Daredevil : End of Days
INT. Daredevil : End of Days
Une BD de
Brian Michael Bendis
et
Klaus Janson
chez Panini Comics
(Marvel Deluxe)
- 2016
Bendis, Brian Michael
(Scénario)
Mack, David
(Scénario)
Janson, Klaus
(Dessin)
Sienkiewicz, Bill
(Dessin)
Mack, David
(Dessin)
Maleev, Alex
(Dessin)
Hollingsworth, Matt
(Couleurs)
Sienkiewicz, Bill
(Couleurs)
Mack, David
(Couleurs)
Maleev, Alex
(Couleurs)
Gozzi, Alessandra
(Lettrage)
Duclos, Nicole
(Traduction)
03/2016 (09 mars 2016) 182 pages 9782809454369 Format comics 276525
Quels secrets Daredevil emportera-t-il dans la tombe ? Le journaliste Ben Urich mène l'enquête et va être confronté aux plus grands ennemis de l'Homme sans Peur. Sans l'aide de son ami, réussira-t'-il à leur échapper ?
Il ne se passe pas un épisode sans que Daredevil ne prenne des coups, mais celui-ci s’en remet évidemment à chaque fois. Pour l’occasion, Brian M. Bendis et David Mack imaginent un dernier combat contre Bullseye dont Daredevil ne sortirait pas vivant.
Le cœur de l’histoire ne réside toutefois pas dans ce combat et cette mort – violente mais banale – mais dans l’enquête menée par Ben Urich, l’ami journaliste de Matt Murdock, en réaction à un mot prononcé par Daredevil dans son dernier souffle ("Mapone"). Si Urich est un personnage de second plan, toujours présent à ses côtés mais jamais réellement mis en avant, il tient ici une mini-série qui lui est complètement dédiée.
Mais cette enquête est une caricature de comics : tout l’entourage de Daredevil défile (Nick Fury, Milla Donovan, Elektra, Mary Tiphoïde, Echo, Bullseye, le Punisher, le Gladiateur, le Hibou, l’Homme pourpre, la Main et les ninjas, sans compter ceux dont les noms ne sont que cités) et, s’il n’y avait pas que huit épisodes, d’autres auraient sûrement suivis pour encore un peu plus rallonger la sauce. Le seul élément d’intérêt est de découvrir, avec nostalgie, la fin de carrière de tous ces personnages.
Brian M. Bendis revient écrire une histoire de Daredevil mais est très loin du niveau de son génial run (en plus de l’abus de figuration, Murdock l’avocat est complètement oublié par exemple). La partie graphique est essentiellement assurée par Klaus Janson dans un style qui convient bien à l’univers de Daredevil (quoique toutes les planches soient en pleine page sans bordure). Il est aidé par David Mack, Alex Maleev et Bill Sienkiewicz qu’il est plaisant de retrouver sur quelques tableaux bien que cela renforce l’idée qu’il s’agit plus pour tous ces auteurs de réaliser un hommage qu’une histoire destinée à faire date.