Daredevil par Brubaker (Marvel Deluxe)
3. Cruel et Inhabituel
Une BD de
Ed Brubaker
et
Michael Lark
chez Panini Comics
(Marvel Deluxe)
- 2017
Brubaker, Ed
(Scénario)
Rucka, Greg
(Scénario)
Parks, Ande
(Scénario)
Lark, Michael
(Dessin)
Samnee, Chris
(Dessin)
Gaudiano, Stefano
(Dessin)
Mann, Clay
(Dessin)
Zonjić, Tonči
(Dessin)
Hollingsworth, Matt
(Couleurs)
Samnee, Chris
(Encrage)
Gaudiano, Stefano
(Encrage)
RAM
(Lettrage)
Djurdjevic, Marko
(Couverture)
Duclos, Nicole
(Traduction)
08/2017 (23 aout 2017) 264 pages 9782809465419 Format comics 309448
Matt Murdock se remet tout juste de ses précédents combats en tant que Daredevil lorsqu'un vieil ami lui propose une affaire qu'il ne peut refuser : sauver de la chaise électrique un malfrat innocent du crime dont on l'accuse. L'homme sans Peur devra ensuite affronter l'un de ses pires ennemis, ainsi qu'une nouvelle super-vilaine faisant son apparition à New York.
Ce troisième Deluxe s’ouvre par la rencontre entre Daredevil et Carlos LaMuerto alias la Tarentule noire (Daredevil: Blood of the Tarantula #1). Un épisode banal mais malgré tout inclus ici car scénarisé par Ed Brubaker, et de surcroît mal positionné car on ne retrouvera ce héros de seconde zone que dans la deuxième moitié du livre.
Bien que Matt Murdock soit avocat et que ses aventures regorgent d’artifices juridiques, il n’avait pas encore été dépeint sous son jour professionnel par Ed Brubaker. La première histoire vient donc corriger cela en invitant Daredevil à défendre un condamné à mort (Daredevil 1998, #107-110). Mais, plus que cette histoire de mafia/FBI un peu grossière, c’est la mise en avant de Dakota North, la détective du cabinet de Murdock qui est à souligner. La seconde histoire voit apparaître un adversaire inédit pour Daredevil en la personne de Lady Bullseye (#111-115) mais se résume à une mêlée de super-héros (Iron Fist, la Tarentule noire, le Tigre blanc, la Main et ses innombrables ninjas). Ainsi, encore une fois, c’est la sous-intrigue avec Dakota North qui rend la lecture intéressante.
Si la partie graphique, toujours majoritairement assurée par Michael Lark aidé d’un très bon Clay Mann, est excellente, le scénario baisse lentement en qualité ; Daredevil n’est jamais aussi bon que lorsqu’il est Matt Murdock et les pirouettes costumées tendent désormais à prendre le dessus.