Complainte des Landes perdues
16. Les Sudenne 4 - Lady O'Mara
Une BD de
Jean Dufaux
et
Paul Teng
chez Dargaud
- 2024
Dufaux, Jean
(Scénario)
Teng, Paul
(Dessin)
Marquebreucq, Bérengère
(Couleurs)
Montésinos, Éric
(Lettrage)
11/2024 (15 novembre 2024) 54 pages 9782505122739 Grand format 507113
La rumeur se répand dans les landes : Sioban serait de retour... Reçue par sa mère, la reine Lady O'Mara, Sioban apprend que certains clans se rebellent contre l'autorité des Loups Blancs, une révolte menée par sa cousine elle-même, la venimeuse Aylissa. Celle-ci n'a qu'une idée en tête : monter sur le trône. Ce qui implique en effet de s'attaquer aux Sudenne, à sa propre famille... Comment Aylissa convaincra-t-elle les clans encore loyaux aux Loups Blancs de se rallier à sa cause ? Sa beauté maléfique ne semble pas suffire... Lord Henry, au passé... Lire la suite
Le combat entre les deux cousines s'est engagée pour de bon dans ce tome. Sioban souhaite empêcher sa cousine d'arriver à détruire sa famille. Il est question d'une mystérieuse statue ensorcelée et qui détient un secret sur la complainte des landes perdues.
Une autre complainte doit compléter celle des landes perdues et elle pourrait donner à son autrice un immense pouvoir. C'est ce qui se joue dans cette guerre larvée pour le contrôle du royaume de l'Eruin Duléa.
On ressent véritablement un côté assez « Game of thrones » qui n'existait pas au début de cette série commencée dans les années 1990 avec notre héroïne Sioban. Cette dernière n'est toujours pas fille à se laisser dompter par tout être maléfique. On ne peut en dire autant de la cousine Aylissa qui ne recule devant rien. Je trouve que ce personnage est assez fascinant et elle porte véritablement le cycle des Sudenne contre toute attente.
On reste tout de même dans le registre de l'héroïc médiéval fantastique avec tous les codes du genre ce qui n'est pas pour me déplaire. A noter que ce cycle comportera finalement un tome de plus au minimum que les 3 autres terminés en 4 volumes chacun. Il faut dire que tout se joue maintenant avec beaucoup de références sur les autres séries dérivées comme pour compléter cette intrigue principale.
Le dessin de Paul Teng rappelle celui de Rosinsky ce qui fait qu'on reste dans cette même continuité de la série. Un bon point pour une colorisation plus que réussie par Bérengère Marquebreucq dont le nom ne figure pas sur la couverture ce qui n'est pas très sympa. Oui, les femmes de l'ombre sont souvent oubliées...
Au final, une bonne continuité qui réserve pas mal de surprises mais qui complexifie un peu plus le récit afin d'apporter une certaine densité. A suivre. Je suis de toute façon un acheteur de cette série ayant marqué les années 90.