DCeased
HS1. Unkillables
Une BD de
Tom Taylor
et
Karl Mostert
chez Urban Comics
(DC Deluxe)
- 2020
Taylor, Tom
(Scénario)
Mostert, Karl
(Dessin)
Lokus, Rex
(Couleurs)
Scott, Trevor
(Encrage)
Livesay, John
(Encrage)
Edwards, Neil
(Encrage)
Mostert, Karl
(Encrage)
Cromatik Ltée
(Lettrage)
Mattina, Francesco
(Couverture)
Wicky, Jérôme
(Traduction)
07/2020 (10 juillet 2020) 120 pages 9791026822745 Format comics 398461
Un virus issu de l'équation Anti-Vie, l'arme fatale de Darkseid, a contaminé l'humanité, la plongeant dans une folie cannibale. Les héros se retrouvent décontenancés et peinent à se réunir pour contrer cette épidémie. De leur côté, les super-criminels sont également dépassés et le jeu de la survie du plus fort commence au sein de cette communauté où tous les coups sont permis !
Lorsque l’on n’a guère apprécié DCeased, on ne devrait pas s’infliger la lecture de son premier spin-off. Si le concept reste inchangé – les héros DC Comics s’entredévorent joyeusement –, l’envergure donnée à cette histoire est en revanche drastiquement revue à la baisse, à tel point que celle-ci s’en trouve presque dénuée de tout intérêt (DCeased: Unkillables 2020, #1-3).
Alors que DCeased cherchait à donner un temps d’exposition équitable aux principaux super-héros et super-vilains de l’univers DC Comics, ce spin-off se concentre sur une poignée de second couteaux (Deathstroke, Red Hood, Ravager, le Maitre des Miroirs, etc.). Il faut donc vraiment être mordu de zombies pour y trouver un quelconque intérêt. D’autant plus, qu’au fond, le scénario de Tom Taylor n’apporte aucun élément nouveau à la trame principale. Il s’agit juste d’observer ce petit groupe de héros / vilains, de second rang je le répète, sauver un orphelinat et s’entredévorer sur trois petits épisodes.
Bref, ça se lit en un quart d’heure et ça s’oublie aussi vite. Les lecteurs qui auraient apprécié DCeased pourraient sans regret faire l’impasse sur cet album, ainsi que sur le second spin-off à venir en avril, et attendre patiemment sa véritable suite : DCeased: Dead Planet (dont la sortie en VF est probablement prévue pour la fin 2021).
Seul point positif, le trait de Karl Mostert, qui m’était inconnu avant cette lecture et qui, par sa finesse, ressemble fortement à celui de Frank Quitely. Il n’a peut-être pas encore la même aisance sur les visages et les décors sont un peu légers mais la ressemblance est frappante.