Daredevil (100% Marvel - 2020)
2. Aucun diable, juste un dieu
Une BD de
Zdarsky, Chip
et
Lalit Kumar Sharma
chez Panini Comics
(100% Marvel)
- 2020
Zdarsky, Chip
(Scénario)
Kumar Sharma, Lalit
(Dessin)
Fornés, Jorge
(Dessin)
Tartaglia, Java
(Couleurs)
Bellaire, Jordie
(Couleurs)
Leisten, Jay
(Encrage)
Fornés, Jorge
(Encrage)
Semal, Christophe
(Lettrage)
Zdarsky, Chip
(Couverture)
Tadil, Khaled
(Traduction)
10/2020 (14 octobre 2020) 100 pages 9782809489248 Format comics 405504
Suite aux événements du premier tome, Matt Murdock ne veut plus endosser le costume de Daredevil, ce qui n'empêche pas l'inspecteur North d'être sur sa trace. Pendant cette « retraite », Matt rencontre une libraire qui ne le laisse pas indifférent, mais le quartier de Hell's Kitchen ne va pas laisser longtemps son protecteur en paix...
J’avais moyennement accroché au premier tome, c’est pire pour celui-ci…
Après les errances de Daredevil sur son état, nous le retrouvons ici quand il a décidé d’arrêter…
Du coup, pour un comic, un super-héros qui décide de ne plus l’être… ben ça fait une histoire normale.
Des réflexions sur la vie, du travail, du quotidien… Même les méchants décident d’arrêter…
On a des pages pleines de texte où tout le monde veut arrêter, du bavardage qui défile pour nous expliquer qu’il ne se passe rien ou presque, des réflexions théologiques sur l’existence de Dieu, des histoires de flics ripoux qui s’en prennent au seul flic pas ripou…
Je n’ai trouvé aucun intérêt à toute l’histoire.
Pire : là où le premier tome restait agréable à regarder, le dessinateur ayant changé, on ne prend même plus plaisir aux dessins qui n’ont pas de cadrages réellement intéressants, qui sont plus brouillon, moins beaux à suivre…
Déception totale.
Après un excellent premier tome, mes attentes étaient plutôt élevées. L'histoire se poursuit avec un rythme régulier. J'aime tout particulièrement l'écriture des dialogues qui nous plonge dans le questionnement de Matt Murdock sur le rôle qu'il doit jouer.
L'ambiance générale est moins sombre que d'habitude et c'est plutôt dépaysant pour du Daredevil (cela reste néanmoins logique au regard du scénario et du développement de Matt).
Ma déception réside néanmoins dans les dessins. Non pas qu'ils soient mauvais, mais Marco Checchetto (qui avait produit un chef-d'oeuvre sur le premier volet) manque cruellement à la série. Il sera de retour sur les prochains numéros donc j'espère qu'il parviendra à rallumer ma flamme.