Conquêtes
2. Deluvenn
Une BD de
Nicolas Jarry
et
Bertrand Benoît
chez Soleil Productions
(Anticipation)
- 2019
Jarry, Nicolas
(Scénario)
Benoît, Bertrand
(Dessin)
Héban, Olivier
(Couleurs)
Istin, Jean-Luc
(Couverture)
Héban, Olivier
(Couverture)
Benoît, Bertrand
(Couverture)
01/2019 (23 janvier 2019) 60 pages 9782302074101 Grand format 353820
Une planète bleue où l'eau submerge la plupart des terres. Au fond de l'océan et sur les rares sommets émergés subsistent les ruines d'anciennes civilisations qui adoraient une race de pieuvre douée de pouvoirs psychiques... Les gigantesques céphalopodes refont surface pour accueillir les humains qui se sont installés sur les îlots. Mais les aliens ne sont pas aussi pacifiques qu'ils le paraissent et prennent le contrôle de certains humains. Une guerre commence, mais le conflit oppose cette fois l'homme à l'homme.
Encore pire que le premier! Et pourtant, le début était prometteur.
Une planète à coloniser apparemment dénuée de vie, des vaisseaux sur le point de lâcher, une ancienne civilisation disparue, des personnages assez intéressants (j'aime bien Idris), et des créatures gigantesques...
Mais on bascule rapidement dans le ridicule. Les Krakens expliquent toute leur histoire aux humains par télépathie en prenant possession d'eux grâce aux vibrations de l'eau...
Un jeune garçon joue au Go avec un Kraken qu'il n'est pas capable de comprendre, mais il réussit quand même à lui enseigner les règles du jeu...
Et bien sûr, une petite bombe bien placée pour régler tous les problèmes d'un coup à la fin de l'album, pourquoi pas. C'est farfelu quand même.
L'humour est également souvent malvenu et répétitif, et on n'oublie pas les platitudes habituelles qu'on nous balance sur la nature du genre humain.
Le scénario ne tient pas la route.
Un tome 2 solide . Des petits clins d’œil a Carthago et Aquablue, mais le scenario est sympa .. bon le "retrait" du second mari au profil de l'ancien est typique SF US (voir film 2012) , donc on le "renifle" un peu dés le debut, mais ca va , c'est très correctement traité par les auteurs ! Bravo pour cette histoire qui nous accroche jusqu'au bout.
Un scénario plus travaillé que le tome 1 avec un personnage principal plus complexe et moins "héros", un dessin toujours à la hauteur : un bon tome.
Le deuxième tome est plus original au niveau scénario. La référence à la mythologie est bien trouvée. La force de caractère des personnages apporte beaucoup. Le dessin me plaît aussi énormément. Un bon moment SF pour les amateurs du genre..
Lorsque j’ai vu la bande-annonce pour la première fois en 2018, ma réaction a été quelque peu compliquée : d’un côté j’étais à la fois très intrigué par le concept de la série, mais de l’autre, après avoir aperçu les objectifs (planètes) de conquête, j’ai eu un sens de désillusion. En effet, il semblerait que cette série allait suivre le traditionnel « cliché » de monde à biotope unique (planète de glace, planète océan, etc.) comme dans Star Wars et autre série du genre. Déception, mais, bon enfin, lorsque j’ai vu le graphisme du premier album, j’ai décidé de l’essayer… voici ma critique :
Deuxième album de cette série limité. Deluvenn est un monde presque entièrement recouvert d’eau. Ici, bien qu’à priori le monde semble avoir un environnement unique, l’histoire laisse sous-entendre une diversité dans le climat, la faune et la flore (que l’on peut voir en action tout au long du récit). Ici, contrairement au premier tome, la flotte qui arrive en orbite autour de Deluvenn tombe en morceaux ; donc les colons sont déjà limités en ressources.
Dès le début, je rencontre mon premier irritant : la flotte provient de l’Empire méditerranéen ! Si l’on tient compte que la première flotte provenait de l’Allemagne (avec possibilité de Russes et de Scandinave), cela m’indique que les protagonistes de cette série sont définitivement Euro centrique… (J’espère que non, car cela serait une belle erreur… on verra cela avec Deconum).
Hormis ce détail, le scénario de cet album est plus crédible que l’histoire précédente, les personnages sont mieux définis et les enjeux, beaucoup plus importants. Peut-être est-ce mon penchant pour les histoires « maritimes », mais il se trouve que j’ai mieux cette BD que l’aventure précédente. Je recommande vivement cet ouvrage. 8 sur 10
Éditeurs, si vous lisez cette notice, je crois sincèrement que cette série pourrait être développée avec deux séries limitées en parallèle : un antépisode appelé « Désastre ou apocalypse » qui au travers de différents protagonistes, raconterait les raisons qui ont amené à l’exode de la terre. Ainsi qu’une autre série appelée « Survivre » qui expliquerait ce qui est arrivé à ceux qui sont restés derrière.
Cette série a beaucoup de potentiel. J’espère que vous en profiterez.
Dans la suite de la série, ce volume n'est pas désagréable mais il y a une certaine incohérence sur le comportement des céphalopodes ou krakens que soit je n'ai pas compris soit qu'il y a une coquille dans le scénario.
Dans l'ensemble ce volume est une œuvre de science fiction tout à fait honorable. Comme dans le volet suivant, les auteurs ont été courageux pour certaines planches. Et si une déception existe sur ce volet, elle est totalement corrigée sur le volume suivant.
Pour de la série B, la série "Conquêtes" est pour l’instant plutôt honnête. Les amateurs de SF meanstream y trouveront leur compte. Les autres, n’en attendez rien de plus.
Le dessin de ce tome 2 est assez comparable au 1° opus, impersonnel mais toujours propre. En revanche les stéréotypes sont encore plus marqués et la dimension psychologique se résume à un conflit père-fils des plus banals. Le reste du scenario est assez bas de plafond et moyennement crédible mais Deluvenn peut quand même se faire apprécier comme un divertissement sympa, à condition bien sûr de baisser son niveau d’exigence.
Une histoire captivante, à défaut d'être très originale. j'aurais aimé quelque planches supplémentaires pour étoffer le background et l'épilogue... mais c'est un vrai plaisir de lecture. Belle qualité des dessins et des couleurs
J'avais été plutôt agréablement surpris par le premier tome de cette série, de part un très bon dessin et un vrai travail sur les personnages. Ce second volume transpose la même trame mais cette fois dans une flotte coloniale "d'Europe du sud" décimée par le matériel bas de gamme chinois, utilisé pour constituer cette flotte du dernier espoir. Si l'idée de changer la "couleur" de la flotte est plutôt intéressante, la trop grande proximité entre les deux albums se fait en défaveur de ce dernier. La relation familiale compliquée, les pouvoirs cachés d'une peuplade inconnue, l'utilisation du fantastique dans une série de hard-science... tout cela est trop proche d'Islandia et j'espère sincèrement que c'est un simple raté de démarrage car produire une série de cinq tomes sans plus de variations me semble être un suicide! Du reste en tant qu'album one-shot, Deluvenn propose des thèmes intéressants hormis le fait que le héros soit assez inintéressant. Les Kraken sont la plus grande réussite de l'album mais le scénariste Nicolas Jarry ne creuse malheureusement pas du tout ce côté là. Un bon album de SF nécessite un background costaud. On est un peu court sur ce point et une vague impression de filiation avec Aquablue nous montre que l'originalité du projet a été un peu délaissée... même si cet album reste dans la moyenne très acceptable des BD très grand public de SF familiale.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2019/02/09/bd-en-vrac-3
Un peu déçu par ce deuxième album. Graphiquement pas si mal, mais scénario un peu faiblard et par certains aspects un peu similaire au premier album.
Au contraire, j’ai pour ma part trouvé cet album plus intéressant que le premier. Graphiquement, c’est propre. Les décors sont sublimes, les visages un peu moins bons.
L’idée-force du bricoleur débrouillard qui s’en sort finalement mieux que les plus « étoilés » fait écho aux nouvelles théories sur le fait que dans un monde post-cataclysme (du moins avec montée des eaux et autres), les survivants seront davantage les habitants des pays en développement que ceux des pays développés, grâce à une meilleure capacité de survie.
Surtout, si l’histoire avec les krakens peut faire sourire et semble effectivement un peu facile, elle renvoie tout de même à une réflexion sur la capacité destructrice de l’humanite : sur une planète maritime, la première chose que ces Hommes ont vu est ... les ressources en hydrocarbures.
Cynique et assez noir, mais comme de juste. La solidarité est absente du monde moderne, pourquoi le serait-elle dans le monde futur ?
J’ai moins bien accroché sur ce deuxième tome qui pourrait être sorti tout droit de l’imagination de Stephan Wul (les pieuvres !). Le graphisme est correct sans être transcendant et la police de caractères un peu petite pour ma vue qui baisse. Je pense que l’album aurait été valorisé avec un texte moins étoffé mais plus percutant.
Et puis, j’ai l’impression que cette série montre uniquement le côté sombre de l’humanité. J’émets le souhait qu’il y est au moins un album avec de la solidarité et de la compassion pour un peuple extra-terrestre en voie d'extinction que les hommes viennent secourir. Utopie ?
j'ai préféré le tome 1 qui est, à mon avis, plus crédible.
je sais bien que la crédibilité n'est pas la première chose que l'on peut attendre de la SF mais quand même.
je n'ai pas accroché à l'histoire des pieuvres géantes.
sinon, les dessins sont très correctes.
c'est un album qui se laisse lire avec un certain plaisir mais que ne restera pas dans les annales.
il ne reste plus qu''à attendre les prochains et découvrir ce que deviennent les autres survivants de l'humanité.