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©Soleil Productions 2019 Istin/Louis
4
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Uranie
Info édition : Noté "Première édition". Vernis sélectif sur la couverture.
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©Soleil Productions 2019 Istin/Louis
4a2020
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Uranie
Info édition : édition avec 10 exoplanètes pour 10 albums au verso
D'abord, je ne crois pas à la prémisse de l'histoire. Détester les prothèses, vraiment? Se faire intimider parce qu'on a des membres artificiels? Le père de l'héroïne se fait tabasser juste parce qu'il l'a mise au monde? Ça n'a aucun sens. Chez les enfants, je peux comprendre, mais chez les adultes, non. Et toute la personnalité exécrable de notre héroïne est basée sur ce point non négligeable. Pire, notre méchant de service, Williams, la déteste juste parce que! Parce que son papa lui avait déjà dit que c'était pas bien les malformations!! Mais c'est quoi ces personnages aussi minces que des feuilles de papier?
Ensuite, notre héroïne, Syd, est vulgaire à souhait. Ça devient tannant à la longue. Elle insulte tout le monde sans vraie raison, et parle comme un charretier en guise de personnalité. D'ailleurs, tous les personnages ont tendance à faire de l'humour en situation critique, ce qui me semble souvent excessif vu la situation dans laquelle ils se trouvent.
Finalement, l'histoire de cette I.A. qui veut jouer à un jeu pour se débarrasser des envahisseurs, gros bof hein. Pis ce que ça donne, c'est un livre avec des scènes d'action plutôt moyennes et des personnages qui s'envoient promener à tout bout de champ, sans plus.
C'est d'une vacuité...
Le moins bon album de la série, à mes yeux. Le dessin reste correct mais je n'ai pas vraiment accroché à cette histoire d'IA manipulatrice sur cette planète des singes.
Un bon album une fois de plus.
Une histoire un peu moins classique que les précédentes même si dans le scénario il y a parfois des raccourcis...
Après avoir lu les premières critiques de cette BD, je m’attendais à un certain désastre… c’est donc avec une forte réticence que j’ai entamé cet album. Voici ce que j’en pense :
Soulagement ! Cette histoire ne fut pas la catastrophe à laquelle, à priori, j’escomptais ! Le scénario, en dépit de ses multiples clichés et stéréotypes, se tient bien et s’enchaine dans une suite fluide et logique.
Ce que j’ai surtout apprécié de cet ouvrage, fut le graphisme ainsi que le choix des couleurs pour illustrer ces planches. Le dessinateur Louis, de même que le coloriste Eber Evangelista, ont tous deux, fait un travail des plus remarquable pour la réalisation de ce récit. J’ai de plus, vraiment aimé que la flotte américaine démontre l’emploi d’un équipement différent des autres nations. Quant à la palette des coloris, ils furent impeccables ! Eber Evangelista a très bien su les utilisé pour accentuer aussi bien l’émotion du moment, que les flashbacks antécédents. En passant, BRAVO pour le panneau de la page 13 ; il est tout simplement des plus impressionnant.
Ce qui m’a le plus agacé dans cet épisode fut au niveau des stéréotypes : d’abord celui qui dépeignait les « US Marines » comme ceux que l’on voit dans les films d’Hollywood… Cette fausse image ne tient pas du tout compte de l’incroyable « esprit de corps » qu’un intense entrainement leur a inculqué. Des éléments tels que Williams et Bronson se seraient très vite fait sortir du groupe et auraient été réassignés à de nouvelles fonctions… sous forte surveillance.
Une autre généralité qui m’a irrité fut le gabarit que Jean-Luc Istin utilise pour ces protagonistes : le genre « outcast-genial/specialiste-rebel »… Pour ce cas-ci, soit celui de « Syd Coks », je trouve que l’enveloppe a été poussée dans les limites du crédible au point de les étirer. J’aurai préféré qu’il emploie une approche différente pour ce scénario… soit un nouvel archétype de héros.
Cependant, ce qui me fait le plus grincer des dents, fut en rapport avec le monde d’Uranie et ses habitants, les Otans. Que la planète soit un globe à biotope unique à-la-Tatooine-de-Star Wars, passe encore ; mais que les Otans aient le physique d’une espèce ayant évolué dans un milieu arboricole, passe beaucoup moins. Si seulement la mention que ce monde désertique fut jadis recouvert par de vastes forêts ; cela aurait pu donner une explication plausible pour leurs apparences physiologiques… Mais comme cela ne semble point être le cas, selon moi, il aurait été plus judicieux de choisir une autre forme pour cette histoire. Mais tout compte fait, je pense que l’auteur désirait vraiment faire un truc du genre : « Aliens (le film) » rencontre « la Planète des Singes » et les deux se font la boum dans une arcade ! Et voilà le résultat.
Toutefois, la plus grande lacune de ce volume reste la mention des « conquérants » qui ont poussé l’Homme hors de la Terre… De quoi discute-t-on ici ? C’est la première énonciation de leurs existences en quatre albums… Pourquoi ? Jusqu’à présent, je croyais que c’était dû aux guerres et à la pollution industrielle, que l’humanité avait été forcée de quitter de notre monde… et maintenant vous nous parlez de « conquérants » ? D’où venez-vous avec ça ? Oh ! Boy ! Plus de questions et pas la moindre réponse…
Au final, Uranie est une histoire acceptable qui se parcourt sans trop de difficulté le tout habillé de dessins et de couleurs exquises… Je lui donne un 3 sur 5. Ceci dit, je vous laisse sur une dernière interrogation : qu’est-il advenu d’Adonaï ? Le cinquième tome qui devait suivre celui-ci au lieu d’Enorus ? Je serais curieux d’en connaitre la raison.
Bonne lecture à tous.
Voilà une série qui fait preuve d’originalité - voire d’ingéniosité - dans chacun de ses scénarios. A l’encontre des nombreux commentaires et autres notations délétères, je trouve que ce quatrième tome vaut que l’on s’y intéresse de plus près.
C’est sûr, le langage des soldats d’ « Uranie » est sacrément cru mais il sert parfaitement la narration. Le ton délibérément troupier est le même qui fit de « Full Metal Jacket » une oeuvre marquante en son temps (qui l’eût reproché à Kubrick ?). Si l’on tolère cette licence de l’auteur (finement confessée à la page 33, soit dit en passant...), le récit prend une saveur qui le démarque positivement des précédents. S’il en est qui goûtent ce trait scénaristique dans « Nains » ou « Orcs et Gobelins », ils l’apprécieront ici.
Dans la BD, comme pour toute forme d’art, le recul est nécessaire : les choix assumés de l’auteur ne révèlent l’unicité de son œuvre que si l’on se laisse embarquer loin de tout préjugé. Le mérite d’Istin est d’avoir doté son récit d’une « bande son en V.O. » qui lui confère un crédit de réalisme ... et fait, du même coup, passer bon nombre d’invraisemblances.
J'ai apprécié !
[** ATTENTION SPOILERS **]
Alors… pour rebondir sur les avis précédents, oui, c’est incontestablement le moins bon des quatre tomes parus. Et oui, il est d’une grossièreté insupportable…Mais je pense qu’il s’en est fallu de peu pour que ce soit le meilleur ! Car sur le papier, le scenario est franchement alléchant. L’idée d’arriver sur une planète inconnue et d’y combattre une Intelligence Artificielle insaisissable et destructrice, seule survivante d’une civilisation alien est quand même excellente ! Ça aurait pu être vraiment cool… Mais non.
La mise en œuvre de ce scenario est bien trop médiocre ; la voix off est archi envahissante et parfaitement inutile, surtout au présent (elle décrit ce qui en train de se passer, ça n’a aucun sens !) et elle est d’une vulgarité pitoyable ; à moins que l’auteur ait voulu, par ce biais, montrer que les femmes peuvent être aussi débiles que les mecs bas du front qui accompagne cette héroïne ultra beauf…
Après, la crédibilité ne semble pas avoir été la préoccupation de JL Istin : une adolescente qui pirate des plans ultra secrets de l’armée, ah bon ? Puis qu’on voit concevoir, seule, un androïde dans son immense labo sophistiqué alors qu’elle est décrite comme orpheline et sans argent ?? Puis, sur la planète Uranie, elle localise et remplace en quelques minutes (et en pleine action !!) le système entier d’un robot alien de technologie inconnue par sa propre IA, conçue sur Terre donc, et ô miracle, c’est compatible !! Ça tombe bien, non ?? Enfin, l’antre de l’ennemi est protégé par un puissant champ de force, mais pas grave, elle passe tranquillement à travers avec son robot… Bah oui, tant qu’à faire ! Bref, à ce niveau ce n’est plus un scenario mais une vaste plaisanterie… Désolé M. Istin mais je le dis comme je le pense.
Cela dit, comme pour lire ce genre d’albums je laisse mon cerveau en veille, j’ai pu aller au bout sans trop forcer et même me régaler de certaines cases superbes.
Et je reste malgré tout tolérant vis-à-vis de cette série qui m’est sympathique, car je savais pertinemment à quoi m’attendre en la commençant. Dans l’ensemble on a de la SF de base, qui offre le minimum d’immersion pour permettre une évasion rapide et efficace.
Vivement que cette série se termine si elle doit sombrer, comme ce quatrième volet, dans la vulgarité et l’ordurier. Cet album vise la jeunesse, et lui offrir des textes avec un français dénaturé à ce point tient de l’inconscience. Les éditions Soleil auraient dû demander à Istin de revoir sa copie. D’où vient ce besoin de rabaisser les protagonistes de l’histoire à l’état de grossiers personnages totalement incultes. Faut-il absolument les faire parler comme des débiles ??? Dommage, le bon dessin de Louis méritait beaucoup mieux. Comme dans l’excellent tome 5 de la série « Androïdes », Synn, Louis aurait dû scénariser Uranie.
Un album décevant, pour une série qui commençait bien. Les dialogues sont parsemés d'un langage grossier et familier, qui m'étonne de la part de Mr Istin. Le scénario est très faible, se basant sur un mélange entre I.A. (moderne) et Planète des singes (réchauffé). Enfin, le dessin est très inégal, alternant le bon et le nettement moins bon (manque de précisions par endroit, assez brouillon). En espérant une réhausse sur le tome 5...