Corentin (Cuvelier)
8. Les Trois perles de Sa-Skya
Une BD de
Jean Van Hamme
et
Christophe Simon
chez Le Lombard
- 2016
Van Hamme, Jean
(Scénario)
Simon, Christophe
(Dessin)
Carpentier, Alexandre
(Couleurs)
Brun, Michel
(Lettrage)
06/2016 (17 juin 2016) 46 pages 9782803635788 Grand format 281696
Accusé à tort du vol de trois perles d'une valeur inestimable, Corentin est menacé de bannissement par le Maharadjah de Sompur. Il ne pourra compter que sur l'aide de ses derniers amis – Kim, Moloch et Belzebuth – pour sauver son honneur et démasquer le vrai coupable.
J'ai été heureux de retrouver mon cher Corentin Feldoë.
Le dessin de Christophe Simon est vraiment beau, très soigné, mais parfois c'est un peu trop rigide, comme statufié. Comme il est dit plus haut la mise en couleur d'Alexandre Carpentier est splendide. Là où je suis le plus déçu, c'est par le scénario vraiment léger et peu inventif de Jean Van Hamme.
Un bel album, très bien édité, mais qui manque un peu de fougue.
PS. Eh Le Lombard quand allez-vous rééditer enfin avec grand soin (fac-similés) les aventures de Corentin par Paul Cuvelier ?
Le mot "hommage" est souvent galvaudé, mais ici il est entièrement mérité. C'est superbe.
J'ai lu et relu les Corentin, pour le dessin de Cuvelier. On retrouve dans ces "Trois perles" tout son académisme. De plus, la facture de l'album est soignée, et j'ai aussi été très convaincu par les couleurs.
Le scénario m'était connu, et sans surprise. Mais on lit cet album comme on lisait il y a un demi siècle, avec beaucoup de récitatifs, et une ambiance très "trois lanciers du Bengale". Un seul petit regret, le lettrage. Il est soigné, mais c'eût été si beau de reprendre le lettrage des derniers albums de Cuvelier...
On sent que C. Simon s'est concentré sur le travail de Paul Cuvelier dans la recherche des attitudes et des expressions des personnages. Et pour moi, c'est une réussite.
Une BD bien sympa à lire et à regarder. Je n’ai jamais lu le Corentin de Paul Cuvelier dont je ne connais que le « Flamme d’argent ». Aussi je ne m’avancerai pas à faire de comparaisons.
L’histoire a bien la saveur de ces BD que l’on pouvait lire il y a… longtemps comme « Le cavalier inconnu » de Carlo Marcello et Luigi Grecchi.
Si d’autres nouveaux « Corentin » paraissent, sans hésiter je les achèterai.