Daredevil par Brubaker (Marvel Deluxe)
1. Le Diable en Cavale
Une BD de
Ed Brubaker
et
Michael Lark
chez Panini Comics
(Marvel Deluxe)
- 2016
Brubaker, Ed
(Scénario)
Lark, Michael
(Dessin)
Gaudiano, Stefano
(Dessin)
Aja, David
(Dessin)
Hollingsworth, Matt
(Couleurs)
D'Armata, Frank
(Couleurs)
RAM
(Lettrage)
Bermejo, Lee
(Couverture)
Duclos, Nicole
(Traduction)
04/2016 (06 avril 2016) 304 pages 9782809454642 Format comics 277852
Les machinations d'un adversaire énigmatique ont placé Daredevil derrière les barreaux et lui ont fait perdre le soutien de ses amis. Comble de la malchance, le justicier aveugle se retrouve dans la même prison que le Punisher et le Caïd. Comment Matt Murdock va-t-il se sortir de ce mauvais pas?
Certainement le meilleur run de l'histoire de la série daredevil, avec celui de miller of course.
Cherchez pas, y'a pas mieux et ça se lit même pour ceux qui n'aiment pas les superhéros.
Ne passez pas à côté d'un chef d'oeuvre.
Avec Ed Brubaker, on retrouve Matt Murdock dans la situation exacte où Brian M. Bendis l'avait laissé lors de la conclusion de son run, c'est-à-dire en prison et avec une identité secrète en passe d’être révélée. Le programme de Daredevil dans ce premier Deluxe est donc simple : sortir de prison et retrouver l’anonymat, non sans quelques péripéties au passage.
Deux histoires se succèdent ici. La première (Daredevil 1998, #82-87) est un huis-clos carcéral auquel Michael Lark procure une ambiance noire et inquiétante très fidèle à celle dépeinte par Alex Maleev lors du run précédent mais dans un style judicieusement moins photo-réaliste. Puis, après un intermède sur l’associé Foggy Nelson (#88), une seconde histoire (#89-93), par David Aja, voit Daredevil partir enquêter en Europe et se révèle comme une transition bienvenue et moins sombre tant par son propos que par son dessin.
D'une manière générale, le maître-mot de ce premier Deluxe est "continuité" : continuité du scénario comme du dessin toujours orientés polar noir et urbain à la suite du run de Brian M. Bendis, de l’état d’esprit de Murdock – introspectif, empli de doutes quant à sa mission et aux prises avec des personnages féminins bien caractérisés –, en passant par les habituelles acrobaties, l’esbroufe juridique et le défilé de personnages propre à tout comics de super-héros.
Indispensable pour la première partie qui est absolument fantastique ! Brubaker et Lark développent une histoire extraordinaire.
Heureusement, la seconde partie, plus légère, est dans la continuité graphique de la première.