Conan le Cimmérien
8. Le Peuple du cercle noir
Une BD de
Sylvain Runberg
et
Jae Kwang Park
chez Glénat
- 2019
Runberg, Sylvain
(Scénario)
Park, Jae Kwang
(Dessin)
Ooshima, Hiroyuki
(Couleurs)
Nocera, Alessia
(Couleurs)
De la Maison, Éloïse
(Couleurs)
Chailleux, Maximilien
(Lettrage)
Louinet, Patrice
(Autres)
Demaret, David
(Autres)
Howard, Robert E.
(Adapté de)
11/2019 (20 novembre 2019) 62 pages 9782344023372 Grand format 377035
La vengeance est un art. Au royaume de Vendhya, alors que le roi vient de mourir terrassé par les sortilèges des prophètes noirs de Yimsha, sa sœur, Yasmina, décide de le venger... Elle décide, pour s'en charger, de prendre contact avec Conan, alors chef de tribu afghuli. Mais tandis que plusieurs de ses guerriers viennent d'être tués par les hommes du royaume de Vendhya, celui-ci a d'autres plans en tête. La princesse croyait pouvoir se servir du Cimmérien, c'est plutôt elle qui servira ses intérêts...
Le cadre de ce récit se passe dans une version orientale du monde de Conan. Il y a d'ailleurs des noms de pays très proche de la réalité comme l'Iran, l'Irak ou encore l'Afghanistan. Un peu d'originalité aurait sans doute mieux convenu.
Par ailleurs, j'ai trouvé le scénario assez alambiqué pour une fois avec du mal à suivre entre toutes ces trahisons. On ne sait plus très bien où on en est tant il y a une espèce de surcharge d'intrigues assez inhabituels. Je retiens surtout que la menace vient de ces fameux nécromanciens noirs de la montagne que doit combattre notre héros à la fin. La conclusion offrira d'ailleurs un peu plus de lisibilité.
Au niveau graphique, j'ai déjà vu mieux pour cette série car le trait est assez nerveux même si j'apprécie son dynamisme. Le découpage n'est pas non plus exempt de défauts.
Il faut dire que c'était presque un sans faute dans cette série qui sortait du lot. Là, je ne peux pas dire cela mais ce n'est pas déplaisant à la lecture pour autant si on aime les aventures de Conan. On se situe juste un cran en dessous car il y a une véritable saturation à tous les niveaux.
Pour autant, on retrouvera tout le charme de la furie guerrière de Conan, la belle princesse exotique enlevée et les inquiétants pouvoirs de ces sorciers. L'essentiel est sauf.
Fidèle à la nouvelle d'Howard, autant que je m'en souvienne, cet album est agréable à lire, servi par une bonne intrigue (comme toutes les nouvelles de Conan) et des dessins tout à fait corrects.
Ce qui m'empêche de mieux apprécier cet album, c'est un découpage et des plans parfois un peu brouillons, il me semble, et un graphisme et des couleurs pas toujours à mon goût (c'est naturellement tout à fait subjectif).
Peut-être pour conclure aurait-il fallu une ou deux pages de plus à cet album pour mener un récit plus abouti, bien que ce dernier mérite tout à fait d'être dans une bibliothèque des inconditionnels de Conan le Cimmérien.
Encore une bonne adaptation des aventures du Cimmérien.
Cette fois-ci Conan est à la tête d'une bande de pillards aux frontières du royaume de Yasmina.
Le barbare et la princesse, que tout oppose, vont lutter contre un mage puissant et se sortir de nombreuses péripéties.
A noter qu'Howard met en avant la personnalité de Yasmina dans son récit. C'est la première fois qu'une femme ne tombe pas dans les bras de Conan aux premiers regards et qu'elle soit autre chose qu'une potiche sans caractère.
Au vu de la note globale, je vois que le tome 8 n’a pas déçu. Ce qui n’est pas mon cas tellement je trouve le dessin confus parfois proche du gribouillis (je sais, je suis dur). Puis ce mélange dans certaines cases de codes « manga » m’insupporte. Impossible de rentrer dans l’histoire quand je n’apprécie pas le dessin.