DMZ (Urban Comics)
12. Les cinq nations de New York
Une BD de Brian Wood et Riccardo Burchielli chez Urban Comics (Vertigo Classiques) - 2014
01/2014 (17 janvier 2014) 144 pages 9782365773782 Format comics 207113
Alors que New York entame sa guérison, la réalité politique du terrain ne tarde pas à remettre du plomb dans la tête de ses habitants. Matty observe une foule autrefois inaudible retrouver la parole, mais qu’adviendra-t-il de cet élan populaire ? Manhattan sombrera-t-elle dans le chaos et l’anarchie ou la somme des volontés individuelles permettra-t-elle l’émergence d’une nouvelle nation new-yorkaise ?
Ne vous fiez au trop 3/5, car DMZ est sans conteste une excellente série, et je choisi de faire ma chronique sur ce dernier tome pour vous expliquez le fond de ma pensé sur celle-ci.
Le travail de Riccardo Burchielli est absolument exemplaire et mérite tout votre attention, cependant le scénario à un gros problème, il a beaucoup trop de longueur.
L'histoire nous catapulte aux côtés du photographe stagiaire Matty Roth en plein cœur de Manhattan devenu un zone démilitarisé dans le cadre d'une seconde guerre de sécession.
L'univers décrit est sublimement retranscrit et l'on prend beaucoup de plaisir à le découvrir.
Le seul problème est qu'au de la série, nous partons dans des intrigues politiques pas forcément bien maîtrisés. Sachez cependant que les retournement de situation sont pour la plupart excellent et ne constitue pas en règle générale de relance désespéré de l'intrigue. Par contre le véritable de la série est le remplissage avec des histoires courtes sur les personnages secondaires qui n'amènent rien à la série et occupe parfois un tome complet et ce à plusieurs. Sur le long terme, la série est beaucoup trop délayé, et nous suivons par ailleurs des personnages secondaires qui le sont beaucoup trop.
Pourtant DMZ aurait pu être un vrai chef d'oeuvre car l'intrigue principale est excellente, et Matty Roth est un personnage profond qui gagnera en complexité au fil des épisodes. Et ce dernier tome nous offre un final très étonnant et émouvant qui en marquera plus d'un.
DMZ est vraiment une très bonne série, mais elle souffre de beaucoup trop de longueur.
Dernier opus et fin en pointillé, avec un personnage principal qui sera passé par différentes étapes, ni trop noir ni trop blanc. Humain, comme l'ensemble de la série. Ce qui fait encore davantage frémir devant tant de réalisme, que l'on espère non prophétique....