrigue ne nous laisse pas de répit, les dialogues sont ciselés et les dessins maitrisés. Encore un très bel album pour une série phare.
Une (toute) petite baisse de niveau au niveau du scénario mais d’autres personnages comme les pirates (mention spéciale pour lMonsieur de Cigognac ,savoureux volatile doué de parole) rajoutent du sel à cette série qui tourne en chasse au trésor..... Le dessin ,quant à lui ,s'éloigne lentement mais sûrement du trait uniforme initial.....18,8/20
Dans cet épisode, les auteurs revisitent avec bonheur certains mythes comme celui de l'Atlantide ou du Hollandais volant. La tirade des pirates à ce sujet est d'ailleurs hilarante, et constituera l'un des running-gags les plus réussis de la série.
Beaucoup d'action et de suspens, un dessin toujours aussi parfait, des dialogues qui font mouche, et une fin d'album des plus angoissantes font de cet album l'un des meilleurs tomes de la série.
Ce tome m’a comme les précédant bien plu, le cadre est plaisant, les couleurs toujours aussi belles…
Fort heureusement, il y a beaucoup plus d’action, peut-être un peu moins drôle mais toujours aussi loufoque…
Décidemment cette série est surprenante; elle nous permet de revisiter nos classiques en lisant une histoire de pirates et d'ile au trésor.
Cependant le scénario lasse parfois, heureusement il reste l'humour omniprésent.
Aucun commentaire sur les magnifiques dessins tout à fait dans le style de cette histoire.
7/10.
Toujours sur le Hollandais Volant, Don Lope, Armand et leurs compagnons font face à une terrible tempête. Celle ci les entraîne directement sur les Tangerines, île du trésor! Mais les rencontres variées et loufoques qu'ils y font ne facilitent en rien leur tâche...
Toujours la même formule pour toujours autant de plaisir!
Tout est second degré et références permanentes dans cette série. Ici nos héros, alliance improbable entre un turc, un renard, un loup et un lapin vont devoir affronter les pires dangers. Si le Hollandais volant les rattrape lors d'une terrible tempête, les deux compères rescapés, j'ai nommé le loup et le renard, vont devoir affronter les airs afin de délivrer Dona Hermine. Les planches sont savoureuses et se lisent et relisent tant les messages et les clins d'oeil sont nombreux !
Tels Renart et Ysengrin réconciliés et plus vieux de quelques siècles, nos deux compères poursuivent leur périple vers les îles Tangerine.
Si ce tome recèle davantage d'action, il est moins relevé d'humour.
La sauce, sans être fade, est moins épicée. Celui explique sans doute pouquoi, nos héros sont menacés de terminer en pot au feu à la fin du livre.
Un troisième tome dans la lignée des deux précédents. Ici les auteurs nous offrent une version revue et corrigée de chasse au trésor, et Molière cède la place à Robert Louis Stevenson. Quelques belles scènes d’action émaillent ces quelques planchent et le dessinateur s’en donne à cœur joie pour représenter monstre marin, indigènes, flore exotique et machine volante improbable.
Il s’agit à nouveau d’un tome de transition, et la fin du volume est malheureusement un peu abrupte, si bien qu’il faudra impérativement passer au tome suivant. Le charmant lapin Eusébio ne cesse de faire sourire, et Armand et Don Lope sont fidèles à eux-mêmes : fiers, engagés, séduisants et adorables.
Plus on avance, plus c'est décousu et ça part dans tout les sens ! On aime la loufoquerie de cette série ou pas, mais quand on aime, c'est pas qu'un peu !