Le cycle de Cyann
1. La sOurce et la sOnde
Une BD de
Claude Lacroix
et
François Bourgeon
chez Casterman
- 1993
Lacroix, Claude
(Scénario)
Bourgeon, François
(Scénario)
Bourgeon, François
(Dessin)
Bourgeon, François
(Couleurs)
Lacroix, Claude
(Storyboard)
10/1993 110 pages 2203388579 Format normal 146
N'est pas MajO qui veut ! Cyann l'est de naissance. Héritière de la plus importante famille de sOndeurs, la fille du Seigneur Olsimar se trouve propulsée au sommet de la pyramide sociale. Elle n'a qu'un seul mérite, elle accepte de Nacara une amitié sans complaisance. Plus capricieuse qu'autoritaire, plus séductrice qu'amante, Cyann use de ses pouvoirs comme elle abuse de ses charmes. Son égoïsme parviendrait à la perfection, si le destin ne la guettait ! Les péripéties qui l'attendent, dans les Mondes indépendants et sur les Planètes Sauvages,... Lire la suite
Avis portant sur la série:
J’ai littéralement adoré les aventures de cette héroïne dans un monde encore plus « adulte » et encore plus intéressant que les mondes imaginés par Léo dans Aldébaran. Je trouve enfin un personnage féminin qui a une vraie consistance et du caractère! Sur le plan de la maturité, c'est quand même un cran au-dessus. Pour autant, on n'a pas vraiment le même plaisir de lecture. Cela s'explique par la complexité de l'univers mis en place par l'auteur. Il y a une véritable réflexion sur la façon dont sont liés les choses. J'aime également toutes les trouvailles qui sortent de l'ordinaire.
Il est un peu dommage que le tome 3 se situe chez un autre éditeur que celui chez lequel il a commencé, à savoir Casterman, et que l’album soit beaucoup plus court. Toutefois, je remarque qu’a été conservé le même format ce qui est déjà pas mal et en même temps une forme de respect pour les collectionneurs. Lorsque j'ai appris que le tome 5 sortira chez un 3ème éditeur à savoir 12 bis après Casterman et Vent d'Ouest, là je me dis qu'il y a une limite qui a été franchie. Cependant, on peut analyser cela de différentes manières. Par exemple comme voilà un auteur qui s'affranchit du poids de ses maisons pour conserver une part d'indépendance protégeant sa liberté de créativité. Pour autant, ce n'est pas forcément au goût des collectionneurs cartésiens qui aiment l'uniformité. Cela sera d'ailleurs la première fois que j'aurais une série qui s'étale sur 3 maisons d'édition. L'overdose n'est jamais profitable. Tout dépend du point de vue et de l'importance qu'on y attache.
Le dessin est vraiment exquis et met bien en valeur les anatomies des différents personnages en plus d’avoir des décors réellement extraordinaires. La lecture est un peu fastidieuse au début de cette saga mais on s’immerge petit à petit dans ce monde qui a ses propres codes. Il faut un peu s'accrocher et le plaisir vient après. Cette BD a tout de même beaucoup de potentiel! Cela m’a permit de découvrir un auteur dont le style est totalement atypique et qui a beaucoup de talent. Je me suis jeté dans l’achat de la totalité de ces œuvres sans exception. Je dois avouer que cette série est ma préférée dans ce qu’il a réalisé.
Dans le détail, voilà ce que cela donne:
La sOurce et la sOnde:
Ce premier tome est un pur bonheur de découverte d'un monde extrêmement bien détaillée jusque dans sa géographie, dans sa faune et dans sa flore. On fait la connaissance de deux personnages féminins qui ont du caractère et de la trempe ce qui les rend intéressant. Il est dommage que le décollage se fasse tellement attendre dans les deux sens du terme mais je crois que c'était sans doute bien nécessaire. On sent bien que c'est un tome d'introduction à un univers encore plus vaste. Il va falloir s'accrocher mais le plaisir viendra par la suite. Bref, une pure réussite que ce monde détaillé avec finesse!
Six saisons sur Ilo:
Le second volume sera celui placé sous le signe de l'aventure dans une nouvelle contrée sauvage. Il clôt un premier cycle placé sous le sceau de la conspiration par une sorte de secte qui souhaite étendre son pouvoir. Nous aurons enfin les réponses sur la pandémie qui sévit dans le monde d'Olh. Nous aurons également droit à des rebondissements et des retournements de situation assez inattendues. Même le personnage de Cyann semble évoluer du passage de l'adolescence à l'âge adulte et celui de la maturité intellectuelle. Bref, c'est le temps de la métamorphose. La fin du cycle ouvre de nouvelles pistes pour notre héroïne promise à un voyage intergalactique encore plus vaste.
Aieia d'Aldaal:
Il aura fallu 7 ans d'attente. Le résultat est étonnant de maîtrise surtout au niveau de la couleur. Il y a un réel progrès avec une ambiance graphique nouvelle. Le trait de Bourgeon se bonifie au fil des tomes. On remarquera également l'émergence d'un autre personnage féminin qui volera un peu la vedette à notre Cyann. Nacara est presque totalement oubliée. Les dialogues seront de hautes volées et parfois cinglants de vérité et d'humour. On se situe là encore sur une autre planète qui connait également une caractéristique particulière. C'est une nouvelle aventure à part entière élaborée et intelligente qu'on va découvrir avec toujours autant de bonheur.
Les Couleurs de Marcade:
Paradoxalement, c'était l'un de mes tomes préférés de par la richesse de son scénario et par l'inventivité. Pourtant après relecture, il a été surclassé par d'autres tomes. Il faut dire que chaque relecture nous offre la possibilité de percevoir des détails supplémentaires ce qui bonifie d'autant la série tout entière. Aïeïa nous manque un peu. Marcade, c'est le reflet futuriste des travers de nos sociétés actuelles, de la lutte pour le Pouvoir, de l'asservissement d’un peuple, de la société de consommation, de l'endoctrinement, de la censure et de la violation de la vie privée, du mercantilisme à outrance…
Les Couloirs de l'Entretemps:
Encore 5 ans d'attente ! Visiblement, notre héroïne est ballottée de monde hostile en monde hostile. On joue également sur l'espace-temps. Il va falloir s'accrocher pour comprendre le mécanisme de tout ce fatras temporel. Cependant, le charme de la saga demeure intact. On sent toutefois que c'est bientôt la fin.
Les Aubes douces d'Aldalarann:
Le cycle de Cyann est enfin terminé. C’est la première fois que j’ai une série de 6 tomes dans 4 collections différentes. L’auteur termine finalement chez Delcourt. Tout cela pour ça aurait-on envie de dire. C’est la fin du voyage interstellaire pour notre héroïne enfin mâture et qui va gouter au charme écolo de la planète Aldalarann. Avec le recul, on se dit que cette série est un peu à part grâce à ses dialogues philosopho-cosmique dans une planitude morne qui peut sans doute conférer à l’ennui pour un jeune lecteur pour peu qu’il ne soit pas déjà vieux jeu bien entendu. On aura droit à une fin convenable mais qui ne répond pas tout à fait aux attentes de cette saga de science-fiction complexe.
Note Dessin : 3.75/5 – Note Scénario : 4.25/5 – Note Globale : 4/5
Pour info Mr Zorgaya si la fluidité narrative de Bourgeon met le chao dans la masse mole qui te sert de cerveau file acheter un Michey mais surtout, pour la série en question, tente de lire "la clé des confins" . Vos analyses de comptoir sont quasi (tragi) comiques
Pokespagne je te rejoins totalement belle analyse! Très belle analyse!! des dessins magnifiques et travaillés c'est la l'un des seuls points forts (et pas des moindres) de cet ouvrage. Dans d'autres circonstances j'attacherais de l'importance au scénario, la fluidité, le travail de fond sur l'univers entourant la BD, ou l'ironie des répliques ou la profondeur des personnages. Ici c'est plus simple et plus primaire l'intérêt réside dans les positions suggestives dans les plus simples appareils transparents constamment prise par les jeunes femme très souvent en action. Ceci est une bande dessinée pour les mâles, avec une pointe de machisme. Ceci étant dis cela reste un classique de référence du genre pour les BD de l'époque. Bel ouvrage a ne conseiller cependant qu'à des collectionneurs avertis.
Pour info pouetepremier, ce manque de fluidité narrative chaotique et cette intensité érotique se retrouve dans 100% des albums de bourgeon , que ce soit le sortilège du bois des brumes ou les passagers du vents. Cela reste de très bons ouvrages pour qui aime ce style.
Soyons parfaitement clairs (et concis) pokespagne : tes positions sur la faiblesse endémique et la fluidité narrative de Bourgeon me parait bien vaseuse !
Soyons parfaitement clairs, l'un des principaux motifs pour lesquels on lit les livres de Bourgeon, c'est pour se rincer l’œil à coups de poitrines généreuses et de croupes tendues, et ce d'autant que les jolies demoiselles qu'il se plait à croquer sont souvent très peu vêtues et engagées régulièrement (pas assez à notre goût, toutefois) dans des entreprises charnelles. Parce que sinon, il ne serait pas certain que ses œuvres soient particulièrement mémorables ! "La sOurce et la sOnde" est l'illustration parfaite de cette prépondérance du dessin - régulièrement splendide de Bourgeon - sur le scénario, qui frise ici occasionnellement le n'importe quoi au long de cette petite centaine de pages pas toujours lisibles et parfois même indigestes. Le livre commence très mal, d'ailleurs, du fait du parti pris - certes honorable - de nous larguer sans carte ni boussole dans un monde fort étranger, dont nous devons d'abord nous efforcer de comprendre à demi-mot le fonctionnement et les défis. Ce pourrait être ludique, ce ne l'est pas vraiment du fait du manque de fluidité narrative - une faiblesse endémique des livres de Bourgeon à mon sens - qui rend vraiment difficile notre acclimatation à cet univers extraterrestre. Heureusement, la deuxième partie de "la sOurce et la sOnde", que je me plais à comparer de par la similitude de son sujet au fameux "Objectif Lune" de Hergé (les préparatifs d'un voyage spatial, avec agissements criminels pour saboter le départ de la fusée et embrouillaminis entre les "astronautes"), est beaucoup plus intéressante et fonctionne bien, nous laissant finalement plutôt satisfaits de ce premier tome d'un "Cycle de Cyann" que l'on poursuivra avec curiosité... malgré quand même la personnalité pas très attachante de l'héroïne, tête à claques à la sexualité débridée.
Je ne suis pas un grand spécialiste du genre mais cette série est un véritable chef d'oeuvre. Tout y est de très très haut niveau. Cette série est incontournable pour tout lecteur de bd digne de ce nom
Cette bd est magnifique tant par son graphisme très travaillé, ses couleurs et lumière et son scénario bien monté même si un peu compliqué.
Personnellement, je trouve que c'est la meilleure bd de ce cycle. Les deux auteurs ont fourni un gros travail de recherche que ce soit sur le dessin ou l'histoire.
Bravo et merci !
Premier tome d'un série bien enlevée.
On y retrouve tous les ingrédients qui font les sagas réussies avec notamment une longue présentation des personnages tous ni trop blancs ni trop noirs.
La description de cette planète et de son monde de vie vaut le détour.
Et les déssins sont remarquables.
On regrette un peu d'érotisme gratuit.
Série à suivre.
7/10.
grand amateur du cycle d'Albébaran, j'ai été attiré par cet ouvrage. Même genre, et très apprécié dans les différents commentaires que j'ai lu.
Ainsi j'ai voulu me lancer. En effet, très belle bd, beau dessin, moins statique et stéréotypé de Aldébaran, très originale, dessin agréable et vivant.
En revanche j'ai eu du mal à rentrer dans la bd, scénario lent à venir, bref une maladie qui décime les hommes si je me souvient bien. Mais le problème vient du faite que les dialogues ne sont pas toujours claire et facile à comprendre. Vulgaire dans les paroles, elle se fait niqué, baisé au sens figuré comme au sens propre. L'héroine passe se temps à poils, considéré comme une pute...
lorsqu'elle est habillé, les positions sont très clairement sexuelles, et les vêtements laissent très aisément deviné les formes des femmes.
Ou est-ce que cette bd veut en venir ? est-ce de la SF ou de l'érotique ?
Pour en revenir à Aldébaran, les femmes apparaissent qq fois nus, mais sans plus, sans provocation, sans langage provocateur et à nombreuses connotations.
Dommage car pour le reste cela s'annonçait du tout bon, je me demande si je vais lire les autres tomes et si vraiment cela vaut le coup pour avoir un scénario en béton.
d'ailleurs, le scénario au final vaut il réellement le détour ?? Difficile de se faire une idée en 120 pages que comporte le 1er tome, quid de rebondissement ? Quid du suspense ? est-il plus complexe qu'il n'y parait ? Pour le moment, pour moi cela n'augure pas grand chose.
Malgré tous les avis positifs sur cette série, j'ai été très déçu. Peut être que j'ai lu l'histoire trop vite, mais j'avoue n'avoir rien compris. Des dialogues peu clairs, je ne vois pas ou veut en venir l'auteur. Par contre, rien à redire au niveau du dessin. Je devrais peut-être lire le second tome pour mieux comprendre et peut-être revoir mon avis.
Le dessin très imaginatif de Bourgeon illustre à merveille l'univers extraordinaire créer par Lacroix. S'il faut être bien concentré pour "rentrer" dans ce monde de Olh, le voyage vaut le coup tant cet album est dense: une très bonne histoire que l'on dévore de bout en bout de cette BD de presque 120 pages... J'avais été très déçu des "Compagnons du Crépuscule" du même Bourgeon mais c'est complètement différent.
Lorsque François Bourgeon explore un univers littéraire, il n'y va pas avec le dos de la cueiller : tous les poncifs du genre se trouvent ici déclinés. De plus, nous étions déjà habitués à des galeries de personnages exubérantes, nous sommes servis.
Ce dernier épisode amène Cyann sur une nouvelle planète, Marcade. Fidèle à son habitude, François Bourgeon ne fait pas l'économie de nous décrire cette planète et sa société où règne un ultra-libéralisme, où les échanges sont poussés à leur paroxysme puisque même parler coûte de l'argent. Poser une question peut vous ruiner. C'est aussi une société qui ne connait pas de limite à l'intrusion dans la sphère privée et la belle Cyann en fait les frais à ses dépens. Mais elle réussit à retourner sur Ohl, seulement un petit problème s'est glissé lorsqu'elle a franchi la Porte lui permettant de se jouer de l'espace et du temps, et la voici sur Ohl mais 40 ans plus tard...
Les dessins sont toujours aussi somptueux, les couleurs éclatantes. Chaque case se rapproche du tableau de maître.
Profitez-en pour relire la série ou attendez le prochain opus sinon vous risquez de rester sur votre faim...
Au niveau des 'Passagers du Vent', différent registre, mais ça reste du très grand Bourgeon, à ercommender.
UNe erreur s'est glissée dans mon avis. Je corrige. Les deux premiers tomes constituent un chef d'oeuvre de la bande dessinée dont on reparlera dans les années à venir!
Depuis 30 ans, je lis ce genre de BD. Sans conteste, cette série est une des meilleures. Les deux premiers tomes vous emmènent dans un univers de fiction mais dont les détails et l'esthétique renvoient à une construction tout à fait réaliste. Un exemple : les vêtements des personnages, leurs habitations, là, il y a de la recherche et de l'inspiration pour nos grands couturiers ou nos architectes...
Je signale qu'il existe des exemplaires (combien ? je l'ignore) de cet album ou le cahier des pages 73 à 88 est inséré 2 fois et où il manque le cahier des pages 89 à 104.
Ce 1er tome est une mise en place très réussie d'un univers très complexe et original. A la 1ère lecture, il faut parfois s'accrocher mais la relecture est d'autant plus savoureuse qu'on se familiarise à cette série. Le plus intéressant dans est la relation entre les différents personnages et les us et coutumes de cette planête. On ne se trouve pas ici dans de la SF bête et méchante avec les stéréotypes habituels. Il y a un réel effort de précision, d'originalité et on sent que l'auteur prend son temps pour installer l'ensemble. Ces qualités étant hélas un peu oubliées dans les tomes 3 et 4...
J'avoue avoir eu du mal à rentrer dans l'univers de Bourgeon et Lacroix. J'ai trouvé le scénario et surtout les dialogues un peu confus dans la première moitié de l'ouvrage. Puis petit à petit, je me suis attaché aux personnages de Cyann et de Nacara. J'attends beaucoup du tome 2 !
Les premières pages laissent dubitatif, et ce d'autant plus que les explications se font attendre pour ce premier tome. Presqu'aucun élément de cet étrange univers ne nous est dévoilé avant le premier quart des 120 pages que compte l'album. Mais au fil des planches, on en apprend un peu plus et on apprécie d'autant plus les personnages, l'intrigue qui se met petit à petit en place et surtout la cohérence de l'univers. Contrairement à d'autres séries, on n'a pas l'impression que certains éléments n'ont pas leur place ou sont amenés un peu vite. Bien au contraire, c'est avec un naturel merveilleux que s'enchaînent les événements. Les nombreux protagonistes ont des traits de caractère bien marqués ce qui contribue à densifier le récit. Et si on arrive à s'accrocher suffisemment pour dépasser la barrière décrite dans les premiers instants de lecture, on ne pourra pas décrocher de l'histoire avant la fin de la dernière page.
Graphiquement, le dessin accuse l'âge. Toutefois, l'ensemble est clair et précis. Certains aspects rappellent un peu l'ambiance de Blade Runner. Pas forcément très détaillé, ni trop futuriste mais bien pensé. Là encore le tout est cohérent. Les couleurs sont agréables et servent justement le trait de Bourgeon sans lui nuire, mais sans lui apporter un plus particulier.
Ce premier album est un très bon cru de SF. Il y a de quoi s'émerveiller devant la cohérence de cet univers pourtant très riche et très dense. Techniquement c'est agréable, les visages et les décors sont travaillés et le dessin sert justement l'intrigue. Un excellent début pour cette série que nombre de lecteurs ont déjà issés au rang des grands classiques à posséder absolument. J'attendrai toutefois de lire un peu les autres tomes avant de prononcer un tel jugement.
A mon gout, l'histoire, qui nous fait évoluer dans un monde fantastique, est intéressante, mais momentanément un peu confuse notamment en raison des dialogues pas toujours clairs. Le dessin est correct, mais les couleurs un peu pales.
Un dessin extraodinaire de finesse et un scénario extrêmement soigné créent un monde exotique et cohérent. Une planète avec une végétation luxuriante et une culture riche qu'il est fascinant de découvrir. Les héroïnes sont des femmes humaines et courageuses (pas des poupées gonflables). Ce sont des personnages avec de l'épaisseur...
Superbe serie, avec un graphisme hors pair et une histoire comme seul Bourgeon peut en ecrire. A ne pas manquer!