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N’étant pas fan de comics, je découvre régulièrement depuis 2 ans maintenant quelques titres conseillés par mes libraires.
Ce week-end était destiné à ce récit sur Daredevil. J’ai découvert le personnage grâce au Daredevil Yellow du duo Sale/Loeb, que j’avais adoré.
Là je dois avouer que le retour de lecture est plus mitigé. L’idée de Miller est ici de proposer une descente aux enfers de Murdock avant de le faire renaître de ses cendres.
Si les cinq premiers chapitres sont très bons, je trouve que la fin est gâchée. L’intervention du super soldat-brute sanguinaire et de Captain America ne me semble pas adaptée : on passe de 5 chapitres centrés sur la déchéance d’un homme dans un New York gangréné par la pègre, dans une ambiance sombre et poisseuse, à 2 chapitres remplis d’actions et de bastonnade à tout va, avec des super-héros de partout.
Je ne lisais pas de comics parce que je suis hermétique aux super-héros conventionnels et aux bagarres sans raison, et là Miller ruine un récit intelligent et social par des combats inutiles…
Graphiquement c’est remarquable en revanche, très propre et efficace. Un trait simple et épuré, appréciable déjà avec Batman Année Un.
Dommage au final, l’ensemble reste bon mais parce que le début est excellent.
« Dardevil, renaissance » est un chef d’œuvre noir du comics.
Le scénario de Miller, glauque à souhait fait plonger le lecteur dans les bas-fonds de l'existence humaine, le super héros déchu perdant tout jusqu'à finir SDF puis agonisant dans les ruelles de son quartier natal.
Mais DD se relève et parvient ensuite à trouver de rares soutiens pour combattre l’omnipotent Caïd qui a par la corruption et la menace infiltré tous les rouages de New-York.
La trajectoire de « résurrection » quasi christique du héros croise de manière similaire celle de sa bien-aimée Karen elle aussi déchue après être tombée dans la toxicomanie.
Difficile de faire plus sombre que ce comics donc qui aborde des sujets particulièrement adultes (chômage, drogue, corruption) qui vont au final comme un gant au plus « social » des super héros Marvel.
Dans le New-York froid, sale et violent des années 80, le style graphique de Mazzuccheli trouve le ton juste et illustre parfaitement l'une des histoires les plus marquantes du Diable Rouge.
Un must donc, pour public averti.
Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2022/10/daredevil-renaissance-frank-miller.html
L’arc narratif « Born Again » du run de Franck Miller est peut-être l’un des plus connus et des plus appréciés de la part des fans de Daredevil. J’avais donc hâte de découvrir cette histoire nous présentant la descente aux enfers du diable de Hell’s Kitchen puis son cheminement pour redevenir un super-héros.
Le récit est très bien construit, les personnages bénéficient tous d’un vrai développement. J’ai beaucoup aimé la manière dont est développée l’enquête menée par le reporter Ben Urich.
J’ai été un peu moins convaincu par la partie graphique et encore moins par la colorisation qui est clairement très datée. Certains diront que c’est ce qui fait le charme du comics, mais pour ma part j’ai souvent du mal avec l’encrage « d’époque ». L’antagoniste final est un peu grotesque et la résolution plutôt rapide mais l’essentiel n’est pas là. À l’époque, le traitement de la psychologie de Matt Murdock et la manière dont Miller a imaginé et écrit son retour d’entre les morts a été une révolution pour l’industrie du comics.
« Born Again » restera un arc incontournable explorant avec maturité la rivalité entre Daredevil et le Caïd. Je ne peux que vous le recommander.
Info édition : Contient les épisodes US Daredevil (1964) 227-233. En fin de volume, un carnet de croquis de David Mazzucchelli (6 pages) et une présentation du personnage (7 pages).
N’étant pas fan de comics, je découvre régulièrement depuis 2 ans maintenant quelques titres conseillés par mes libraires.
Ce week-end était destiné à ce récit sur Daredevil. J’ai découvert le personnage grâce au Daredevil Yellow du duo Sale/Loeb, que j’avais adoré.
Là je dois avouer que le retour de lecture est plus mitigé. L’idée de Miller est ici de proposer une descente aux enfers de Murdock avant de le faire renaître de ses cendres.
Si les cinq premiers chapitres sont très bons, je trouve que la fin est gâchée. L’intervention du super soldat-brute sanguinaire et de Captain America ne me semble pas adaptée : on passe de 5 chapitres centrés sur la déchéance d’un homme dans un New York gangréné par la pègre, dans une ambiance sombre et poisseuse, à 2 chapitres remplis d’actions et de bastonnade à tout va, avec des super-héros de partout.
Je ne lisais pas de comics parce que je suis hermétique aux super-héros conventionnels et aux bagarres sans raison, et là Miller ruine un récit intelligent et social par des combats inutiles…
Graphiquement c’est remarquable en revanche, très propre et efficace. Un trait simple et épuré, appréciable déjà avec Batman Année Un.
Dommage au final, l’ensemble reste bon mais parce que le début est excellent.
« Dardevil, renaissance » est un chef d’œuvre noir du comics.
Le scénario de Miller, glauque à souhait fait plonger le lecteur dans les bas-fonds de l'existence humaine, le super héros déchu perdant tout jusqu'à finir SDF puis agonisant dans les ruelles de son quartier natal.
Mais DD se relève et parvient ensuite à trouver de rares soutiens pour combattre l’omnipotent Caïd qui a par la corruption et la menace infiltré tous les rouages de New-York.
La trajectoire de « résurrection » quasi christique du héros croise de manière similaire celle de sa bien-aimée Karen elle aussi déchue après être tombée dans la toxicomanie.
Difficile de faire plus sombre que ce comics donc qui aborde des sujets particulièrement adultes (chômage, drogue, corruption) qui vont au final comme un gant au plus « social » des super héros Marvel.
Dans le New-York froid, sale et violent des années 80, le style graphique de Mazzuccheli trouve le ton juste et illustre parfaitement l'une des histoires les plus marquantes du Diable Rouge.
Un must donc, pour public averti.
Plus d'informations sur ce lien : https://lediscoursdharnois.blogspot.com/2022/10/daredevil-renaissance-frank-miller.html
L’arc narratif « Born Again » du run de Franck Miller est peut-être l’un des plus connus et des plus appréciés de la part des fans de Daredevil. J’avais donc hâte de découvrir cette histoire nous présentant la descente aux enfers du diable de Hell’s Kitchen puis son cheminement pour redevenir un super-héros.
Le récit est très bien construit, les personnages bénéficient tous d’un vrai développement. J’ai beaucoup aimé la manière dont est développée l’enquête menée par le reporter Ben Urich.
J’ai été un peu moins convaincu par la partie graphique et encore moins par la colorisation qui est clairement très datée. Certains diront que c’est ce qui fait le charme du comics, mais pour ma part j’ai souvent du mal avec l’encrage « d’époque ». L’antagoniste final est un peu grotesque et la résolution plutôt rapide mais l’essentiel n’est pas là. À l’époque, le traitement de la psychologie de Matt Murdock et la manière dont Miller a imaginé et écrit son retour d’entre les morts a été une révolution pour l’industrie du comics.
« Born Again » restera un arc incontournable explorant avec maturité la rivalité entre Daredevil et le Caïd. Je ne peux que vous le recommander.