Complainte des Landes perdues
14. Les Sudenne 2 - Aylissa
Une BD de
Jean Dufaux
et
Paul Teng
chez Dargaud
- 2022
Dufaux, Jean
(Scénario)
Teng, Paul
(Dessin)
Marquebreucq, Bérengère
(Couleurs)
Montésinos, Éric
(Lettrage)
10/2022 (07 octobre 2022) 54 pages 9782505111542 Grand format 456805
Sobold est mort subitement. Il était le chef du clan des Greenwald et le mari d'Aylissa, la cousine de Sioban. Ses hommes sont en colère. Ils ne s'expliquent pas ce décès brutal. Il faudra toute la force de persuasion de Sioban pour les rappeler à leur devoir de fidélité vis-vis des Sudenne. Cette force, elle en aura aussi besoin pour atteindre son objectif : garantir la paix entre les clans, malgré leurs divergences. Aylissa, aussi perfide que séductrice, ne partage pas cette vision. À ses yeux, seul le pouvoir compte. Et tous les moyens sont... Lire la suite
Mauvais!!!!!! Une écriture terne!!!!!! Un scénario fadasse!!!!!!
Pardonnez-moi l'abus de points d'exclamation, je me suis laissé influencer par le style de l'album qui les surutilise pour essayer de soutirer une quelconque émotion au lecteur.
Trêve de plaisanterie, c'est véritablement l'une des pires BD que j'ai eu le malheur de lire récemment. Le scénario est d'une simplicité inouïe, avec des dialogues d'une platitude déconcertante.
- Jamais une femme ne commandera le Greenwald!
- Les femmelettes aux cuisines, les hommes sur les champs de bataille!
- C'est vrai que tu as l'air redoutable avec ta hache! Tu ne dois craindre personne... - Surtout pas une femme!
- Tu plaisantes! Jamais un sacrifié n'affrontera une femme! C'est l'insulter, l'humilier!
Waouh! Quelle originalité! Quelle subtilité! Quel symbole!
Sioban rétorque : "Mmm... je connais la chanson. Toujours la même, d'ailleurs." Exactement! Toujours la même! Y a-t-il quelque chose de plus banal et d'éculé qu'un auteur qui met dans la bouche de ses personnages de tels mots pour dépeindre des machistes avec une personnalité plus mince que des feuilles de papier?
Mais ça, c'est vraiment la pointe de l'iceberg.
Le scénario est risible. Les personnages ne sont pas intéressants. Les raisons qui mènent au combat contre le Niddhog reviennent à dire que Sioban a glissé sur une peau de banane. Le harfingg représente un dispositif qui ne sert qu'à faire avancer l'intrigue de manière peu crédible. Les instincts de Sioban sont des deus ex machina. Aylissa est une méchante qui fait penser à une parodie, à un pastiche de méchant de mauvais film. L'attaque contre Seamus est un tour de passe-passe qui entérine le manque de crédibilité et d'imagination du scénario.
Dans l'ensemble, il y a un cruel manque de créativité dans le scénario, de naturel chez les personnages et de subtilité dans les dialogues -- la Complainte des landes perdues s'est réellement perdue.
Un tome centré sur la magnifique et terrible cousine de Sioban, Aylissa.
J'ai trouvé certaines parties de l'album de facture très classique, voilà pourquoi je mets un 3 pour cet album.
Mais c'est toujours de l'excellent travail, des dessins superbes et on attend la suite !!!
Jean Dufaux est toujours aux commandes du scénario pour ce tome de la complainte des landes perdues. Dans ce cycle « Les Sudenne », c'est le dessinateur néérlandais Paul Teng qui a le défi de reprendre la saga avec les personnages et notamment notre héroïne de toujours que l'on retrouve à savoir Sioban.
J'ai failli louper la date de sortie de ce titre car cela entraîne de la confusion chez le lecteur qui attend toujours la suite du cycle 3. On a commencé un nouveau cycle sans terminer le précédent ce qui, avouons-le, n'est pas très orthodoxe. Certes, on pourra objecter qu'il ne s'agit pas de la même temporalité.
Par ailleurs, on ressent beaucoup l'influence d'une série comme « Game of Thrones » notamment au travers le perosnnage de cette cousine machiavélique de Sioban se prénommant Aylissa qui intrigue pour conquérir le pouvoir. J'ai un peu de mal à retrouver les charmes du tout début de cette saga avec le cycle de Sioban où c'était moins compliqué.
Il y aura une scène assez bien marquée avec le combat contre le dragon. Le soufflet va un peu retomber vers la fin avec une intrigue un peu plus individuelle avec le conseiller Seamus se retrouvant en mauvaise posthure.
Pour autant, l'intérêt de cette série est relancée grâce au retour de notre héroïne qui aura forte à faire. Le thème récurrent reste centré sur la notion d' amour et de mal comme pour mieux souligner une certaine dualité. On s'éloigne du standart classique pour explorer des pistes bien plus sombres.
Le dessin de Teng est assez agréable et gagne encore en profondeur et en densité pour se coller au mieux à l'histoire et à l'ambiance de cette série.
Que dire de plus quand on a une intrigue parfaitement maîtrisée et des dessins soignés ? Vivement la suite !
Déjà, dire que ça fait plaisir de retrouver un rythme de parution "normal", soit juste 1an après le précédent opus!
J'ai correctement aimé cet album que j'ai trouvé +dynamique que le précédent.
Je ne mets "que" 3 (mais ça signifie "bon album", quand même! Un "3,5" aurait été +mérité) plutôt que 4 car je trouve que même si le scénario est riche, il ne fait pas forcément beaucoup avancer le cours de cette histoire. Et également car si le dessin est merveilleusement détaillé, on retrouve quelques approximations notamment dans les personnages que, parfois, j'ai eu du mal à reconnaitre.
En tous cas, j'ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de ce 14ème tome!