Dark Wolverine
1. Le prince
Une BD de
Daniel Way
et
Giuseppe Camuncoli
chez Panini Comics
(Marvel Deluxe)
- 2017
Way, Daniel
(Scénario)
Liu, Marjorie
(Scénario)
Diaz, Paco
(Dessin)
Segovia, Stephen
(Dessin)
Camuncoli, Giuseppe
(Dessin)
Fabela, Antonio
(Couleurs)
Gracia, Marte
(Couleurs)
SotoColor
(Couleurs)
Street, Adam
(Couleurs)
Leisten, Jay
(Encrage)
Ortego, Guillermo
(Encrage)
Catacchio, Onofrio
(Encrage)
Segovia, Stephen
(Encrage)
Smith, Cam
(Encrage)
Florea, Sandu
(Encrage)
Semal, Christophe
(Lettrage)
Camuncoli, Giuseppe
(Couverture)
Davier, Thomas
(Traduction)
04/2017 (12 avril 2017) 9782809462821 Format comics 304159
Avec la création des Dark Avengers de Norman Osborn, Daken obtient ce qu'il souhaitait plus que tout : le pouvoir et la notoriété ! Malheureusement, il va lui falloir prendre l'identité de l'homme qu'il hait le plus au monde : son père, Wolverine.
Ce premier run sur le fils de Wolverine est particulièrement mauvais, et ce, du début à la fin (Dark Wolverine 2009, #75-84).
Après les événements de Secret Invasion, s’en suit une période appelée "Dark Reign" mettant à l’honneur les super-vilains de l’univers Marvel ; c’est ainsi que Daken, le fils de Wolverine, intègre les Dark Avengers. Le personnage est malheureusement sans intérêt et sa sournoiserie, sa violence gratuite et sa crête iroquoise n’aident pas à le prendre au sérieux. Pas plus d’ailleurs que les pauvres aventures que lui font vivre ici Daniel Way et Marjorie Liu.
Dans la première histoire, les Dark Avengers – au premier rang desquels Norman Osborn et Daken – complotent contre les Quatre Fantastiques. Le double jeu des méchants est évident mais surtout, il a déjà été imaginé mille fois auparavant et de façon bien plus subtile... De la bagarre, des remarques puériles et des tensions internes à l’équipe, rien de très palpitant pour le lecteur. Même le dessin de Giuseppe Camuncoli est quelconque.
Dans la deuxième histoire, Norman Osborn s’emploie à redorer l’image publique de Daken en mettant en scène son héroïsme. Encore une fois, le scénario est basé sur une manipulation vue et revue. Quant au dessin de Stephen Segovia, il est à réserver aux beaufs avec ses gros muscles pour les uns et ses grosses poitrines pour les autres.
Enfin, la dernière histoire est un tie-in à l’event Siege au cours duquel Norman Osborn tente d’envahir Asgard (event à lire donc impérativement au risque de rien comprendre à ces trois numéros). Daken fait la rencontre des trois Sœurs du Destin et s’interroge sur son avenir ; cela aurait pu être intéressant si ce n’était raconté entre deux brutalités.
Bref, il n’y a rien à sauver tant le personnage et ses aventures sont inintéressants. C’en est même à se demander pourquoi Panini à décider de publier ce titre ; peut-être pour profiter de la sortie du film Logan, inspiré de Old Man Logan, dont Dark Wolwerine est la suite chronologique ? Pauvre business.