2. Les Helvétiques | kikofoxy | Comme neuf | 45.00€ | |
2. Les Helvétiques | stan prozak | Très bon état | 35.00€ | |
2a1992. Les Helvétiques | ramage | Comme neuf | 15.00€ | |
2a1992. Les Helvétiques | rastahobbit | Très bon état | 15.00€ | |
2a1992. Les Helvétiques | BOTERO | Très bon état | 15.00€ | |
2b. Les Helvétiques | amandpaul2000 | Comme neuf | 15.00€ |
Info édition : Avec jaquette. Cahier supplémentaire de 20 pages. N°2315. Préface de Hugo Pratt
Info édition : Numéro d'édition 3184 noté au verso. Pas d'AI mais "Sous le drapeau des pirates" noté comme paru en page 2.
Info édition : Avec jaquette - Préface par Hugo Pratt (2 p.). Carte de la Suisse (2 p.) - Présentation de chacun des 26 cantons de Suisse, avec aquarelles de Pratt (16 p.) - AI indéterminé mais dernier titre paru de la série Corto Maltese : "Mû" (10/1992) en p. 2 - Noté en p. 95: "Dépot légal : septembre 1988; D.1988/0053/120" - Noté au 4ème plat, au-dessus du code barre: N°31758.
Info édition : Cette réédition comprend les 70 planches du récit avec sa préface de 20 pages
Info édition : Noté N001 au 4e plat. Comporte un dossier de 26 pages de photos de Marco d'Anna sur un texte de Marco Steiner. Tome 13 de la série actuelle.
Info édition : Noté N001 au 4e plat. Comporte un dossier de photos de Marco d'Anna sur un texte de Marco Steiner. Tome 13 de la série actuelle. Tirage spécial pour la loterie Romande en coffret. Inclus une sérigraphie . En page 2, il est noté "Remerciement à la loterie Romande pour la collaboration à la réalisation de cet ouvrage" suivi du logo de la Loterie Romande.
Info édition : Tirage de tête édité à l'occasion du festival de Sierre 1988. tiré à 800 exemplaires numérotés et signés + 50 exemplaires HC numérotés et non signés.
Après un album Tango en demi-teinte, Hugo Pratt rebondit avec cette avant-dernière aventure pour Corto Maltese. Soyons clairs, il n'est clairement pas à mettre entre les mains des néophytes, qui risquent d'être fort déroutés. Hormis cela, même si l'aspect aventure est absent, il reste un album remarquablement dessiné et mis en images, à travers un voyage mémorable où Pratt semble faire éclater tout son imaginaire dans un voyage à l'onirisme débridé mais totalement assumé.
Ne pas découvrir Corto et l'univers d'Hugo Pratt par cet album. Cela est trop étrange et onirique et cela paraitrait trop décousu à un nouveau lecteur.
Et pourtant quel véritable plaisir de s'immerger dans l'univers imaginaire de Corto. Je ne vais pas reprendre la très bonne critique de pokespagne, car je suis totalement en phase avec ce qu'il dit. Je vais juste la compléter en disant que le trait est totalement maîtrisé que Corto est toujours somptueusement dessiné, que le dessin académique est mis en parallèle d'une pagination toujours en trois bandes qui rythme bien le récit et que le texte est somptueusement écrit.
Curieusement, j'étais passé complètement à côté des "Helvétiques" en 1988, alors que je suivais fidèlement chacune des aventures du beau Corto depuis ma mémorable découverte de la "Ballade la Mer Salée". C'était sans doute - je ne m'en souviens pas - le côté entièrement onirique de l’œuvre qui m'avait découragé, moi qui, rationnel en diable, souffrait déjà lorsque Corto abandonnait occasionnellement la réalité politique et historique pour se plonger dans une de ses rêveries qui me paraissaient toujours à moi une perte de temps complète ! A moins que ce ne fût l'aspect formellement expérimental (pour Hugo Pratt !) du livre, réalisé en couleurs, avec un trait plus ferme, moins esquissé. Toujours est-il que ce refus - à l'époque - d'entrer dans le "rêve éveillé" du 11ème album de Corto Maltese m'a permis de le savourer beaucoup mieux aujourd'hui, trente ans plus tard... à un âge plus "approprié" dans la mesure où l'on peut lire cet album étrange - et terriblement mélancolique parfois - comme une méditation à la fois amusée et lucide sur la vanité des mythes et des croyances. Le genre de petit cadeau qu'un auteur se fait à lui-même quand il n'a plus rien à prouver, qu'il a trouvé le pays de sa dernière demeure (la Suisse, que Pratt n'a de cesse de réhabiliter ici en l'inscrivant sur la carte des grands mythes), et qu'il sourit désormais de son propre enthousiasme passé pour les mystères de notre civilisation : lorsque le Saint Graal n'est qu'un vulgaire objet qu'il faut enchaîner pour le protéger de la rapacité touristique des chevaliers (qui sont surtout des frustrés et des "coincés", sexuellement parlant), lorsque y boire une gorgée d'eau de jouvence n'aura évidemment aucun effet à part un léger rajeunissement cosmétique et pas mal d'ennuis avec le Diable en particulier, cela vaut-il la peine de se préoccuper vraiment de tout ce fatras de légendes plus ou moins religieuses ? Il faut néanmoins admettre que tout n'est pas absolument réussi dans "les Helvétiques", et que le lecteur peut avoir le sentiment d'être parfois la victime de blagues de potache (la danse avec les squelettes, le gag du "fil de l'épée", le clin d’œil à King Kong, etc.), voire même d'une certaine fumisterie de la part de Pratt. C'est pourtant au cœur de ce n'importe quoi que se niche la beauté des "Helvétiques" : puisque rien n'a d'importance, amusons-nous une dernière fois. La vie est si courte.
Je note 7/10 mais je pourrai mettre 6 ! Ce qui permet un 7 est simple... Le dossier sur la confédération helvétique (en début de BD) est très enrichissant ! Les aquarelles de Pratt, aux couleurs chaudes et simple, embellissent la BD. Le descriptif de chaque canton est parfait ! L'histoire qui suit est bonne mais la couleur... La couleur fausse tout ! Même si elle est parfois indispensable car les traits ne sont pas aussi fin que pour la ballade de la mer salée... Bref, à lire ! Mais ce n'est pas une BD exceptionnelle !
Un mot tout d'abord sur la qualité de ces rééditions. Outre la couleur (réalisée si mes souvenirs sont bons par la propre compagne de Hugo Pratt), nous avons droit à une intro dont la qualité du texte est variable selon l'album, mais surtout, surtout aux magnifiques aquarelles du maestro. Rien que ça, c'est un régal.
Je sais que cette histoire n'est pas la plus appréciée des fans de Corto. Et pourtant si l'aventure n'est pas là, quel envoûtement. Le but de l'album était de faire rêver dans un relatif minimalisme de moyens. C'est remarquablement réussi.
C'est aussi pour Pratt l'occasion de remettre en lumière des occultistes le plus souvent oubliés, preuve de sa grande culture et de sa non moins incroyable curiosité.
Rêves et fables attendent Corto Maltese dans ce récit qui se déroule en
Suisse.
Un album très étrange étant donné qu'il s'agit d'un songe pendant la majeure
partie du récit. Les bizarreries du récit sont plaisantes et originales, mais le
côté envoûtant qu'Hugo Pratt a voulu donner à cette histoire n'est pas
réelement réussit.